Urgent de rire

N’oublions pas de rire!
C’est la musique de l’âme.
N’oublions de rire
Même de larmes.

Même si la noirceur nous envahit,
Rions coûte que coûte
Et surtout avec d’autres personnes,
Même un inconnu pour se sauver,
Pour sauver l’humanité qui est en nous.
Rire pour libérer nos énergies refoulés.
Vite, rions, rions sans retenue
En faisant travailler nos zygomatiques.

Libérons notre spontanéité,
Laissons resurgir la simplicité
De rire, d’user de l’humour
De l’autodérision sans détour.

Vite, sourions, rions
Malgré les tracas, les souffrances.
L’un n’empêche pas l’autre.
Même si je ne te connais pas.
Je voudrais rire avec toi.
Sans appréhension, sans préjugés.
Juste pour le plaisir, juste un bonheur
Qui peut s’inviter à tout moment.
A partager sans modération.

De la peur au rire !

Et si on arrêtait d’avoir peur ?
Apprenons à connaitre, et aller à la rencontre pour mieux comprendre. Puis d’en rire malgré la gravité du sujet tel que le handicap, le cancer, les maladies rares, les épidémies, le VIH, ainsi que d’autres thèmes sur la diversité avec l’homosexualité, la religion, les étrangers de tout horizons etc…

Et si on brisait le cercle de la peur ?
Comme « Évitons de parler de ce sujet, ça va faire peur au public » à propos du cancer. Justement, au contraire, informons au plus large. Plus la peur perdra du terrain, plus le regard sur ceux qui nous entourent sera positif et constructif. On peut être prudent au lieu d’être méfiant.
Et quoi de mieux d’en savoir plus par le théâtre, par l’humour.
Pour le cancer, je vous invite à découvrir la Chauve-SouriT de Caroline Le Flour. Un One woman show sur son expérience du cancer qui décape : « Mon cancer va vous faire mourir… de rire ! ». Pour ma part, j’ai hâte de la voir ! Même si je ne suis pas concerné directement. Enfin, presque, puisque j’ai des membres de ma famille ou des amis qui l’ont eu. 
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Puis sur le handicap, c’est tellement large. On devrait dire des handicaps. Cela recoupe les 85% de handicaps invisibles et 15% concernant le handicap moteur dont 3% pour ceux qui utilisent le fauteuil roulant.
Ne pas hésiter à informer que chaque personne ayant un handicap est tout d’abord une personne avec son histoire, ses émotions, sa personnalité, ses talents.
Ne pas hésiter à témoigner que le cancer n’est pas contagieux comme pour le handicap. On pourrait dire aussi nos différences physiques, nos différences sensorielles, nos différents de couleurs, nos différences émotionnelles, nos différences culturelles.
Bref, savourons et ancrons en nous cette phrase de Saint-Exupéry : « Nos différences loin de nous léser doivent nous enrichir »

Je vous invite à découvrir trois autres humouristes qui décoiffent :
. MAK, coomme tout le monde à un poil près !   (Tu viens quand sur Lyon ? )
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. One Woman Sit Up show de Stéphanie De Wint Binon
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Là, j’ai de la chance, elle vient dans la région lyonnaise, à Chaponost le 12 février à 20h30 à l’auditorium dans le cadre du festival Histoires d’en rire. Venez donc nombreux, j’y serai aussi et cela ne tombera pas dans l’oreille d’un sourd. (facile, je sais, je ne le dis plus à ceux qui me connaissent).

Et puis y en a qui cumulent un peu comme Gérard Lefort, Un vieux noir en fauteuil roulant, tout pour plaire!

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Alors, oui s’informer pour mieux appréhender différents sujets qui peuvent nous faire peur MAIS bien identifier les sources d’informations. Apprendre à prendre du recul et s’entourer de bonnes personnes qui peuvent nous aider à mieux comprendre ce qui nous coince. Du bons sens, mais cela s’apprends aussi !

Au cas où vous ne sauriez pas, sur la surdité, vous avez ma conférence-théâtralisée « Au secours, j’ai un collègue sourd », un seul sur scène sur l’accueil d’une personne sourde abordée avec humour et avec le regard de plusieurs personnages. (Oh le gars, qui fait sa propre promo!).

Alors vous êtes prêts à dépasser vos peurs et le courage d’en parler?
Vivement que j’entendes des rires au lieu des silences de gène !

Rire

Chaque jour, prendre le temps de rire

De rire de tout et de rien.

