Château d’Essalois

Au bout d’une petite route, et après 5 minutes de marche (que nous aurions pu éviter mais on avait envie de marcher), nous voilà donc au Château d’Essalois qui domine les gorges de la Loire. Hélas, c’était en travaux. (ça en fait des coins que nous voulions visiter et qui étaient en travaux, n’est-ce pas ;-D).
Nous avons pu prendre de quoi boire en terrasse, juste à côté du château.

Vue sur les gorges de la Loire, avec le barrage de Grangent.
Vue sur le Château d’Essalois à partir du barrage, à peu près!

Le site d’Essalois est un point stratégique naturellement fortifié.
De ce fait, la 1ere occupation connue remonte aux alentours d’un siècle avant JC, où un Oppidum Gaulois s’étendait sur ces terres.

Pour le château à proprement parlé, on retrouve des écrits du moyen-âge, citant la construction d’une tour à proximité de l’ancien camp gaulois, appelée Tour d’Eyssaloen ».
Au XIVe siecle (vers 1330), certains documents mentionnement une tour et un château à cet emplacement.
Cependant, aucun vestige de cette première construction n’a pu être retrouvé.

La version actuelle du château remonte à 1580, lorsque le Seigneur d’Essalois décide d’en lancer la construction.
Le château possédait alors les 2 tours rondes et des fortifications.
La seigneurie va passer de mains en mains, dont deux fois par les Ermites Camaldules.
Le château sera pillé, réaménagé, puis tombera en ruine jusqu’au rachat à la fin du XIXe siècle par M. Sauzéa, qui va le restaurer.
Les 2 autres tours carrés sont alors ajoutés.
En 1976, le Syndicat Mixte d’Aménagement des gorges de la Loire (sept communes riveraines du lac de Grangent) et le département de la Loire acquièrent le château d’Essalois.
La restauration se poursuit depuis 1983.


Source : http://www.chambles.fr/fr/information/52720/essalois

La volière du Forez

A la base, nous visions le château qui se trouvait en haut de Marcilly le Châtel. Ce n’est que sur place que nous avions compris que la volière se trouvait au sein du château.
Les spectacles de rapaces étaient complets mais nous avions pu monter jusqu’au fort!

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Pleins de bornes jalonnent la région sur les Chemins de l’Astrée, avec des extraits du livre d’Honoré d’Urfé! 

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Marcilly le Châtel

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Au loin, le prieuré de Montverdun, photos que vous verrez à la prochaine article 🙂

Château de Saconay

Sur la commune de Pomeys, dans les Monts du Lyonnais, j’ai enfin découvert le château de Saconay. C’est une belle demeure dont on a des traces du 14ème siécle. Mais les premiers documents de ce lieu date de 1550. Elle portait comme premier nom : Maison forte de la Carrodière.

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Même si c’est une propriété privée, j’ai pu entrer dans le parc et j’ai osé me pointer jusqu’à l’entrée du château.

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Je vous invite à découvrir le site internet du château bien fourni en histoire du Château et qui relate aussi les sacrés travaux par les actuels propriétaires, la famille De Brosse :
http://chateaudesaconay.fr/

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Si les propriétaires du château me lisent, ais-je été dans l’illégalité quand je suis entré dans cette cour ? Vu que je n’ai vu aucun panneau m’interdisant l’entrée. Je suis déjà sourd, je ne pense pas être aveugle en plus.

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J’espère que cette courte découverte vous aura plus!

Très bonne journée à vous !

Forteresse de Polignac – 1 – Généralités

Et voilà la Forteresse de Polignac tant attendue.

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Sur un site probablement occupé de toute antiquité (une légende non vérifiée y localise un temple d’Apollon), le château est cité depuis la fin du IXe siècle. Les vicomtes héréditaires du Velay le possèdent depuis au moins le XIe siècle, en prennent le nom et y font leur résidence ordinaire jusqu’au début du XVIIe siècle.

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Ces vicomtes de Polignac joueront un rôle au premier plan en Velay jusqu’à nos jours. Autour de leur place forte principale, ils bâtissent ou acquièrent de nombreuses forteresses dans l’actuel département de la Haute-Loire, ceux du Cantal de la Lozère, du Gard, du Puy-de-Dôme. On les retrouvera à Ceyssac, Bouzols, Salzuit, Lavoûte, Solignac etc.

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Dans leur forteresse de Polignac, le logis seigneurial est sans doute reconstruit en dur au XIIe siècle, époque où une lutte sans merci oppose les Polignacs aux évêques du Puy à propos des péages sur les routes de pèlerinage. Il est rassuré et agrandi à la fin du XVe siècle ou au début du suivant.

