La journée fut intense en trac surtout que j’ai préparé mon petit bilan sur Canva, avec mon portable.
Dans l’après-midi, des jeunes des ateliers de théâtre ont présenté leur travail dans l’auditorium. C’était bien joué ! Et ils sont repartis !
Puis à 18h, 25 personnes ont assisté à ma dernière représentation de mon périple.
Des personnes venus à travers mon réseau LinkedIn et quelques professionnels de l’établissement.
J’ai beaucoup apprécié les échanges dont voici certaines questions :
Quel est ton identité ?
Penses-tu que la recherche médicale peut encore faire de gros progrès pour réparer l’audition ?
As-tu déjà utilisé ta surdité pour ne pas entendre des choses désagréables ?
J’avoue que j’aurai aimé avoir plus de monde pour fêter la fin de mon périple. Faudra que je prévois une soirée pour. Les lyonnais, je suis preneur d’idées 😋
Et voilà ! Je vous tiens au courant pour la suite comme mon carnet de bord et peut-être un autre projet d’ « en selle pour s’entendre » en 2024 !
Déjà j’ai accompli ma mission ! Je suis bien allé au bout en vélo 💪
Merci au camping Ile Mouchet pour leur accueil
J’étais parti vers 7h30 et j’ai pris largement mon temps sur les 40 dernières kilomètres.
Oudon
J’ai pris l’occasion de discuter tout en pédalant avec un couple de cyclistes suisses. Ils étaient parti du Jura suisse et allaient à Morlaix. L’un en vélo classique et l’une en vélo électrique.
Ils ont continué leur route pendant que je faisais des pauses pour contempler le paysage 😋.
A 3 kilomètres de Nantes, une camionnette noire s’était garée sur la piste. Et bêtement je suis derrière pour la contourner.
😱
Il a reculé et j’ai pu l’esquiver de justesse. J’ai engueulé en douceur le chauffeur. Plus de peur que de mal.
Enfin je suis bien arrivé à Nantes ☺️
Mais il me fallait faire encore 8 km pour rejoindre mon partenaire à Vertou aux Hauts Thébaudières. Sur la route, un bus m’a frôlé et j’ai failli tomber. Une conductrice derrière m’a réconforté. 🥺
Bref, j’ai pu arriver sain et sauf, en entier 😅 Douche, repas et bonne sieste dans un logement de l’établissement.
Mon partenaire m’a amené sur Nantes pour jouer dans une salle devant de conférences devant des professionnels. Hélas, personne était venu. Gros couac.
Mon partenaire était très vexé et pour ma part, bien sûr très déçu, J’ai pourtant vite relativisé et je l’ai pris à la rigolade. Demain, on aura du monde et on va continuer à communiquer !
Pour se consoler, il m’a incité à prendre une bière.
Je vous ferai un vrai bilan de mon parcours vendredi, après ma dernière représentations demain soir à 18h aux Hauts Thébaudières, ouvert à tout le monde bien sûr, n’est ce pas ? 😁
Avant de repartir d’Angers, j’ai passé un très bon moment de retrouvailles avec un très bon ami, un ancien de la La DCC – Délégation Catholique pour la Coopération.
J’ai découvert de beaux lieux jusqu’à Ancenis, plus précisément des ruines de mine de fer de Montjean sur Loire ou la pierre de Bécherelle.
Pierre de Bécherelle Ingrandes
J’ai juste eu droit à une grosse montée que j’ai faite en partie en poussant le vélo 😋. Fallait que je me préserve.
J’ai échangé avec deux cyclistes !
L’un en roulant côte à Côte ! Un jeune trentenaire qui allait jusqu’à Nantes ce soir.
L’autre, un jeune senior de 79 ans qui faisait Nantes -Saumur en trois jours 🤪.
Bref, pour échanger, je saisis toujours une occasion quand une personne est à l’arrêt et en lui demandent s’il y avait besoin d’aide, on sait jamais !
Saint Florent le vieil
Les quinze dernières kilomètres furent le plus durs car mes maux de ventre étaient revenus. Je roulais sur des chemins toutes crayeuses, blanches et poussiéreuses.
Je pensais complètement à autre chose pour oublier les douleurs.
Après 63 kilomètres, j’étais enfin arrivé au Camping Ile Mouchet avec un super accueil de la patronne. Douche et sieste dans une cabane en dur.
Pas de pot, le snack était fermé donc rien mangé jusqu’à 19h 🤪, à part des fruits secs et une glace !
Avant le spectacle, j’ai été rejoint par l’association L’art du lien.