Prendre le plaisir de rire

Un rire bienfaisant,

Un rire bienveillant

Qui ne fait de mal à personne.

Rire pour lâcher les tensions,

Rire pour détendre le visage

Rire pour se soulager.

Le rire est meilleur

Quand il est partagé.

Rire en faisant des blagues,

Rire en faisant des grimages,

Rire en pensant à des situations cocasses.

Rire pour dédramatiser une situation

Et aller de l’avant.

Rire en toute insouciance

Rire avec réalisme

Rire, c’est la vie tout simplement.

Celui qui ne rit plus se meurt

A l’intérieur de lui-même.

Riez riez pour vivre

Et profitez de chaque instant

Pour mettre de la lumière

Dans votre quotidien.

Le rire comme un espace de liberté

Sourire,

Pouffer de rire,

Eclater de rire

Et le visage rayonne.

 

Je vous offre quelques citations que j’ai glanées sur le rire :

 

 Le rire, comme les essuie-glaces, permet d’avancer même s’il n’arrête pas la pluie » de Gérard Jugnot

 

Tant qu’on fait rire, c’est des plaisanteries. Dès que c’est pas drôle, c’est des insultes  de  Coluche

Faut faire rire toutes les 4 secondes. Si tu laisses passer 8 secondes, ça s’appelle un effet. Si tu laisses 12 secondes, ça s’appelle un bide. Coluche

La faculté de rire aux éclats est preuve d’une âme excellente  de Jean Cocteau

« Le rire est l’antidote de la morosité et de l’ennui : il dissipe les idées morbides et se fait souvent le garant d’une bonne santé mentale. Les gens qui rient sont des gens heureux : ils n’ont pas d’histoire. »  De Eve Belisle Artiste, écrivaine, Poétesse, Romancière (1905 – )

Bienheureux celui qui a appris à rire de lui-même : il n’a pas fini de s’amuser ! de Joseph Folliet

 

Inspiration suite à une vidéo de Ockam Razor :

 

Et si j’arrêtais de râler

Et si j’arrêtais de râler.

De me plaindre

De se plaindre de ce que font les autres.

Et si j’arrêtais de voir que le côté négatif

Même si les temps sont durs, difficiles.

Je peux devenir toxique pour moi et pour les autres

Sans doute de manière involontaire.

Et si j’arrêtais cet engrenage où tout va mal.

Et si je déployais encore plus ce qui est positif.

Et si je faisais grandir encore plus ce qui marche bien.

Cela pourrait diminuer mon côté sombre

Que nous avons tous en nous.

Et si je souriais un peu plus que d’habitude,

De m’ouvrir davantage.

Les jours deviendront sans doute meilleurs.

Mais comment ?

En partageant ses passions,

En faisant du bien autour de soi

D’aborder l’autre de manière bienveillante

Sans préjugés, sans amertumes.

Ok, ce n’est pas facile mais cela vaut le coup d’essayer.

Il est plus facile de râler que le contraire.

C’est donc un défi, une aventure

De vouloir changer de regard,

De passer de la méfiance à la confiance.

En passant le cap de la non-râlerie,

Sans doute, j’aurai envie de créer, d’inventer,

De découvrir, de partager, d’échanger

De partir à l’aventure.

Vivre tout simplement.

Puis la tête pourrait devenir moins lourde

Moins chargé en rumineries et plaintes.

L’esprit pourrait devenir plus léger et plus enclin

A s’émerveiller, à être disponible pour soi et pour l’autre.

Et le corps ? Les maux pourraient s’estomper

Comme les migraines, les maux de ventres etc…

Et pourquoi pas ? On essaye ?

Aujourd’hui, j’arrête de râler.

Et toi ?

Et pourquoi pas sourire ?

Rien que de se regarder.

Sans appréhension. Sans méfiance.

Lâcher-prise.

Faire taire ses pensées négatives.

Ralentir la moulinette d’idées jusqu’à la stopper.

Ne saisir rien qu’un instant où une mouche te fait une grimace,

Ou bien une feuille d’érable qui fait une pirouette.

Percevoir la joie d’un enfant dans toute son innocence.

Rien que gratuitement.

Saluer un arbre au hasard d’une ballade

Et entendre un gland répondre intelligemment

Se balancer sur une branche de saule pleureur

Et rire avec les lianes à chaudes larmes.

Respirer l’odeur d’une nigelle de Damas

Et sentir les épices d’orient plaisanter à l’horizon.

Se tenir en équilibre sur un petit caillou

Et sentir les frémissements d’une boutade terre-à- terre.

