Notre handicap n’est pas un choix

Il y a quelques chose que j’aimerai te dire par rapport au handicap !

🤨 Avec cette phrase : « il suffit de le vouloir ».
😬. Bein non, hélas !

🤔 Malheureusement, nous ne choisissons notre handicap, même psychique, même si elle est invisible.
Les addictions par exemple ont pour cause des souffrances non résolues.

🫤 Nous ne maîtrisons pas complètement sur ce qui se passe dans notre corps et notre cerveau.

🫢 Le mental ne suffit pas parfois à cause d’un environnement délétère par exemple.
Surtout si nous avons des troubles psychiques, qui touche une personne sur 5 soit 13 millions de personnes.

🥴 Si nos besoins ne sont pas reconnus ni considérés, comment pouvons-nous agir être avec confiance et en sécurité ?

🔴 Je ne suis pas pour du « coaching » ou management qui émule par la compétition, la comparaison. Ou bien casse la personne en cas d’échec croyant bien faire, pour forcer la personne à réagir.

Je ne veux plus entendre :

  • « C’est dans ta tête ».
  • « Si lui a réussi, tu peux le faire »
  • « mon jeune de 12 ans réussit mieux que toi »

🟢 Le mieux c’est d’être à l’écoute, de relever les points de progression sur notre parcours.

🟢 Handicap ou pas, nous avons besoin d’un entourage bienveillant, stimulant, à l’écoute !

Nous ne sommes pas responsables de notre handicap.
Mais nous sommes responsables comment nous souhaitons vivre avec !
Et notre entourage aussi à sa part de responsabilité.

💙 Bref veillons à chacun de nous, avec le mieux que nous pouvons.

Changeons notre regard sur les handicaps et surtout comment les personnes en vivent, sans jugement hâtif !

Es-tu concerné par le handicap ?
Soit toi ou dans ton entourage ?
Au plaisir de te lire pour connaître ton vécu !

PS: que je te rassure, la photo n’est pas d’aujourd’hui ! 😅

Comment annoncer mon handicap en entreprise ?

J’avoue que sur le coup, je fus pris au dépourvu.

Comment annoncer mon handicap à mes collègues ?

Il y a plusieurs paramètres à prendre en compte :
❗ l’acceptation de mon handicap
❗ Le degré d’ouverture de mon équipe. Comment sont-ils prêts à recevoir la différence ?
❗ Le niveau de confiance envers mes collègues

Pourquoi l’annoncer ?
✔️ Mieux faire comprendre à l’équipe pourquoi j’ai tel comportement, une telle habitude pour me préserver.
✔️ Pour instaurer de la confiance et de la compréhension, et surtout de la bienveillance
✔️ Obtenir de meilleurs aménagements qui sera profitable pour tout le monde. Je serai plus efficace et la dynamique sera plus bénéfique au sein de l’entreprise.
✔️ L’annonce du handicap est levier pour agir sur des problématiques qui touchent l’ensemble des salariés, telles que la prévention des risques psychosociaux, la santé au travail ou la conciliation entre vie privée et vie professionnelle.

Comment donc l’annoncer ?
✅ Tout d’abord, il me semble important de rester positif pour rassurer, conforter que mes collègues continuent à faire confiance.
✅ Je peux l’annoncer lors d’une réunion en ayant bien préparé mon discours et en ayant prévu un temps d’échanges ou prévu une journée de sensibilisation.
✅ Annoncer mes besoins et mes forces.

🤗 Pour anecdote, j’ai joué ma conférence « Au secours, j’ai un collègue sourd » sur mon lieu de travail dans un foyer d’accueil médicalisé, en long intérim. J’avais une collègue qui n’était pas très agréable. Et quand elle a vu ma conférence que j’avais joué pour le plaisir devant les résidents. Elle était venu me voir après dans le bureau. « Vivien, j’ai mieux compris et je suis désolé pour mes comportements désagréables avec toi ». Les jours qui ont suivis, elle a adopté une attitude plus chaleureuse. Et j’ai travaillé plus confortablement quand nous étions en binômes.