Au niveau public, il y a eu 20 personnes sous un chapiteau ! Le vent faisait pas mal claqué la toile.
Bref, tout s’était bien passé sauf que 5 minutes avant la fin, j’étais tombé en panne de piles. J’ai fini dans le silence complet.
Heureusement j’avais une pile de rechange en « coulisse ». Nous avons pu échanger par la suite.
Quelques questions ?
Comment avez-vous éduqué votre voix ?
Comment se passait trop travail en Ehpad ?
Tous les sons possibles à entendre ?
Bref, ce fut bien sympathique ! Et j’ai fini ma soirée avec l’asso avec mon panaché !
Demain, dernier jour de vélo direction Nantes !
Et notez bien ma dernière représentation à Vertou aux Hauts Thébaudières à 18h le jeudi 1er juin.
Je te laisse avec 6 points : Je me base selon mes expériences!
🧘♂️ Avoir un lieu calme pour se concentrer
🤗 En cas de retard, rester calme
🎤 Etre au point au niveau matériel genre le micro-casque bien branché
💨 Respirer et se visualiser sur scène pour se rassurer
🕯 Mettre une lumière intérieure, un sourire dans son ventre
➰ Se refaire un rappel : . Parle distinctement . Bien regarder le public avec bienveillance . Du rythme et bien varier ta voix, en la posant ! . Ne te laisse pas déconcentrer par les bruits parasites . Incarne ce que tu dis. . Oublie tout et fais-toi plaisir !
🏃♂️En tout cas, fonce avec tout ce que tu es. Sur un malentendu, ça peut marcher.
As-tu d’autres trucs que j’aurai oublié ?
Oui, écouter le public bien sûr et s’adapter en fonction ! Mais encore ?
Hier à 17h, Un public de 80 personnes m’a accueilli chaleureusement, de 8 ans à 88 ans ! C’était à l’Arbresle dans le cadre du festival des conférences gesticulées, organisé par la MJC de l’Arbresle.
Il y avait même des jeunes adultes d’un foyer de vie qui était venu.
Sur scène, je me suis régalé. Je me suis dépassé après m’être pris une journée de pause dans la nature.
Après un temps d’apéro, nous avons échangés au moins 30 mn. Des questions concrètes ont posés par des enfants : – Comment fais-tu pour entendre là sonnette, le four ? – As tu eu des amis quand t’étais jeune ?
Puis d’autres questions plus poussées : – Que pensez-vous du marketing autour des appareils auditifs pour les personnes qui deviennent sourds ? – Est-ce que vous entendez votre voix ? – Avez-vous compensé sur d’autres sens ?
Bref, j’ai pris du plaisir et j’ai répondu sans tabou, par moments, j’ai dû faire répéter plusieurs fois. Cela a bien faire rire et les personnes ont vu ma réalité de sourd 😅 lors d’un dialogue.
A la fin, une ado s’est prise en selfie avec moi et une maman sourde m’a chaleureusement remercié car elle s’est reconnu et senti moins seul.
Je profite maintenant d’un repos bien mérité en attendant ma prochaine date qui sera à Bègles le 20 janvier. (Si la grève et la météo n’auront pas ma peau d’ici là)
De l’audace, toujours de l’audace ! Aujourd’hui, ça a payé !
Ce matin, en un seul coup de téléphone et quelques échanges de mail, une étape est prête à m’accueillir! En plus, dans un château !
Mon projet avance petit à petit. Mon spectacle se peaufine pour être prêt le 14 janvier, lors de ma première représentation à L’Arbresle.
Pour la fin janvier, j’espère boucler toutes mes étapes pour lancer ma crowfunding en janvier. Je sais que je peux compter sur toi pour être mes premiers ambassadeurs.
C’est mon grand défi de 2023, il est vrai. Le fait de pouvoir allier le défi sport, la solidarité avec La pause Brindille et bien sûr la sensibilisation avec mon spectacle sur la surdité.
Voici mon carrousel qui te présente un peu où j’en suis.
Va falloir que je me fixe un calendrier d’entrainement sportif parce que là, ça laisse à désirer.
Etre conférencier, c’est un métier. Comédien aussi.
Ce n’est pas seulement être sur scène. Il y a toute la partie de l’iceberg derrière.
L’écriture tout d’abord. Choisir ses mots, les tournures de phrases. Comment dire avec justesse ce qui nous fait vibrer Trouver les transitions entre chaque partie de son discours, de son jeu.
