Coup de gueule d’un citoyen non-violent

Quand j’écris sur les petits bonheurs ou sur les alternatives non-violentes, je n’ignore pas la dure réalité du terrain.

Quand je partage les photos de la belle nature, je n’ignore pas la détresse de notre terre face aux multinationales avides de richesses.

Je ne souhaite pas être dans le gémissement, dans la plainte face au chaos médiatique, face à la bassesse de notre gouvernement.  Au contraire, je suis très en colère mais je n’ai pas encore les armes pour m’exprimer et proposer des solutions pour faire face aux problèmes de notre société tel que le chômage, la peur de l’étranger face à l’arrivée des réfugiés, la détresse des travailleurs face au management basé sur l’argent et la rentabilité essentiellement dans le médico-social.

Bien sûr que j’ai envie de me mettre en colère, de crier et de tout casser mais ce n’est pas la solution. J’ai de la chance, il est vrai, d’avoir des mots pour les exprimer, d’avoir des ressources et un environnement qui m’apportent une certaine sérénité.

Pour l’instant, je fais comme je peux au niveau local, en m’investissant dans une association basée sur l’accueil et l’interculturalité. Au niveau environnemental, je fais au maximum d’acheter local, bio et pourtant je ne suis pas friqué. Juste ce qu’il faut pour vivre.

Et si on arrêtait de voir les gens qui se donnent à fond dans l’écolo comme des gens qui vivent dans un monde de bisounours ?

L’écologie forme un tout prenant en compte la nature et l’homme dans son ensemble. L’argent ne doit pas être un but mais un moyen pour parvenir à des solutions viables pour chacun. C’est le sens de l’écologie humaine.

Je suis particulièrement convaincu que l’éducation peut apporter des solutions face aux radicalisations, face à l’isolement. Mais une éducation bienveillante centrée sur la personne, sur l’être-même, sur sa créativité et sa soif de connaissances. Je n’appelle pas au laxisme. Il y a un juste mesure des choses pour éviter de tomber dans la radicalisation des idées.

Nous avons tous besoin d’être en sécurité dans nos valeurs, dans nos principes, dans nos échanges avec les uns et les autres.

Je crois fermement que nous avons tous à gagner à accueillir les migrants qui arrivent chez nous et nous avons évidemment les moyens si les politiques prenaient leur courage à deux mains pour attaquer les paradis fiscaux et de ne plus céder à la corruption et à l’argent facile.

Je ne comprends toujours pas que des gens acceptent encore de voter, d’avoir confiance à nos hommes politiques vieillissants et qui se portent candidats, à ceux qui ont trempé dans des magouilles etc…

Arrêtons d’être dupes.

De quoi avez-vous peur si nous nous levions tous contre ceux qui ne soucient guère de l’humain, et qui ne cherche que du profit ?

Si vous vous sentiez soutenus par votre entourage, un groupe qui ne vous lâcherait jamais, iriez-vous au combat pour la justice et la dignité de chacun ?

Je continuerai à écrire des billets positifs parce que je crois fermement que de prendre conscience des actions qui font avancer, apportent du sens peuvent nous aider à continuer à travailler pour un monde meilleur à notre échelle.

Non,  la solidarité et la fraternité ne sont pas de la guimauve.

Faites-en au moins l’expérience et continuez à vous informer avec des sources fiables.

Entre la réalité et le pouvoir

Jusqu’où devons-nous aller pour que le pouvoir prenne conscience des réalités ?

Que doit-on faire pour que les politiques mettent l’homme au cœur de ses préoccupations ?

Depuis quelques jours, je vois quelques roms dans la galère, qui viennent se ravitailler en eau sur une bouche d’incendie avec des jerricans. Puis ils partent avec leurs lourdes charges vers leurs campements de planches de bois, de bâches et de tôles sous la fournaise.

Comment rester insensible face à la misère si près à coté de nous ? Nous savons bien que les politiques sont aveugles. Peut-être pas tous mais que certains ont du mal à faire entendre leurs voix.

Le parfait, la beauté, les rouages de l’argent écrasent ceux qui sont sous l’eau dans la misère. C’est facile, je sais, à dire tout ça. Je sais bien qu’il y a des associations qui se battent pour eux. Mais ce n’est malheureusement pas assez. Le pouvoir et la solidarité n’ont pas les mêmes priorités.

Comment peut-ont rendre la politique à taille humaine ? Faire en sorte que les responsabilités soient moins lourdes à porter pour une personne bien haut placée ? Je sais que ces questions ont été posées et réfléchies.

Des personnes râlent sans arrêt contre les politiques, les mesures apportées. Mais soyons source de propositions. Les associations sont indispensables à la vie de la société et toujours recentré en tout homme, pour l’homme et dans l’homme.

Comment prendre faire prendre conscience que chacun peut être acteur dans la vie sociale?

Comment faire reconnaître et valoriser ceux qui travaillent dans le social?

Voici quelques actions et initiatives solidaires qui sont menés sur le terrain et qui peuvent faire avancer les choses, et que nous pouvons continuer à croire que tous n’est pas pourri dans notre monde :

–           Légum’au Logis : des paniers solidaires à la Ferme des Buers – Villeurbanne

–          Les reporters d’espoirs, une autre façon de vivre les infos

–          Des bénévoles qui se regroupent pour nettoyer les plages et le cours des fleuves et rivières !

Evidemment ce ne sont que des exemples et il y a l’embarras du choix et c’est tant mieux.

Et vous, avez-vous en cours des projets solidaires ?