Vœux pour Noël

Que pourrais-je vous souhaiter à foison?

Beaucoup de rires et de joies dans vos regards

Des sourires à partager sans modération.

Des échanges fraternels sans fards.

A goûter chaque instant comme un cadeau,

De vous faire plaisir et faire des découvertes.

De faire le plein de nouvelles positives,

D’envoyer des mots à des amis lointains,

Juste pour se faire du bien et dialoguer.

De respirer loin de vos douleurs, de vos tracas.

De vous faire des cadeaux inattendus,

De vous laisser surprendre et d’oser.

Je vous souhaite de la complicité

Et d’entendre des mots doux, des mots justes

Des mots d’amitiés échangés et vrais.

Je vous souhaite de la simplicité dans les relations

Et de la chaleur dans les liens malgré tout.

Je vous souhaite de passer cette fin d’année le plus sereinement possible.

A quand la révolution ?

A quand la révolution ?

Quand je vois les injustices se multiplier autour de moi.

Quand je vois les médias marteler des mensonges, des faits divers vue que sous un seul angle.

Quand je vois la politique couper les vivres de la prévention spécialisé, des associations.

Quand je vois le pouvoir de certains riches écraser les plus démunis.

Quand je vois des migrants bafoués, humiliés par des forces de l’ordre, par les décisions préfectorales.

Quand je vois la haine, l’indifférence, la bêtise, l’hypocrisie régner s’immiscer dans les médias et les réseaux sociaux.

Quand lèverons-nous pour dire stop et pour mettre en avant une vraie justice sociale ?

Quand nous lèverons-nous pour empêcher les multinationales nous écraser par leurs orgueils, par leurs recherches du profit ?

Sérieusement, quand crierons-nous à force d’être soumis à l’austérité, à la loi du marché, à la loi du plus fort ?

Quand les mot « Solidarité », « Partenariat », « Partage des compétences », « Ecoute », « Respect », « Liberté » ne seront plus perçus comme des concepts de « bisounours » mais ancré dans la réalité ?

Comment faire en sorte que la colère, la rage devienne constructif et non point une façon de vouloir régler par la violence sur ce qui nous fait violence ?

Arrêtons de minimiser les heurts et malheurs ? Arrêtons d’être gentils ! Soyons vrais et sincères.

Que ce qu’il y a dans la tête puisse venir dans notre cœur, et mettre nos énergies en actes pour construire des liens durables, justes et porteurs d’espoir.

Encourageons les dynamiques locales.

Ne restons pas seuls avec nos colères et partageons nos idées, nos rêves pour des projets ancrés dans la réalité.

Sortons de ces sentiers malsains où on est porté par la mode, par une pensée unique.

Adoptons un regard plus juste, plus vrai dans la rencontre, dans le dialogue.

Pour ma part, je continuerai à écrire, à témoigner à travers les mots et les images.

Je continuerai à vivre des rencontres en essayant d’avoir le moins de préjugés possibles.

Je continuerai à vivre en ne subissant plus les injustices du système.

 

Je vous souhaite du courage dans tout ce que vous avez à vivre, à croire en vos rêves et en vos projets. La vie vaut la peine d’être vécue même si on n’a l’impression de ne voir que des inhumains.

Fugue d’un éducateur

Il pleut des trombes. Aucune inspiration de photo.  Je voulais vous partager le texte que j’ai écrit sur mon blog y a deux jours. »Apprendre à écouter ». Les stats ont explosés intégralement avec 5000 vues en une journée. Certains d’entre vous le connaissent.

Voici le lien et bonne lecture : https://apprendreaecouter.com/2015/09/11/la-fugue-dun-educateur/

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Une photo invisible du fugueur

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La curiosité d’Alberto ou la désobéissance civile

Piqué sur le vif, en regardant le journal, Alberto s’énerve contre ces immigrés qui envahissent le territoire. Il se réjouit des mesures préventives empêchant les étrangers de passer la frontière. Il ne pourrait pas rester chez eux, se dit-il. Alberto galère déjà pas mal à trouver un boulot. Il entretient comme il peut sa petite maison avec sa femme. Ils ont un petit potager ouvrier qui se trouve à 15 minutes à pied de chez eux, près d’une autoroute.

Un matin, au lieu de regarder les médias nationaux, il essaie de lire un autre type de journal. Comme ça, pour changer. Par curiosité. Non, pas par voyeurisme. Il ne souhaite pas se délecter des malheurs des autres. Il ne sait pas pourquoi mais il pressent que quelque chose ne tourne pas comme il se l’imagine. A cause de cette nuit. Il a fait un mauvais rêve. Alors, Alberto souhaite vérifier. Pour cela, il a besoin de recouper les informations ; Voir d’autres types d’informations. Et surtout de voir la fiabilité des informations. Oui, Alberto a une lucidité soudaine qui le surprend. Sa femme se demande s’il n’est pas malade. Il est tout calme son bougre d’homme.

Enfin, comme il a internet depuis peu, il tombe par hasard sur une vidéo sur Mare Nostrum. Sur le sauvetage des réfugiés sur les bateaux. Puis une autre vidéo sur la condition de vie des immigrés dans des centres de rétention. Enfin, il lit un témoignage d’un sub-saharien sur son parcours. Il est effaré et n’y croit. C’est aberrant. On ne peut pas vivre des choses pareils tel que se confronter chaque jour à la mort, à la soif, à la faim avec une peur qui vous tenaille jusqu’aux entrailles. Mais alors qu’est-ce qu’il les amène hors de son pays ? Est-ce vraiment le désespoir ? Ne serait-ce pas du courage et une volonté de vivre de vouloir s’échapper d’un monde où il risquerait de mourir à chaque instant ?

