Chroniques d’un éducateur #9 La langue des signes, un outil de communication

Pour rappel, la langue des signes n’est pas ma langue maternelle. Tout simplement, parce que j’ai grandi dans un environnement entendant et j’ai suivi une scolarité ordinaire.
J’ai appris quelques bases de la langue qu’à partir de 15 ans, en cotoyant une association qui accueillait des enfants sourds et autres types d’handicap.
Je considère que je suis sourd appareillé oralisant et cela me convient parfaitement.

Bref, lors de ma dernière mission dans un foyer d’accueil médicalisé auprès d’adultes, j’ai eu l’occasion d’utiliser mon vocabulaire LSF (Langue des Signes Françaises) pour échanger avec un résident qui utilisait cet outil de communication. Il avait des problèmes neurologiques qui l’empechaient de s’exprimer. Il pouvait juste verbaliser quelques mots mais c’est tout. Il était entendant et il est devenu malentendant.
Quand j’ai commencé à échanger avec lui, il a beaucoup apprécié et surtout il en a bien profité pour me chambrer, et réciproquement. Au fil des heures, un lien de confiance s’était établit et n’hésitait pas à me sollicitait. (Un peu trop selon mes collègues).

Note : ces collègues ont cherché sur internet pour voir qui j’étais. Va falloir que je fasses attention à mes propos (ou pas).

Au moment du coucher, il avait un visage radieux et a pu me dire qu’il était content que je le comprenne et qu’on échange en LSF. Ce n’est pas dit comme ça mais cela ressemblait.

J’avoue que c’était satisfaisant de pouvoir échanger avec une personne dont, de premier abord, pouvait être difficile. Il semble important que les professionnels puissent connaitre les bases. Des bases pour répondre au plus juste aux besoins des personnes.

Je vous invite à voir quelques bases LSF dans la vidéo ci-dessous, réalisée par un acteur-mime renommée :


Il est bien clair que pour certains sourds, la LSF est leur langue, plus qu’un outil de comnunication.
C’est une langue à part entière, qu’elle a sa propre mode de pensée, sa propre grammaire.
C’est une langue qui s’apprend sur du long terme comme toute langue étrangère!
C’est beaucoup plus complexe que le simple vocabulaire LSF que je propose. Le Makaton, en gros!

Alors collègues du social ou médico-social, utilisez-vous la LSF comme outil de communication ? Ou bien d’autres ?
A vos claviers, je suis curieux de lire vos témoignages 🙂

Chroniques d’un éducateur #5 Masque transparent et idée reçue

Bonjour à tout le monde,
Après une semaine de vacances, j’ai eu mon premier entretien dans une famille pour une intervention en libéral. Je prends la suite d’une autre éducatrice. Comme c’est pour accompagner une jeune autiste et sourde, je me suis procuré un masque transparent et je pense que ça a beaucoup joué dans le premier contact que j’ai eu avec la jeune.
Un vrai challenge je me suis lancé pour faire cet accompagnement. Je me mettrai en lien avec son école spécialisé qui ne l’accueille que deux jours par semaine. Et par chance pour cette famille, la prise en charge est financée par une association. Ce qui me convient aussi car en effet, l’argent peut être source de tensions si les aides n’ont pas pu être obtenues.
Je prévois donc avec cette famille d’être deux heures par semaine puis trois heures selon les besoins de la jeune. Au niveau jeux, et outils de communication, la famille s’est bien fournie et c’est déjà un atout. Affaire à suivre donc mercredi pour mon premier vrai temps d’accompagnement du jeune.
Pour info, mon masque transparent ne fait pas de buée car j’ai mis du savon transparent. A l’intérieur bien sûr !