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Le donjon désigné comme la « grosse tour » dans les sources anciennes, est construit par Randon Armand X, vicomte de 1385 à 1421, comme l’indique une inscription latine, puis réparé en 1565 par Philiberte de Clermont. Le château qui reçoit la visite de François 1er en 1533, devient à la fin des guerres de religion le bastion imprenables des royalistes face au Puy ligueur. Abandonnée au cours du XVIIe siècle par les vicomtes qui lui préfèrent le château de Lavoûte-Polignac, la forteresse déjà en ruines sera épargnée par la Révolution. La famille de Polignac rachète les ruines à son retour d’émigration et fait rétablir les couronnements du donjon (voûte à charpente métallique et parapet à mâchicoulis) de 1893 à 1897, d’après les gravures anciennes.

Source: Régis THOMAS Châteaux de Haute-Loire dix siècles d’Histoire

Demain, des panoramas de la Forteresse.

NB : C’est moi ou quelques photos sont floues ?

 

Expédition ratée au Château de Rochebaron

Lever très tôt le matin. Pour moi, il était 6h30 au camping. Brume sur l’étang et le soleil pointait à l’horizon à travers l’épais brouillard. Motivé, je m’élance à travers le village, sans oublier de prendre un petit pain au chocolat pour me donner de l’énergie.

J’entends les cloches, en partie et il me semble entendre 7. Ok, il est sept heures. J’arrive enfin sur le chemin qui mène au château indiquant qu’il faut 25 minutes pour monter. Rude pente avec mon lourd sac. Transpiration mais j’avais hâte d’arriver là-haut.

Enfin, une percée dans la forêt. Elle m’offre une belle vue sur le château. Une brume épaisse enveloppait la vallée (chose que je n’ai pas réussi à prendre en photo).
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Et là, c’est le drame. J’arrive par derrière. Aucune vue. Juste cette vision à travers une immense grille infranchissable.

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Grille fermé. Le château est ouvert au public à 14h. J’espérais juste qu’il y ait un espace à découvert mais point du tout.

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Avec une grande frustration, je redescends par un autre chemin vachement raide et presque boueux. Glissades et esquivades des branches. Enfin, j’arrive à une petite route. Sur la gauche, ça monte mais c’est marqué propriété privée. Je vois qu’il y a une possibilité de point de vue. Je tente le coup. Mais rien d’intéressant. J’entends un chien aboyer. Je redescend sans trop traîner sans regarder derrière moi. Les aboiements s’approchent. J’arrive à la limite de la propriété privée. Je me retourne. Le chien. Je continue mon chemin avec empressement pour ne pas sentir mes muscles fessiers partir en lambeaux.

Enfin de retour au village, je vois l’horloge de du clocher de l’église. La cloche sonne. Il est 7 heures. Mince, alors !

Que vous montrerais-je demain ? Suspense.

Lauris, village pittoresque du Vaucluse

Un petit tour à Lauris ce week end sous un beau soleil caressé par le mistral.

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Les terrasses du château de Lauris date du XVIIIe siècle et surplombe la vallée de la Durance. Elles sont composées du  jardin Blanc qui est en accès libre et du Jardin Conservatoire des Plantes Tinctoriales, site unique en Europe.

Elles ont été réaménagées en 2008 dans un pur style XVIIIesiècle et ont obtenu le label  « Jardin remarquable » en 2011 et le troisième prix du concours Départemental de l’Architecture et du Paysage en 2010.

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Le château, devenu récemment propriété communale, se dresse à l’aplomb de la falaise comme une emblématique figure de proue, un tranquille vaisseau offrant une vision sereine à l’heure du couchant. Reconstruit au XVIIIe siècle sur les ruines de l’ancienne forteresse médiévale, il fut complétement transformé pour être habité au XXe siècle. Nous devons à Sextius d’Arlatan les fontaines et bassins du XVIIIe siècle qui ornent les magnifiques jardins en terrasses. Ne se visite pas.

Source : Office de tourisme de Lauris

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Château de Lutzerbourg – Ses pierres

Et oui, ce jour-là, il faisait gris mais cela ne nous as pas empêché de visiter de très beaux lieux comme Lutzerbourg.

Situé au long du Canal de Zorn, Lutzerbourg a un château qui le domine fièrement malgré ses ruines.

Aujourd’hui, je vous montre ses pierres et demain, Lutzerbourg elle-même vue du château.

Le château de Lutzelbourg se situe entre Saverne et Phalsbourg en Moselle et domine la vallée de la Zorn à 290 mètres d’altitude.

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La particularité de ce château réside dans sa construction qui juxtaposerait jusqu’à quatre châteaux. Les vestiges visibles des donjons tendent à appuyer cette thèse, qui induirait une copropriété partagée à l’époque entre diverses familles nobles.

Mentionné au XIe siècle, le château était alors occuper par le comte Frédéric de Lutzelbourg, oncle du comte Frédéric Ier de Ferrette. Les historiens supposent que la forteresse était à cette époque propriété de l’abbaye de Marmoutier.