💪🏼 Sensibiliser mes collègues de façon décalé peut être une façon de désamorcer les incompréhensions, les conflits.
💪🏼 Il me semble important de bien en parler en amont avec mon référent handicap pour aborder la situation de manière appropriée.
Evidemment, que ça soit un handicap invisible ou visible, ça change beaucoup de choses. Cela passe beaucoup par la dialogue.

Et toi ? Comment as-tu évoqué ton handicap avec tes collègues ? Ou le prévois-tu ?
J’ai hâte d’entendre ton témoignage et de pouvoir compléter ce sujet.

T’écouter

Oui, je peux t’écouter
Me rendre disponible et t’entendre.
Accueillir tes mots sans jugements,
Sans idées reçues, sans me projeter
Oui, je peux t’écouter
Sans émettre de critiques, de conseils,
Sans ramener à mon vécu, ni comparer aux autres.
Ni même de tenter d’expliquer, d’analyser.
C’est toi seul que j’écoute
Là maintenant, et reconnaitre tes paroles
Et même ton visage, le ton de ta voix.
Je peux recevoir aussi tes silences
Quand tu as besoin du temps pour trouver tes mots,
Ou bien simplement pour pleurer, rire, respirer.
T’écouter pour que tu te sentes reconnu.
Je ne sais pas si je sais t’écouter
Mais ce qui m’importe,
C’est recevoir avec bienveillance
Tes cailloux, tes perles, tes sables,
Tes merdes, des boules puantes.
Etre juste un miroir
Et te redire ce que j’ai compris.
T’écouter avec ma présence.
En te regardant.
Je peux t’écouter parce que je suis prêt à t’entendre.
Parce que j’ai pu faire le vide en moi,
Laisser de côté mes préoccupations,
Mes fatigues, mes joies.
Mais si j’avais été épuisé, trop plein,
Je te l’aurais dit et on aurait pris un rendez-vous ensemble.
Ou bien je t’aurai demandé de me laisser un certain temps
Le temps de me recentrer et de ranger mon intérieur.
Pardon ?
Oui, écouter, cela s’apprend.
Et je peux malgré tout retomber dans mes travers
Mais avec l’expérience, on peut prendre plus conscience
Si on est dans une vraie écoute ou pas.
Puis se ressaisir.
Une vraie écoute, ce n’est que du positif dans les relations.
C’est un changement de regard qui nous permet d’éviter
des malentendues, des quiproproquos, de moins se faire peur pour rien.
Bien sûr, je ne suis pas parfait, je fais du mieux ce que je peux.
Je bavarde, je bavarde. Maintenant, place à toi.
Oui, je t’écoute
Jusqu’au bout !

Hé oh je t’écoute ! – Becs-croisés des sapins

Etre un père parfait ?

Depuis presque 4 ans, j’essaie de faire mon maximum pour être un père parfait.
Toujours au taquet, toujours avec bienveillance et sans un mot de travers.
Toujours éveillé et répondant aux besoins de ma fille chaque minute, chaque seconde.
Toujours joueur et inventeur d’histoires, très calme et patient.
Toujours droit dans ses bottes, intraitable dans les lois de la maison.

Oh là, on se calme, hein ? Vous avez vraiment cru qu’un père pouvait être parfait ? Faut pas exagérer non plus.
Je reste humain malgré tout avec ma personnalité propre et mon histoire.
Je fais du mieux que je peux pour ma fille. Et j’ai le droit de me tromper, de me planter avec un mot de trop, une attitude pas approprié. Je n’ai pas à me culpabiliser si j’ai merdé. J’apprends à être père chaque jour grâce à ma femme, aux livres et bien sûr ma fille qui me déplace énormément.
Je progresse petit à petit et parfois, cela demande un sacré travail intérieur et de se réconcilier avec ce que j’ai vécu dans mon enfance. Ayant une tendance à l’impulsivité et hypersensible, j’ai beaucoup travaillé sur la distance face à une situation, surtout lors des colères ou des « bétises » de ma fille. Je suis responsable de mes émotions. (Révélation lue sur Emotions: enquête et mode d’emploi).
Sachant qu’un enfant est une éponge et qu’elle prend toutes les informations qui lui arrivent dessus, j’essaie de faire attention avec mes émotions et à ne pas les transmettre avec ma voix, mon regard, mes mots. L’enfant nous imite et les parents sont ses premiers modèles. C’est quand même une sacrée responsabilité. On dit bien que être parent, c’est un métier.
Je n’ai pas à faire porter le poids de mes émotions à ma fille, à ma famille. Si je suis en colère, il me faut l’exprimer certes mais autrement et seul !
Tenez, je vous offre ce lien qui m’a beaucoup appris : Parents, apprivoiser la colère, le travail d’une vie

