En soutien avec tous mes amis et toutes amies artistes, je ressors quelques photos où j’ai eu l’occasion de jouer sur scène : (Attention, photos inédites :-D)




Et le dernier, c’est le plus récent !

En soutien avec tous mes amis et toutes amies artistes, je ressors quelques photos où j’ai eu l’occasion de jouer sur scène : (Attention, photos inédites :-D)
Et le dernier, c’est le plus récent !
Ce week-end, j’ai eu le plaisir de rependre l’expérience du clown. Cela faisait pas mal d’années que j’en avais plus fais. Et pourtant un ami, professeur clown, avait murmuré à ma bonne oreille : « Ne lâche jamais ton clown ».
Pas le clown que l’on voit dans les films d’horreur, ou bien l’idée qu’on fait le clown pour faire rire. Point du tout, être clown….. c’est être humain puissance 10 ou même 100! Etre clown, c’est pouvoir jubiler sur ce qui advient, de goûter chaque instant sans que le mental parasite ce qui convient de faire ou pas. En fait, le mieux, c’est de l’expérimenter.
J’aimerai vous parler surtout comment j’ai vécu un moment de la journée d’hier. Je devais passer en solo.
Bref, nous devions être face au public (les autres stagiaires) et présenter un chant, ou une poésie, ou un numéro circassien, ou bien faire peur en faisant bouh.
En attendant mon passage, j’avais la trouille. Une peur immense d’échouer, de pas savoir quoi faire. Un vide se créait en moi. Même si ce n’était pas la première fois que j’en faisais. Puis est venu le temps d’y aller. Je m’étais mis derrière les rideaux. Et là, j’ai décidé de vivre avec ma peur. D’y aller avec mon émotion du moment. En mettant le nez, mon clown a gouté chaque geste, en buvant le regard du public, et vivre avec le public, s’appropriant des accidents comme des cadeaux.
C’est impossible de vous raconter ce qu’a fait mon clown. J’ai jubilé, incroyablement jubilé. Au fond de moi, un grand sourire se déployant au fur et à mesure. J’ai pu exploiter ma peur pour « réussir ». L’avantage est que le public était très bienveillant. Le clown est au service du public.
Après cette expérience, j’ai essayé de faire le parallèle sur la vie quotidienne. Comment je peux utiliser ma peur pour aller vivre des projets malgré tout ?
J’invite vraiment chacun d’entre-vous à vivre l’expérience du clown, de découvrir votre clown. On peut explorer des univers inattendues, insoupçonnables.
Alors merci à ceux qui œuvrent pour faire émerger chacun de nos clowns.
Dernier mot: il n’est jamais trop tard pour le découvrir!
Quelques livres à découvrir :
Et une vidéo à découvrir : (Patinage clownesque)
C’est rare que je mette un portrait.
Mais je voulais vous inviter à la joie.
Malgré ce que nous vivons chacun.
La joie des petits riens au quotidien.
La joie des rencontres.
Osons la joie malgré tout.
La clown, c’est Zoé l’élastique de Vivre aux Éclats, pour intervenir auprès des hôpitaux et centres pour enfants porteurs d’un handicap.
Bonjour à vous tous,
Voici des bonnes nouvelles que je voudrais vous partager:
– Aujourd’hui, 376 des 751 députés se sont engagés à mettre la lutte contre l’extrême pauvreté à l’agenda de l’Union européenne au cours des cinq prochaines années de leur mandat notamment à travers des investissements soutenus dans l’agriculture, la santé et l’énergie et en améliorant la transparence des gouvernements et des entreprises. ONE
– Le week end s’annonce chaud et ensoleillé pour une grande partie de la France.
– Les séchoirs à poisson qui changent la vie des Burundais – National Geographic
– Le feu ne s’est pas déclaré hier soir… (accent québécois) – Pascal Babin
Voici les contributions des supers amies bloggeuses:
OPERATION BONNES NOUVELLES! Journée des Bonnes Nouvelles! Que des Bonnes Nouvelles! De Catherine
Opération Bonnes nouvelles! Le retour de Blueedel
Et une photo pour la route journalière:
Du 5 septembre au 7 septembre, les clowns de Vivre au Éclats ont fait leur apparition au parc de la tête d’or au zoo, dans le cadre de l’opération « Achète un clown ».
Venez les soutenir!
Voici la série de photos en couleurs et la prochaine en noir et blanc ( enfin presque)!
Bonne tranche de rigolade et d’émotions!
Même jour
C’était trop bien Papa ! Ils m’ont trop fait rire surtout le professeur Hopopop avec sa petite barbiche et son air savant. Ah si tu avais entendu comme il parlait ! Il était trop drôle. Puis le deuxième, c’était une clown. Zoé’lastique. Elle faisait des acrobaties de ouf et faisait des pouêt-pouêt avec ses gants jaunes en guise chapeau. Ma chambre d’hôpital était devenue une aire de jeu pour eux. Tous les deux m’ont fait un bien fou. J’ai senti beaucoup de douceur et de tendresse, puis d’énergie et une folle envie de sourire et rire. En partant, ils m’ont laissé un nez rouge. Mon premier cadeau. Peut-être que je ne suis pas un homme mais j’ai pleuré. Pleuré de joie Papa, mais pleuré quand même.
Papa, je veux m’en sortir. Quand je remarcherais, j’irai semer ce que j’ai reçu aujourd’hui à mes voisins.
J’ai toujours mes jambes dans le plâtre, et alors ? Maman m’a abandonnée, et alors ? Je suis loin de ma famille, et alors ? Je sais ce que je vaux. Ici, je me sens reconnu. On prend soin de moi. Je relis sans cesse la superbe carte de ma classe. Cela me dynamise, me motive. Oui, j’espère Papa. Je t’aime Papa même si je ne te connais pas. Je te retrouverai un jour, c’est sûr. Promis !
( A suivre…)
Les deux clowns existent réellement même si les faits sont imaginés. Ils font partie de l’association « Vivre aux éclats » : http://www.vivreauxeclats.fr/
Au moindre regard, le cœur gonfle d’émotions et illumine le corps.
De la surprise à la joie, le visage est façonné par son humanité
A travers ce qui advient dans l’instant. Là, un cadeau pour l’éternité.
Le temps semble suspendu au souffle, au frémissement du décor.
Le moindre contact est un jeu sans fin, un pur joyau de la confiance.
Tel un élastique entre la vie et la mort, tout est défiance
Contre la barbarie, contre les bruits assourdissants du dehors.
C’est tout simplement ça, le rien et le tout, qui se dilate.
Symphonie entre la musique et le silence. Rien n’éclate
Même les ratés, les fausses notes peuvent devenir argile
Pour être façonnée en des actes de beauté intérieure.
On n’en ressort jamais indemne du contact avec un nez rouge.
Je lâche prise et mets mon nez rouge,
Mon humanité se dilate, mon âme bouge.
Mon corps dessine, peint l’espace vide
Caresse des sons inconnus, limpides.
Un pur bonheur m’envahit sans cesse
Et mon visage se détend sans stress.
Un véritable voyage extraordinaire
Dans l’humain sans ses chimères.
Une expédition aux tréfonds des émotions
Où je vis à travers des sensations.
Merci pour cette aventure à savourer
Pour repartir dans le quotidien, aéré.
Vivement pour un nouveau départ.