Je vous parlais d’idées reçues tenaces dans le titre. Tout simplement, parce qu’à la suite de mon entretien, je reçus un texto pour un remplacement dans un foyer pour adultes IMC (Infirmes moteurs cérébrales). Pensée qui m’est venue : « Ouh là, IMC = difficultés d’élocution. Etant sourd, je n’ai pas envie de me mettre en difficultés ». 30 minutes après, même texto. L’agence d’interim insistait dis donc. Et là, 10 minutes après, on m’appella pour une intervention dans la journée de 14h à 20h. Je répondis et à la suite d’un regard et d’un geste d’une amie présente à ce moment-là, j’acceptais la mission. (Quel geste ? Ce geste signifiant : « Money Money » avec la musique d’Abba).
Au final, arrivé au foyer, je fus surpris que 8 personnes sur 9 parlaient à peu près bien et je les comprenais. Ce qui était fort appréciable. Pour info, les seules personnes IMC que j’ai connu et côtoyés avaient des problèmes d’élocution. Cela a renforcé mon idée reçue, qui était bien sûr erroné.
Mon remplacement s’était très bien passé avec de bons moments d’échanges, de jeux et de rigolades avec des résidents.

Et cette semaine qui va suivre ? J’ai quatre jours de remplacements dans un IME que je commence à bien connaitre.
Le must ? Une météo printanière pour des trajets en vélo 😁☺️

Chroniques d’un éducateur #1

C’est avec grand plaisir que je commence mes chroniques d’éducateur, un métier que je reprends doucement après 9 ans de pause. J’ai déjà commencé des remplacements novembre et décembre, trois jours au total dans un IME avec des jeunes déficients intellectuels puis un foyer avec des adultes autistes.

Jeudi dernier, j’ai effectué un remplacement dans un foyer pour adultes autistes bien dépendants. De 14h à 22h, il me fallait les accompagner dans leur quotidien comme si c’était dans leur maison. Activités bien sûr mais limitées en raison du contexte sanitaire, mais aussi préparation du repas, linge, ménage avec certains qui étaient en capacité de balayer et mettre la table.
Comme j’atterissais auprès d’adultes que je ne connaissais pas, il me fallait improviser avec le soutien d’une de mes collègues. Cette dernière m’avait fait un panorama des comportements que chacun pouvait voir. Si cela pouvait m’éviter des réactions violentes et inattendues, c’était très bien. Et pourtant, je restais toujours vigilant et bienveillant quand l’un venait me parler sans cesse, ou bien l’une qui venait me toucher sans arrêt, l’une qui battait des mains et crier. Nous assurions une présence, et permettre à chacun de pouvoir calmer ses angoisses.
Je m’étais occupé aussi de mise en pyjama et changement de couche d’une résidente, puis rasage dans un autre résident. Dire qu’il y a quelques mois, je ne voulais pas m’occuper des toilettes car trop mal à l’aise face à la nudité. Etonnement, je fus serein et paisible dans ce que je devais faire.
Le seul truc notable qui aurait pu me chambouler, c’était à 20h30. J’étais seul avec les résidents depuis 20h. Certains étaient déjà couchés. J’étais en train de mettre en pyjama une résidente dans sa chambre, porte presque fermée. Quand soudain, un résident surgit et agrippa mon masque pour l’arracher, et me le donna. Et repartit aussi vite comme il était venu. Un « Ok, tout va bien » a résonné dans ma tête. Je finis ce que j’ai à faire puis allait voir le résident tranquillement. Il riait tout seul sur le canapé et quand il me vit, il murmurait : « Il faut pas mettre le masque ». Je le rassurais que c’était important pour les proteger du virus et que je pouvais comprendre que ce n’était pas facile de nous voir masqué (je ne l’ai pas dis mot pour mot comme ça mais l’intention y était). Le reste de la soirée s’est passé sans accrochages masqués.
Enfin, 22h, fin de la soirée et je rentrais chez moi qui était à 35 mn de voiture à travers la campagne. Une douce fatigue.

Dire que je ne me sentais plus capable de travailler avec un public ayant des troubles autistiques, suite à une très mauvaise expérience en 2011. On peut se surprendre et c’est tant mieux. Il faut se laisser le temps pour s’affirmer, avoir confiance et trouver une certaine paix dans son métier.

Fugue d’un éducateur

Il pleut des trombes. Aucune inspiration de photo.  Je voulais vous partager le texte que j’ai écrit sur mon blog y a deux jours. »Apprendre à écouter ». Les stats ont explosés intégralement avec 5000 vues en une journée. Certains d’entre vous le connaissent.