Bref, si je souhaite que ma fille devienne une adulte bienveillance, il me faut être bienveillant.
Si je souhaite transmettre à ma fille des valeurs de solidarité, de partage, d’émerveillement, de respect, il faudrait aussi que je les vive moi-même. C’est une question de cohérence et d’honneteté. Je fais du mieux que je peux et j’ai le droit de passer le relais, de me reposer. Les grands-parents servent à cela, entre-autre, s’ils sont en forme bien sûr ou bien d’autres membres de la famille ou des amis qui comptent pour nous et en qui nous avons confiance.

– Mais Vivien, est-ce que ta surdité te gène dans ton rôle de père ?
(Je cherche une réponse, une vanne mais je ne trouve pas)
…. Hein ? Tu permets, je consacrerai une autre article sur ce sujet.
– Comment le gars se défile là !
Mais non, pas du tout ! Si jamais tu peux développer ta question, je suis preneur. (avis aux interessé.es, que cela ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd ou presque).

A très bientôt pour l’article : Un papa sourd parfait !

Voeux 2021, bien démarrer l’année

Pour cette année à venir
Je nous souhaite de sourire,
De rire, de rêver, d’aimer
D’inventer et de semer.
Et surtout de l’espoir
Du matin au soir. (Et du soir au matin)
De faire les premiers pas
Pour construire nos projets,
Avec un stylo et un compas,
Et des amis sur notre trajet. (Et la famille, aussi !)
Je nous souhaite de la solidarité,
Et surtout de la liberté
D’écrire, de jouer, d’innover. (Courir, marcher, créer, photographier…)
Laissons rien d’inachevé.
Je nous souhaite de se réaliser,
D’être le meilleur de nous-même
Avec nos fragilités, sans se brutaliser.
Allons au-delà des théorèmes,
Au delà des conventions avec respect,
Avec bienveillance sur tous les aspects.
Je nous souhaite de la légèreté
Malgré une dure actualité.

Aujourd’hui, osons demander de l’aide si besoin,
Osons l’essentiel de notre existence et prendre soin
De notre entourage, de notre quotidien.
L’avenir nous appartient. (facile, hein ? )

Photo prise par Benjamin Air, aux aqueducs de Chaponosy

Interview d’un éducateur insolite

Bonjour Séraphin, vous êtes éducateur dans un foyer expérimental accueillant des jeunes fracassés par la vie mais aussi des jeunes qui veulent donner un sens à leur vie. Quelle est votre parcours ?

De combattant, je dirais. J’ai travaillé tout d’abord des années dans une Maison d’enfants à Caractère Social puis en CHRS. J’ai travaillé auprès de publics très divers et variés. De toute culture, de toute religion, de toute catégorie sociale car leur point commun était la vie qui ne leur a pas fait de cadeau. Surtout des parents dépassés par les évènements, maltraitants malgré eux parfois.

Y a-t-il des moments où vous ne pensez plus à votre métier que vous exercez depuis trente ans ?

Oui, quand je dors. Et encore !

Pourquoi ce métier ?

Je pourrai vous poser la même question. Pourquoi êtes-vous journaliste ?

C’est moi qui pose les questions, vous permettez ?

La remise en question est constructif vous savez. Ce n’est pas péjoratif. Prendre de la distance est nécessaire…. Pourquoi ce métier ? C’est ce métier qui m’a choisi et j’ai été porté par cette dynamique. Y –t-il des raisons valables ou non valables ? C’est comme si vous me demandez pourquoi j’aime ma femme ?

Je ne savais pas qu’un éducateur philosophait.

C’est très important pour s’entretenir. Nous ne pouvons pas être que dans l’action. N’être que dans le faire, on s’épuise, cela devient une routine.

Vous ne vous êtes jamais emmerdé dans votre métier ?