Alberto est ébranlé. Il perd un peu ses repères. Il se souvient de son père qui avait immigré d’Italie. Il ne souvient pas qu’il ait tant galéré. Il avait souffert mais vraiment autrement pour vouloir offrir une vie plus digne à sa famille, ses enfants. Alors pourquoi ces réfugiés n’auraient pas droit de trouver une meilleure vie ailleurs ? Chacun a sûrement des talents à donner, à offrir au pays qui l’accueille.

Puis Alberto pense aux gouvernements européens et africains. Quels sont leurs responsabilités dans les conflits qui secouent beaucoup de  pays. Quels sont les responsabilités des multinationaux qui maintiennent des injustices à n’en plus finir ?

Toutes ces questions en une journée. Alberto se sent épuisé mais changé. Sans parler à sa femme, il va voir une association qui s’occupe des réfugiés entre autres, la Cimade. Il découvre aussi l’existence de Coordination Urgence Migrants, Forum réfugiés, . Il est rassuré que des associations existent. Mais il pressent que cela ne suffit pas. Les jours passent et ressent le besoin d’informer, de sensibiliser les personnes.

Ce n’est pas parce qu’un étranger arrive qu’il va prendre mon boulot. Il a autant sa place comme je peux avoir ma place, se dit-il.

Sa femme a bien remarqué son manège. Un soir, elle l’engueule bien gentiment car Alberto est souvent en ville pour rencontrer des associations, pour donner un coup de main.

Et moi, qu’est-ce que je peux faire ? Lui lance-telle ?

Alors Alberto lui fait part de ses idées. Comme il est maçon et bricoleur, il souhaite construire des maisons assez simples, pratique pour les migrants de passage. Il avait repéré un champ en abandon. Il en avait parlé au vieux propriétaire qui est d’accord en échange de propreté, d’entretien du terrain.

C’est ainsi que les jours suivants, il construit un petit village, avec son réseau de voisins et des migrants qui sont partis prenant du projet. Au-delà de la loi parce qu’il n’ pas de permis de construire. Avec l’administration, cela aurait trop traîné. La solidarité et le partage prime pour que chaque réfugié retrouve sa dignité, en se sentant utile et reconnu tel qu’il est.

Alberto sent bien qu’il est hors-la loi mais la désobéissance civile devient nécessaire quand la loi est devenue écrasante pour ceux qui sont dans la misère. Il souhaite que la Loi serve plus les plus pauvres et moins les nantis. Trouver un juste équilibre.

Partage d’une lettre d’un sourd à un entendant

Bonjour à tous,

 

Au cas où vous ne le sauriez pas, j’ai écrit une lettre qui pourrait vous intéresser, si vous rencontrer un jour, une personne sourde ou malentendant comme moi. 😉

Lettre d’un sourd à un entendant

Belle soirée à vous et au plaisir de vous lire sur mon autre blog.

A très bientôt pour les photos.

Le partage, un vecteur de solidarité ?

Malgré la misère, la violence qui étouffe chacun à différents degrés selon son histoire, son vécu, son environnement, il existe des solutions. Des solutions pour un monde plus solidaire, plus humain.

Rien que ces mots peuvent énerver certains. Il est tellement facile d’envoyer aux orties des termes qui nous semblent venus venir du monde des bisounours. Au contraire, cela demande des efforts pour sortir de l’indifférence, de l’égoïsme, de l’orgueil, du rejet de l’autre.

Cela demande des efforts d’aller à la rencontre de l’autre, de l’écouter, de dialoguer sans jugement.

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J’y crois en ces solutions parce que je les aies vécus, expérimentés et vues.

Et quand on a fait cette expérience, c’est une bonne drogue qu’on ne peut plus s’en passer.

Alors, c’est quoi ?

Je dirai le partage. Oui, le partage des connaissances, le partage de nos vies, le partage de nos passions, le partage matériel ou alimentaire. On pourrait le tourner dans un terme plus professionnel : Le partenariat.

Le partage ne peut marcher que si elle est vécu sans l’intention d’écraser ni juger l’autre.

Bien sur qu’il y a le don mais le partage, n’est-ce pas un don réciproque ?

Un partage pour mettre l’homme au centre de notre quotidien et non l’argent. L’argent est nécessaire bien sur mais pas essentiel. Promouvoir l’autre et non le profit.

Partager du temps avec l’autre.

Partager un sourire ou bien un bonjour.

Partager une expérience professionnelle.

Partager un morceau de pain à ceux qui ont faim.

Partager dans un but de la rencontre, de reconnaitre l’autre à sa juste place.

Partager pour mieux comprendre l’autre et mieux s’entendre et s’écouter.

Partager, échanger un livre, un film qui nous as plu.

Partager, échanger des idées qui peut améliorer le quotidien.

 

Le partage demande du temps à le mettre en place.

Le partage est un vrai défi pour les politiques qui cherchent à prendre du pouvoir, comme ceux qui sont dans les médias et influencent la marche du monde. Heureusement qu’ils existent des hommes et des femmes qui se battent en essayant d’être intègres, d’être sincères dans leurs convictions.

 

Ne pourrait-on pas partager des solutions qui relèvent l’homme dans sa dignité dans les journaux à grands publics tel que Métro, 20minutes etc… Montrer que tout est possible malgré tout.

 

Voilà, je voulais vous le partager et l’écrire, et je continuerai !

Une joie contagieuse / Una alegría contagiosa / the contagious joy

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Il me semble que la Joie n’est pas complète si elle n’est pas partagée.

La joie peut être contagieuse si elle n’est pas insolente.

Je vous partage donc ma grande joie en toute simplicité.

Elle pourrait porter bonheur comme une étoile filante.