Et pourquoi ne pas écrire une lettre sans maux,

La blanchir et habiller sa vie de rire

Malgré tout, malgré les pesanteurs.

Je prendrai ma larme de tristesse

Pour en faire un nez rouge.

Pour une vie exaltante, jubilatoire sans limites

Sans jamais oublier de sourire et de rire.

Un peu de déconnade ne fait jamais de mal à personne.

Arsène ou une certaine philosophie

Juste là. En train d’observer ces gens qui marchent au gré de leurs humeurs, de leurs envies. Assis sur un banc dans un parc, il prend son temps pour regarder la diversité de la foule. Dans sa main, il tient son petit chiffon pour essuyer ses lunettes au cas où. Au cas où une brise déposerait une couche de poussière sur ses verres. On ne sait, jamais, hein ?

Il pense à sa femme, Maud, endormie sous les marguerites d’éternité. Elle vient parfois lui murmurer des mots doux dans ses songes. Il lui prend parfois de sourire à leurs amours passionnées, à leurs moments de tendresse. Non pas nostalgie mais pour tenir le fil de sa vie. Pour laisser éveiller ses sens, ses sensations. Il aime dire bonjour aux jolies filles et sentir leurs odeurs. On pourrait le traiter de pervers. Et pourtant, il n’a aucune envie d’aller plus loin. Il ne s’offusque plus pour cela. Cela ne sert à rien de rouspéter. On croira qu’il délire. Un début de démence sénile. Il sait bien qu’il a toute sa tête, bon sang de bonsoir. Pas sa faute parfois si des mots bizarres sortent de sa bouche sans autorisation.

Il aime bien rire. Tout seul même. Par hygiène mentale. Pour ne pas sombrer dans la dépression ou la folie. Alors une douce et saine folie où il pourra mourir heureux sans être gâteux ou légumineux. Il aime bien soigner sa barbe blanche frissonnante. Cela plait à ses petits enfants qui le voient deux fois par an. En été et à Noël. Le reste du temps, il s’occupe de son petit potager et d’aller visiter ses voisines aussi âgées que lui. Non, il ne va pas les draguer. Maud le comble toujours malgré son absence. Il va les voir pour maintenir le lien social. Il sait bien que la solitude tue et ne veut pas mourir seul. Son souhait, c’est de réussir sa mort. Être entouré !

Alerte à la joie! / Joy alert ! / Alerta a la alegria!

Ce matin, un grand éclat de rire s’est propagé dans toute la ligne de métro.

Nous ne connaissons pas le nombre de victimes contaminés avec rétro.

Au même moment, à l’arrêt de bus « Le pessimisme », Une profusion de joie

S’est emparé d’un groupe de jeunes. Ils se sont mis à embrasser leur entourage.

Nous ne savons pas pour le moment quel groupe revendique cet outrage.

Un vent de joie s’est mis à souffler dans les rues et ruelles de Grognon.

Les habitants ont été appelés à sortir et à ouvrir en grand leurs fenêtres !

Des odeurs de tristesse semblent disparaître au fil des échanges d’amitié.

La préfecture a lancé une alerte à la joie appelant la population à respirer.

Vigilance rouge pour la neige de plaisirs et d’envies de projets, de rêves.

Tout semble balayer le cynisme et l’hypocrisie. Une douce dérision

Semble alléger les poumons d’inquiétudes et de stress.

Une pollution de lucidité et de conscience risque de changer les regards.

Les symptômes seront la compréhension, l’écoute, l’empathie avec discernement.

Attention, cela entraînera une maladie incurable : La Vie !

Le prologue du rire

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Il suffit  d’un regard,

Un petit clin d’œil

Et un haussement d’un sourcil

Pour que ton visage devienne léger.

Ainsi que vient ton sourire

Qui a fleuri au cœur

De tes pensées ébréchées.

C’est ainsi que vient ton souffle

Pour dégager tes lourdeurs.

Au creux de ton ventre,

Une petite lueur surprenante

Te fait vibrer, frissonner de plaisir.

Tes cordes vocales frémissent

Pour expulser ton éclat de joie.

Je peux venir n’importe quand

A l’improviste pour t’envelopper

De mon parfum jubilatoire.

Ose m’accueillir à gorge déployés

Malgré les pleurs et le sang du monde.

Oui, il y a un temps pour pleurer

Mais aussi un temps pour rire

Permettant notre vie d’avancer

Et toujours d’espérer.