Si, avec mes collègues. Avec les jeunes, c’est différent. C’est quand ça bouge que c’est intéressant. Quand ils sont calmes, il y a moins de matière à travailler. Quoique, cela dépend.

Revenons à notre sujet initial. Vous gérez un foyer expérimental où la direction est basée sur une coopération entre un éducateur et un gestionnaire. Que les règles sont posées avec les jeunes qui intègrent le foyer à chaque année. Et surtout qu’il y a une pièce interdite aux adultes sauf lors d’un gouter annuel, où la confiance est de mise. Chose étonnante, la pièce est la plus propre de la maison et magnifiquement décoré.

Oui, au début, c’était une pièce vide où les jeunes pouvaient taguer, aménager ce qu’ils voulaient. Au fur et à mesure, ils se sont rendus compte que le rangement, la beauté d’un lieu leur procurait un bien-être. Ils étaient heureux. Ils se sentaient chez eux. Comme dans leur chambre, on n’y pénètre pas. On fait le point avec le jeune dans une autre pièce. On fait très attention à ce que chaque jeune préserve son intimité et construit son identité propre.

Un concept revient souvent dans la philosophie de ce foyer : l’Amour. Cela ne fait pas bisounours ?

Cela le parait aux yeux d’une société qui recherche la performance, l’élitisme gommant les différences. Non, l’Amour doit être la base de notre société. L’Amour permet la confiance, le partage. Ne plus être gentils mais vrais comme chacun doit l’être au fond de lui-même et pas en fonction de ceux que disent les autres de manière négative. Nous essayons d’avoir un vocabulaire positif, valorisant même en posant un cadre, même si un jeune a fait une connerie. Nous n’évitons pas les conflits. On le provoque parfois si on sent qu’il y a un abcès qui s’infecte dans la relation, dans le mal-être. Tout doit être fait dans la bienveillance.

C’est difficile ce que vous demandez.

Bien sûr que c’est difficile. La vie est difficile et ce n’est pas une raison d’en rajouter plus pour se mépriser, s’ignorer, s’isoler et se noyer dans la rancœur.  Nous faisons en sorte que la différence soit une vraie richesse et qu’elle soit vécue. Pas des paroles en l’air. Nous le vivons au quotidien. Comment croyez-vous que j’ai réussi à tenir depuis trente ans ? Comment croyez-vous que des gens arrivent à garder le sourire malgré les galères, les souffrances renvoyés ceux que nous accompagnons.

Revenons à nos moutons.

Oui, nous avons des moutons dans notre grand parc. C’est une chance que nous avons d’être à la périphérie de la ville au bord de la campagne.

Ce n’est pas ce que je voulais dire.

Mais nous y sommes. Notre foyer s’ouvre une fois par mois aux habitants du quartier en organisant une fête avec des jeux, un buffet organisé par les jeunes. C’est toujours un succès même si au début, bien sûr, les gens étaient réticents.

Pourtant, on vous entend peu parler. C’est une initiative porteuse d’espoir pour notre société.

Vous m’étonnez en vous entendant. La plupart des journalistes sont souvent à la recherche de scoops, de faits croustillants, morbides, peoples.

Vous généralisez !

Tout à fait, j’en suis conscient. Je sais très bien aussi qu’il y a des journalistes qui font du très bon boulot et je souhaite vraiment que nous les entendions plus et que le profit ne soit pas le moteur du métier mais l’homme dans son ensemble.

Une dernière question. Votre plus mauvais souvenir ?

Aucun. J’essaie de ne me souvenirs que de belles choses. Les mauvais. Je les mets dans une malle : « A ne pas ouvrir sauf si c’est pour se faire mal ».

Merci Séraphin d’avoir accepté cette interview pour le journal « Rêve au concret »

Merci à vous aussi.


Interview fictif mais pensées réels. Ecrit en 2016 !

Je nous souhaite…. Voeux 2019

Je nous souhaite une année de petits bonheurs, de solidarité et de fraternité, de la bienveillance quand viendront les coups durs, les coups de mous.

Je nous souhaite de profiter des instants de rire, de sérénité, de goûter des découvertes et des expériences inattendues.