Voici le lien et bonne lecture : https://apprendreaecouter.com/2015/09/11/la-fugue-dun-educateur/

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Une photo invisible du fugueur

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Un projet de vie?

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Un projet de vie ?

J’ai l’impression que c’est un concept de professionnel. En soi-même, il me semble qu’on ne se pose pas cette question. C’est une question de culture et de milieu de vie, d’éducation.

Peut-on avoir un projet de vie quand nous sommes ballotés par la vie, quand on la subit. Je pense à certaines personnes qui sont dans la précarité ou bien, vivent des situations difficiles (ou pas).

Réfléchir à un projet de vie ? Ce n’est pas donné à tout le monde. Peut-être qu’on se le fait inconsciemment. Déjà enfant, nous le faisons : « Quand je serai grand, je serai maitresse ».

Mais c’est quoi exactement un projet de vie ? C’est se donner un but dans sa vie et se donner les moyens pour y arriver. C’est se sentir acteur de sa vie et que l’on peut influer sur notre avenir sur le présent. C’est pouvoir envisager ce que sera nos lendemains ? On les souhaite tout confort, ou bien être assisté, indépendant, être fonctionnaire ou non, être à la campagne ou en ville ?

Dans le cadre de l’accompagnement des personnes, comment faire en sorte que leur projet de vie soit la leur et qu’il ne soit pas plaqué sur nos attentes inconscientes ?

Un projet de vie, cela demande de la réflexion, de se connaitre et de connaitre un peu le monde qui nous entoure.

Est-ce un luxe de prendre le temps de savoir qu’elle est exactement notre projet de vie ?

Je dirais qu’elle est essentielle pour chacun si nous voulons nous épanouir dans un contexte qui nous convienne le mieux.

Je vous souhaite de prendre le temps et que vous puissiez réaliser vos projets, et pour ceux qui accompagnent des personnes, du courage et de la patience.

Journée (fictive) d’un travailleur social

8 h 17 : J’arrive au centre avec plus de retard que prévu à cause d’un foutu tracteur. Il me reste 13 minutes pour préparer la salle d’accueil pour accueillir mes petits jeunes enfants autistes. J’arrive dans le couloir menant à la salle. Il vient d’être nettoyé par la femme de ménage. Heureusement elle a ouvert les fenêtres pour que ça sèche plus vite mais ça sera vite sali. Cela fait des semaines que je lui demande de laver le couloir et la salle de groupe en premier. Mais non, elle n’en fait qu’à sa tète. Elle me voit, me salue, me fait un grand sourire. Je fais de même et lui souhaite une bonne journée.

8 h 28 : À peine fini de fignoler que j’entends une voix qui m’est bien connu : Félix. Il rentre en trombe et commence déjà à tout mettre par terre. Je le reprends avec douceur et fermeté. Je l’accompagne à l’entrée pour qu’il pose ses affaires, prenne sa photo pour le mettre sur le panneau de présence. Nous communiquons avec son classeur de PECS. Il ne s’en sort pas trop mal. Puis Calvin arrive en pleurant et vient se blottir contre moi. Sa mère, l’accompagnant, m’explique qu’elle a du confisqué son jeu électronique.

8 h 41 : mon groupe de 5 jeunes est enfin au complet se posant du mieux que possible sur un objet qui les stimule. Ma collègue arrive avec trois autres jeunes dont l’un, Firmin, a tendance à mordre et à taper tout le monde. Nous l’esquivons comme nous pouvons et essayons de le mettre dans un lieu où il sera en sécurité, pour lui et surtout pour les autres.

8 h 55 : Nous regroupons nos jeunes autour de la table pour préparer la journée. Dialogue en s’appuyant sur des photos d’activités et de personnes qui s’occupent des activités.

9 h 10 : Ma collègue Irma et moi-même prenons nos jeunes pour une activité particulière. Pour ma part, c’est peinture.

9 h 20 : J’essaie de rattraper Félix qui s’est fait la malle dans le couloir alors que les autres sont déjà dans la salle artistique.