Puis vient les répétitions. C’est la partie la plue ardue. Ce matin, j’ai répété une partie de mon spectacle avec mon coach artistique Laurent Lacroix.
Cela a été rude pour reprendre chaque posture, déplacement ou pas. Revenir à une partie du texte qui n’est pas satisfaisant. Repartir sans trou ni même avoir un fou rire car je me suis planté sur une phrase qui n’avait rien à voir.
Répéter jusqu’à trouver la bonne attitude, le bon tempo dans la voix. Et cela peut durer un certain temps parfois.
En visionnant l’extrait, je me rends bien compte des progrès à faire, sur les déplacements, mon phrasé. Bref, j’ai hâte de te montrer un rendu le mieux possible! 😋
Après les répétitions. C’est la communication sur mon travail. Faire la promotion, se faire connaitre. Un travail de longue haleine.
Ensuite, c’est le travail de négociation. Discuter du prix, des conditions de travail.
Enfin, il y a la gestion du trac avant chaque début de représentation. Se recentrer pour ressortir tout ce qu’on a dans ses tripes et faire passer le plus justement le message à transmettre au public.
Sur scène, c’est le paradis ou quelque chose qui se ressemble. Je me donne complètement. Une folle énergie.
Pour finir, dans mon travail, je me rends encore plus disponible pour les questions-réponses.
Bref, ma vie de conférencier-comédien, ce n’est pas qu’être sur scène !
Tout cela grâce aux ondes positives que j’ai eu dans mon entourage.
Pour la première partie de Karim Duval à l’Espace Eole de Craponne.
J’ai gouté le silence de la salle, avant l’entrée du public.
Un temps de respiration, de me visionner sur scène face à une salle comble.
J’ai été très bien accueilli par l’équipe de l’Espace Culturel Eole – Cinéma à Craponne. Nous avons pu faire quelques réglages sons pour être sûr.
Je m’entendais clairement avec la puissance de l’acoustique et ce fut très agréable.
10 minutes avant le début du spectacle, j’étais dans les coulisses pour sentir l’ambiance, le brouhaha, les rires. Puis j’ai éteint mon appareil pour me relaxer 5 mn à fond, mes pieds bien ancrés dans le sol.
Avant de me lancer, un gros check avec Karim pour s’encourager.
Après que l’on m’ait annoncé, je suis parti sur scène.
J’ai entendu clamer au loin mon prénom.
Il y avait quelques personnes qui me connaissaient.
Joie encore plus forte.
Je jouais mon micro-spectacle avec sérénité et plaisir.
Après une boutade, je fus applaudi. J’ai été surpris. J’ai attendu un peu et j’ai repris avec encore plus d’envie, d’énergie.
J’ai entendu rire et c’était très agréable de les entendre.
Quand j’avais fini de ce que j’avais à dire, j’étais heureux !
J’ai pu remercier et annoncer mes prochaines dates.
Mon passage a beaucoup plu selon les applaudissements.
Enfin, j’ai lancé un « Restez tout ouie, place à Karim Duval »
Son spectacle a été un bijou d’humour, bien tranchant et bienveillant sur la génération Y puis aussi un peu de tout finalement.
Le public s’est régal.
Je l’ai bien entendu avec les éclats de rire tous les 15 secondes au moins en moyenne.
Merci à NATHALIE GANDELIN pour la photo et qui était présente dans la salle.
Merci à LADAPT de m’avoir invité à vivre cette extraordinaire expérience ! Merci Caroline LE FLOUR Merci au Théâtre de dix heures pour leur accueil et leur excellent régisseur Abou !
6 mn de plaisir sur scène, à interagir avec le public, à les entendre rire. Si, si je vous assure, j’ai bien entendu rire. J’ai beaucoup apprécié la présence de deux de mes amis. Cela m’a beaucoup aidé et à faire des clins d’œil dans mon texte. Les personnes qui ne me connaissaient pas ont été ravies et m’ont félicité à la fin.
Pour le Spectacle de Caroline LE FLOUR: « La Chauve sourit », j’en ai pleuré de rires et d’émotions ! Un bon moment sur un sujet aussi grave que le cancer ! Des femmes qui avaient eu le cancer étaient là à écouter Caroline. Elles ont beaucoup ri. Ce fut jouissif ! Du bonheur !
Bingo! Mission réussie ! Sensibiliser sur un thème sérieux et en rire, c’est un bon cocktail !
Hâte de peaufiner mon texte, l’approfondir et jouer sans cesse, pour le plaisir de faire rire et sensibiliser !