Je nous souhaite de vivre nos rêves les plus fous, avec ce que nous sommes réellement, sans limites, sans se préoccuper du regard de l’autre, sans tabou.

Je nous souhaite de semer, de créer, d’innover pour un monde moins pire avec nos quotidiens personnels et professionnels.

Je nous souhaite une harmonie entre nos valeurs, nos pensées, nos paroles et nos actes, et de persévérer.

Je nous souhaite d’accueillir nos moments de fragilité, d’impuissance et de se relever avec des personnes sur qui nous pouvons compter.

Je nous souhaite de la douceur envers nous-même et les autres, pour avoir un regard plus apaisé malgré la dureté de nos réalités.

Pas de bonnes résolutions mais des envies à concrétiser, des actes petits ou grands, à court terme et à long terme.

Osons rêver vraiment et se rapprocher au maximum de nos rêves en mettant les moyens chaque jour.

Je nous souhaite de provoquer notre chance, d’être audacieux et saisir chaque instant comme un cadeau.

Je nous souhaite d’aimer sans compter, de sourire sans réfléchir, de respirer sans cesse.

Je nous souhaite de vivre tout simplement sans subir mais la vivre à fond avec nos forces singulières, insoupçonnables.

Ne restez pas sourd à votre coeur et raison !

Prenez bien soin de vous et à très bientôt pour de nouvelles aventures

Et si j’arrêtais de râler

Et si j’arrêtais de râler.

De me plaindre

De se plaindre de ce que font les autres.

Et si j’arrêtais de voir que le côté négatif

Même si les temps sont durs, difficiles.

Je peux devenir toxique pour moi et pour les autres

Sans doute de manière involontaire.

Et si j’arrêtais cet engrenage où tout va mal.

Et si je déployais encore plus ce qui est positif.

Et si je faisais grandir encore plus ce qui marche bien.

Cela pourrait diminuer mon côté sombre

Que nous avons tous en nous.

Et si je souriais un peu plus que d’habitude,

De m’ouvrir davantage.

Les jours deviendront sans doute meilleurs.

Mais comment ?

En partageant ses passions,

En faisant du bien autour de soi

D’aborder l’autre de manière bienveillante

Sans préjugés, sans amertumes.

Ok, ce n’est pas facile mais cela vaut le coup d’essayer.

Il est plus facile de râler que le contraire.

C’est donc un défi, une aventure

De vouloir changer de regard,

De passer de la méfiance à la confiance.

En passant le cap de la non-râlerie,

Sans doute, j’aurai envie de créer, d’inventer,

De découvrir, de partager, d’échanger

De partir à l’aventure.

Vivre tout simplement.

Puis la tête pourrait devenir moins lourde

Moins chargé en rumineries et plaintes.

L’esprit pourrait devenir plus léger et plus enclin

A s’émerveiller, à être disponible pour soi et pour l’autre.

Et le corps ? Les maux pourraient s’estomper

Comme les migraines, les maux de ventres etc…

Et pourquoi pas ? On essaye ?

Aujourd’hui, j’arrête de râler.

Et toi ?

Coup de gueule d’un citoyen non-violent

Quand j’écris sur les petits bonheurs ou sur les alternatives non-violentes, je n’ignore pas la dure réalité du terrain.

Quand je partage les photos de la belle nature, je n’ignore pas la détresse de notre terre face aux multinationales avides de richesses.

Je ne souhaite pas être dans le gémissement, dans la plainte face au chaos médiatique, face à la bassesse de notre gouvernement.  Au contraire, je suis très en colère mais je n’ai pas encore les armes pour m’exprimer et proposer des solutions pour faire face aux problèmes de notre société tel que le chômage, la peur de l’étranger face à l’arrivée des réfugiés, la détresse des travailleurs face au management basé sur l’argent et la rentabilité essentiellement dans le médico-social.

Bien sûr que j’ai envie de me mettre en colère, de crier et de tout casser mais ce n’est pas la solution. J’ai de la chance, il est vrai, d’avoir des mots pour les exprimer, d’avoir des ressources et un environnement qui m’apportent une certaine sérénité.

Pour l’instant, je fais comme je peux au niveau local, en m’investissant dans une association basée sur l’accueil et l’interculturalité. Au niveau environnemental, je fais au maximum d’acheter local, bio et pourtant je ne suis pas friqué. Juste ce qu’il faut pour vivre.