9 h 26 : J’ai Félix mais Greg est parti entre temps pour aller aux toilettes. C’est un scoop pour lui car nous devons souvent le solliciter. Mais par contre, il risque de jouer souvent avec l’eau des toilettes. Je mets vite mes autres jeunes avec un pinceau et une grande blouse, avec des flaques de peintures sur chacun de leur feuille.

9 h 45 : Je vais enfin aller chercher Greg qui n’est pas revenu. Je le retrouve en train de jouer avec l’eau où il a fait son caca. Il y en a de partout. Et m… Je reste calme. J’en connais qui va être content de nettoyer tout ça. C’est bibi. Avec Greg, je vais chercher le nécessaire et le change entre-temps. Je n’ose pas imaginer ce que font les autres en peinture.

10 h 11 : Enfin tout nettoyé, tout propre, nous allons rejoindre les autres. J’entends des hurlements. Je fonce. Catastrophe. Tout est propre. C’est juste la petite Huguette qui s’est mis de la peinture sur ses chaussures roses de Dora. Elle s’agite dans tous les sens. Je l’amène dans la salle de décompression où un de mes collègues, Yvette se trouve.

10h18 : Rangement de l’atelier peinture pour pouvoir aller souffler en récréation. J’aide Firmin à ranger et d’un seul coup, me mord le bras. Une envie subite me prend de lui gifler mais je me contiens et respire. Douleur au niveau de ma chair bien sensible près du poignet.

10h28 : Récréation. Tous les jeunes ont mis leurs affaires pour aller dehors. Je surveille les plus dangereux et en même temps les plus vulnérables face à ceux qui sont les plus dangereux. Il me semble que je m’embrouille déjà.

10 h 38 : Greg joue au ballon avec Irma, une des éducatrices. Puis j’entends : «  Arrête de faire à l’imbécile » à Calvin qui secoue sa tête dans tous les sens. C’est encore Irma qui emploie un langage très très déplacé, même aberrant. J’aimerai bien lui foutre des baffes mais non, entre collègues, il faut être calme, courtois, poli pour ne pas contaminer le groupe.

11 h 00 : Fin de la récréation. Nous faisons rentrer tous les jeunes. Une manque à l’appel. C’est Huguette qui contemple ses chaussures roses à l’ombre d’un mur décrépi.

Chacun prend ses jeunes selon ses activités. Pour ma part, c’est temps éducatif avec Firmin. C’est idiot comme terme puisque tout est éducatif dans les ateliers, les temps de repas, etc…. Firmin est un fan de puzzle. Il peut faire des puzzles de 1000 pièces. Mais là, j’essaie de l’initier à la photo et surtout pour qu’il voit son visage. Il prend énormément de plaisir.

12H00 : Après avoir rangé l’appareil photo et divers objets que Firmin a mis en vrac, nous rejoignons les autres au self pour le repas.

13h00 : Le repas s’est passé sans trop de problèmes, a part Gaby s’est a mis sa tête dans le plat de purée. Mais sinon tout va bien.

13 h 16 : Tout le groupe est réuni dans la salle de groupe. Ils sont calmes à leur manière. Pour moi, c’est calme. Je suis assez content de la matinée malgré tout.

13 h 26 : Une de mes collègues, Guinguette, arrive pour prendre le relais d’Irma. Soudain, Greg se fâche et pique une grosse colère. Je l’emmène avec moi dans la salle de décompression où il y a une grande piscine à boules qui peut le calmer. Et là, j’entends Mistinguette : « Et bein, on va passer une après-midi mouvementé. » Là, j’aurai envié d’un bazooka pour la disperser aux quatre coins de la terre. Mais non, cela se fait pas entre collègues. On reste courtois et poli pour ne pas….. bref.

13 h 37 : J’entends Guinguette engueuler un jeune. Je soupire discrètement. Greg, m’ayant vu, prend ma main droite et le pose sur sa joue gauche. Touchant mais je me reprends.

