Souvenirs de théâtre

En soutien avec tous mes amis et toutes amies artistes, je ressors quelques photos où j’ai eu l’occasion de jouer sur scène : (Attention, photos inédites :-D)

Barbe-Bleu dans Shakespeare à dormir debous avec le Théâtre de Bulle. Pas trouvé de photo où j’étais sur scène! en 2018
Dans le rôle d’Hermocrate dans la Colonie de Marivaux, avec la Compagnie « Les 400 coups » à Brignais, en 2017
« Milux » Clown avec la Compagnie « Le Voyageur Debout » en 2010, je crois !
Spectacle clown en solo en 2009 « Pierrot et la symphonie psalmodique »
Seul sur scène « Le bruit du silence » en 2004 à Nantes! Oui, c’est collector, je sais 😀

Et le dernier, c’est le plus récent !

C’est lors de la première de ma conférence-théâtralisée « Au secours, j’ai un collègue sourd », le 5 juillet 2018 , au Complexe du Rire à Lyon. Merci Talenteo pour cette aventure! Et bien sûr Laurent Lacroix d’Evedia pour m’avoir aidé à la mettre en scène

Lettre à une grand-mère

Dans le cadre de l’opération 1lettre1sourire pour une personne âgée dans un EHPAD que je ne connais pas :

Très chère madame,

Voici quelques mots, bien que je ne vous connaisse point.
Des mots pour vous remercier largement avec appoint.
Merci pour ce que vous êtes, votre sourire intérieur
Qui est votre souffle apaisante, guérisseur.
Même si je ne vous connais pas, je vous aime
Et je vous offre ce modeste poème.
Ma fille rit. L’entendez-vous par-delà les murs ?
On peut l’entendre vibrer dans un murmure.
Voyez-vous les fleurs qui respirent, inspirent ?
Leurs odeurs se faufilent pour vous maintenir.
A travers les carreaux, je vous envoie un bonjour
De tous nos délicieuses années, tendres jours.
Merci pour tout ce que vous avez produit
Tout ce que vous avez semé, entrepris.
Merci pour vos larmes d’amour, de tendresse,
Pour vos moindres regards, vos caresses.
Tout ce qui a été visible ou invisible.
Je vous souhaite encore de l’imprévisible
Pour rayonner vos journées particulières
En ces temps difficiles, singulières.
Bon courage à ceux qui vous entourent
Et prennent soin de vous sans détours.
De tout coeur avec vous,

Alsace (102)

Journal d’un confiné #12

La persévérance et la patience portent du fruit.
Quand le silence vient, ça fait un délicieux bruit.
(Toi, tu as bu de la bière ou de l’hydromel !)
Le confinement nous fait vivre l’essentiel
Quand certaines conditions sont réunies.
(C’est évident, d’autres ont des petits nids !).
J’envoie des ondes positives à ceux qui galèrent
Dans la solitude ou dans une ambiance scolaire.
(N’oublie pas ceux qui sont sur le terrain).
Bien sûr, soutenons-les avec des tambourins,
Qu’ils aient une vraie reconnaissance politique !
(Pas seulement des mercis, une vraie logistique!)
N’oublions personne pour plus d’humanité
Que l’argent serve à la solidarité, à la dignité.
(Dans tes rêves, mais oui faut y croire et se battre)
Rendre service, cela ne doit pas nous abattre
Mais relever ce qui fait sens en nous, le plus juste.
(Que ce ne soient pas les mêmes qui dégustent)

Hier soir, comme chaque soir depuis jeudi dernier,
J’ai fait du balafon sur ma terrasse !
En voici une démonstration : (Avancez un peu la vidéo pour m’entendre jouer 😉 )

 

 

Besoin de soutien pour mon deuxième blog!

Bonjour à vous tous, chers amis blogueurs,

J’ai besoin de votre soutien pour mon deuxième blog consacré aux témoignages:

http://apprendreaecouter.com

Vos retours, critiques me permettront d’avancer et de peaufiner les rencontres que je ferai, pour retranscrire ceux qui veulent se faire entendre, témoigner malgré leur anonymat. Si vous pouvez, partagez autour de vous. Un grand merci d’avance.

Demain, un premier témoignage paraitra. Suspense donc!

T’entendre ( vers le Burn-out?)

Je vois que tu es épuisé.

Tu t’énerves pour des broutilles.

Tu oublies l’humain

En posant tes actes de soins.

Tu t’embrouilles dans tes pensées.

Tu es à la limite du burn-out.

Et pourtant tu adores ton métier.

Tu enchaines tes heures de garde.

Tu serres les dents.

Tu figes ton visage.

Jusqu’à quand tiendras-tu?

Je t’interpelle naïvement

Je fais un peu l’idiot.

Je dis que je vois ta fatigue.

Un miroir se brise.

Et les blagues fusent.

Des mots sont expulsés de ton coeur.

Un sourire irradie ton visage.

Ton regard commence à briller.

Tu te sens soulagé, écouté.

Je comprends et j’entends ton épuisement.

Je te soutiens. Nous sommes du même bord.

Nous travaillons avec l’humain.

Ensemble, même si on ne se reverra pas,

Nous pouvons avancer, soutenu

Dans notre combat de tous les jours

En n’essayant de ne pas s’oublier.

Je sais que ce n’est pas facile.

J’ai connu ces heures où l’on enchaine

Sans pouvoir souffler, ni respirer.

J’ai connu ces moments où l’on croise

Des personnes qui nous redonne courage.

Alors ne baisse pas les bras

Sachant que tu n’es pas seul,

Qu’il y aura toujours quelqu’un

Quelque part pour t’écouter,

Te comprendre et te soulager.

Rie encore un bon coup

Et alors, tu peux continuer à vivre ton boulot

Sans perdre ta tête, ton âme et ton cœur.

Courage à toi, médecin de passage.

Courage à toi collègue du social.

Courage à toi qui travailles pour l’homme.

Et même à ceux qui travaillent dans d’autres domaines.