Journal d’un confiné #15 Ras-le-bol

Ce matin, un grand ras-le-bol
J’essaie de trouver des paraboles !
(Ta fille a des images, je crois !)
Mais non, j’aimerai m’exprimer
Avec des analogies pour ne pas déprimer.
( C’est autorisé aussi de faire la tronche)
Il n’y a rien qui me bronche.
J’en ai marre des lâchetés politiques.
(Tu nous fais un cri apocalyptique ? )
J’en ai marre du confinement
sans qu’il y ait de sens, vraiment !
(T’es un expert en la matière ?)
Non, c’est ce qui me désespère.
Je me documente, je m’informe.
(En vérifiant tes sources, conformes!)
J’ai envie de m’aérer la tête,
Courir sans but, sans quête.
(Utilise sans fin ton imaginaire)
Je regarde ce ciel bleu d’azur
Pour m’envoler, une vraie césure !
(Tu divagues, mon vieux)
J’ai hâte des jours pluvieux
Pour compter chaque goutte.
(Pour passer le temps ? Ridicule !)
Je songe à mon véhicule
Qui prend racine et fleurit.
(Vivien, t’as fini ton pitrerie ? )
J’avise mes murs à colorier
de milles lauriers.
(ça y est, on t’a perdu ! Allo ?)
Tout va bien, je révasse!
Point je ne trépasse.

Continuons à être solidaire!
Ne laissons pas notre colère passer à la haine.
Ni à la méfiance et aux gestes inconsidérés.
Vraiment pleins de courage !
De tout coeur avec vous!

_DSC0459
Nigelle de Damas

Journal d’un confiné #12

La persévérance et la patience portent du fruit.
Quand le silence vient, ça fait un délicieux bruit.
(Toi, tu as bu de la bière ou de l’hydromel !)
Le confinement nous fait vivre l’essentiel
Quand certaines conditions sont réunies.
(C’est évident, d’autres ont des petits nids !).
J’envoie des ondes positives à ceux qui galèrent
Dans la solitude ou dans une ambiance scolaire.
(N’oublie pas ceux qui sont sur le terrain).
Bien sûr, soutenons-les avec des tambourins,
Qu’ils aient une vraie reconnaissance politique !
(Pas seulement des mercis, une vraie logistique!)
N’oublions personne pour plus d’humanité
Que l’argent serve à la solidarité, à la dignité.
(Dans tes rêves, mais oui faut y croire et se battre)
Rendre service, cela ne doit pas nous abattre
Mais relever ce qui fait sens en nous, le plus juste.
(Que ce ne soient pas les mêmes qui dégustent)

Hier soir, comme chaque soir depuis jeudi dernier,
J’ai fait du balafon sur ma terrasse !
En voici une démonstration : (Avancez un peu la vidéo pour m’entendre jouer 😉 )