14 h 00 : Notre chef de service passe alors que j’étais en train de gronder avec tact Calvin qui se tapait. Et là, Le manitou reprend en tapant sur la main pour lui dire que ça ne se fait de se faire mal. Je respire très fort et ne dit rien. Mais je sens que ça bouillonne à l’intérieur de moi.

16 h 00 : J’ai passé un temps de musique agréable avec trois des jeunes. Ils se sont déchaînés sur les tambourins, les triangles et avec du rythme en plus. Ils ont énormément progressé. Nous allons goûter. J’étais passé voir Mistinguette à son atelier cuisine. Elle a tout fait à leur place et a empêché Huguette de lécher le chocolat qui restait dans la casserole.

16 h 35 : Les premiers parents arrivent pour aller chercher leurs mômes.

16 h 45 : Mistinguette est parti avec sa grosse camionnette pour ramener quelques jeunes chez eux.

17 h 00 : Il reste encore Félix qui s’agite, impatient. Je l’emmène dans la cour où il sautille autour du toboggan.

17h10 : Félix est parti avec son père sur une grosse side-car. Et moi, je vais enfin vers ma voiture, en sautillant.

 

Les risques du métier du travailleur social

Les risques du métier du travailleur social

–        Troubles de cécité, à force d’observer, de jongler entre la nuit et le jour.

–        Troubles de l’audition, à force d’entendre crier à longueurs de journées

–        Troubles du mimétisme, à force de voir tes jeunes ou ceux que tu accompagnes marchant de façon bizarre.

–        Troubles de langage, à force de répéter mille fois les mêmes choses, de modifier tes phrases pour mieux être compris.

–        Troubles schizophréniques si l’on n’est pas cohérent avec soi-même et les autres, et qu’on mène un double-jeu.

–        Troubles de tremblements, à force de boire du café ou de l’alcool pour tenir le coup

–        Hématomes, contusions à gogos pour les coups que tu te prends

–        Tatouages permanents avec les griffes et morsures de tes jeunes autistes ou déficients lourds.

–        Céphalées ou migraines permanentes à cause des réunions à gogo, des promesses non tenus, des paroles en l’air. (Pour les incultes, Céphalées sont des maux de tête).

–        Usure des pieds à force de courir dans tous les sens

–        Taux de cholestérol très élevé à cause du sucre que l’on prend à outrance pour le tenir le coup.

–        Cancer du poumon pour les paquets de cigarettes fumés par toi-même, ou par tes collègues ou dans ton travail.

–        Arthroses pour le nombre de dossiers, de projets que tu as rempli(e).

–        ….

 

Toujours aussi partant ?

(J’entends un grand oui en chœur)

 

( Texte écrit en 2013)

Boite à outils du travailleur social

        Téléphone portable, avec répertoire des contacts nécessaires dont le samu… on ne sait jamais

        Pansements, cotons et alcools pour soigner petits et gros bobos.

        Un micro HF pour moins tendre l’oreille et écouter de manière confortable

        Un crayon et bloc notes… pas la peine de dire pourquoi, hein ?

        Une canne à pêche pour attraper les gamins ou les adultes fugueurs… ah non, cela ne rentrera pas dans la boite à outils

        Un couteau suisse évidement pour des réparations de dernière minute (Bricolage, voiture qui tombe en panne)

        Une gourde d’eau ou un thermos de café pour se déshydrater et tenir jusqu’au bout de notre intervention.

        Des baskets inusables pour pouvoir courir dans tous les sens

        Un coussin transportable pour nos pauvres fessiers lors des réunions d’équipe, des réunions institutionnels, etc.

        Un petit mémo des sigles au cas où on aurait un trou de mémoire.

        Un télécommande pour faire baisser le volume des personnes qui hurlent à longueur de journée.

 

                                               Tout cela dans un sac à dos aux multi-poches, aux tissus indéchirables, imperméables.

Avec, en bonus : Un masque de cire reprenant exactement la forme de votre visage avec un grand sourire :

Souriez même si vous êtes déprimé.

 

La boite à outils vous est offerte*

 

sous conditions : paiement d’une somme de 1.152.145 euros soumis à la TVA.