Et si on arrêtait de voir les gens qui se donnent à fond dans l’écolo comme des gens qui vivent dans un monde de bisounours ?

L’écologie forme un tout prenant en compte la nature et l’homme dans son ensemble. L’argent ne doit pas être un but mais un moyen pour parvenir à des solutions viables pour chacun. C’est le sens de l’écologie humaine.

Je suis particulièrement convaincu que l’éducation peut apporter des solutions face aux radicalisations, face à l’isolement. Mais une éducation bienveillante centrée sur la personne, sur l’être-même, sur sa créativité et sa soif de connaissances. Je n’appelle pas au laxisme. Il y a un juste mesure des choses pour éviter de tomber dans la radicalisation des idées.

Nous avons tous besoin d’être en sécurité dans nos valeurs, dans nos principes, dans nos échanges avec les uns et les autres.

Je crois fermement que nous avons tous à gagner à accueillir les migrants qui arrivent chez nous et nous avons évidemment les moyens si les politiques prenaient leur courage à deux mains pour attaquer les paradis fiscaux et de ne plus céder à la corruption et à l’argent facile.

Je ne comprends toujours pas que des gens acceptent encore de voter, d’avoir confiance à nos hommes politiques vieillissants et qui se portent candidats, à ceux qui ont trempé dans des magouilles etc…

Arrêtons d’être dupes.

De quoi avez-vous peur si nous nous levions tous contre ceux qui ne soucient guère de l’humain, et qui ne cherche que du profit ?

Si vous vous sentiez soutenus par votre entourage, un groupe qui ne vous lâcherait jamais, iriez-vous au combat pour la justice et la dignité de chacun ?

Je continuerai à écrire des billets positifs parce que je crois fermement que de prendre conscience des actions qui font avancer, apportent du sens peuvent nous aider à continuer à travailler pour un monde meilleur à notre échelle.

Non,  la solidarité et la fraternité ne sont pas de la guimauve.

Faites-en au moins l’expérience et continuez à vous informer avec des sources fiables.

Pour bien préparer sa rentrée

Voici que la rentrée s’approche. Oui ok , je n’insiste pas.

Même si je ne me sens pas concerné directement, quoique (animation d’un atelier photo pour des primaires pour une année) , je vais malgré tout vous murmurer quelques tuyaux pour une reprise plus sereine.

  • Ne pas se prendre la tête. Chaque chose en son temps, il n’y pas de raison que vous commenciez à la ramasse sauf si vous l’avez choisi.
  • N’écoutez pas les mauvaises langues. Vous valez plus que ça. Vous seul connaissez vos capacités, vos compétences.
  • Surtout, écoutez vos besoins, vos ressentis. Si vous êtes fatigués, respectez-vous. Il n’y pas de honte à avoir d’avoir des coups de mou. C’est normal, c’est le décalage entre les vacances et le rythme effréné du travail. Prenez votre rythme sans vous culpabiliser.
  • Patience, écoute et bienveillance envers soi et les autres. Cela ne marchera pas du premier coup bien sûr mais cela vaut le coup de persévérer. Vous êtes humains, pas super éducateur ou super instit ou super prof.
  • N’entretenez surtout pas de préjugés ni d’aprioris sur les nouveaux jeunes que vous allez rencontrer. Vous pouvez avoir de bonnes surprises. On ne sait jamais.
  • Ne restez pas seul si vous galérez, ça c’est très important. Faites-vous entourer de personnes positives, bienveillantes, qui ne vous jugent pas.
  • Ah oui, n’oubliez pas de vous lâcher, de vous défouler, de vous dépenser avec des amis ou chez vous, pour que point votre colère ou ras le bol retombent sur ceux qui ne sont pour rien.

 

Ok ce sont de belles résolutions qui peuvent être difficiles à tenir car nous serons vite pris dans le quotidien. Mais vous pourrez toujours vous programmer un petit instant régulièrement pour prendre du recul sur votre pratique professionnel.

 

Sur ce, je vous souhaite sincèrement un bon courage dans chacun dans vos métiers et faites-vous plaisir au maximum.