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A l’extinction des Lutzelbourg le château revient à l’évêque de Metz, suzerain de l’abbaye de Marmoutier. Ce dernier installera plusieurs vassaux dans la forteresse.

Au cours du XVIe siècle le chevalier François de Sickingen se réfugie à Lutzelbourg et en sera délogé en 1523 par les armées du landgrave de Hesse. Le château est alors incendié et pillé, laissé pour ruine.

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Depuis, le château a bénéficié d’une campagne de restauration à l’initiative de l’archéologue strasbourgeois, le Dr Koeberlé. Le château de Lutzelbourg appartient de nos jours à la ville de Lutzelbourg.

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De nos jours les vestiges de ce château sont intéressants et la visite est agréable. Le visiteur admirera le profond fossé taillé dans le grès, précédé d’une barbacane datant du XVe siècle qui protège une porte et un supposé pont-levis. Les trois tours imposantes surplombent le château et assurent sa défense. Des fenêtres romanes sont visibles ainsi que la villa Koeberlé qui ne manquera pas d’attirer l’attention.

sources : Livre « Châteaux et Seigneurs, Histoires d’Alsace » par l’association de recherches médiévales aux Editions Coprur 1997, Wikipédia 2012

Source : Châteaux forts de France

Château du Haut-Barr 1 – Fondations et historique

Voici le château de Haut-Barr, superbes ruines que j’ai visité tôt le matin. Vous le verrez en trois fois (Ses fondations et son historique, ses panoramas et les rochers sur lesquels ils se reposent)

Le château du Haut-Barr est situé à 458 mètres d’altitude sur trois rochers, dominant ainsi la ville de Saverne.

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Il est cité pour la première fois en 1123. En 1168 sous l’impulsion de Frédéric Ier de Barberousse, l’évêque de Strasbourg acquiert le troisième rocher, le Markfels.

Le château s’agrandit encore avec la construction de la tour heptagonale puis de la chapelle castrale à Saint-Nicolas et à la Sainte-Trinité.

Au XIIIe siècle, le château du Haut-Barr sert de résidence aux évêques de Strasbourg, devenant une véritable citadelle épiscopale. […]

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Le château ne sera pas épargné par le tremblement de terre de 1356, il sera reconstruit en 1360.

En 1525 le château sera assiégé par des paysans mais sortira victorieux de cet épisode.

En 1583 des renforcements défensifs destinés à s’adapter aux évolutions des armes à feu sont apportés au château par l’évêque Jean de Manderscheidt-Blankenheim, qui aurait institué au château la «confrérie de la Corne », une société de francs-buveurs qui réunissait tous ceux qui avaient pu vider, en un seul coup, une symbolique corne d’aurochs (un bœuf sauvage depuis lors disparu) contenant quatre litres de vin… De nouvelles enceintes ainsi qu’un imposant portail sont ajoutés au château.

En 1584 l’ensemble des chanoines catholiques quittent Strasbourg et viennent se réfugier au Haut-Barr. A la mort de Jean de Manderscheidt-Blankenheim en 1592, le château revient à Charles de Lorraine.

En 1607, la gestion du Haut-Barr est confiée au comte Hermann Adolphe de Salm-Reiffenscheid.

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Le château sera démantelé durant la guerre de Trente Ans conformément au traité de Westphalie. Le château sera brièvement restauré en 1743 par les troupes françaises mais sera abandonné l’année suivante.

On accède de nos jours au Haut-Barr par une porte d’entrée Renaissance construite en 1583 par l’évêque Jean de Manderscheidt-Blankenheim pour déboucher sur une petite place juste devant la chapelle. Un escalier mène au sommet du rocher situé le plus au nord. Il constituait en fait le donjon du château. Le logis de style roman occupait le rocher central, on peut y voir de nos jours un oculus, élément peu commun dans les ruines alsaciennes, des fentes d’éclairages ainsi que des fenêtres géminées. Une passerelle appelée le pont du diable permet d’accéder au Markfels, le troisième rocher situé au sud de l’édifice et qui complétait le système défensif du château. Les vestiges des donjons Renaissance sont remarquables.

Source :  Site des Châteaux-Forts de France

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Demain, les différents panoramas qu’offrent ce château.

Château de Bressieux / Bressieux Castle

J’ai découvert le Château de Bressieux grâce à un site de châteaux réalisé par un passionné.

J’ai gravi une longue pente en escalier de galets, dans la neige et le froid. Je ne me suis malheureusement pas éternisé. J’en ai quand même profité malgré une bise glaciale.

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De la forteresse édifiée dans la seconde moitié du XIIIème siècle, subsistent, dans un bon état de conversation, les tours portières, qui présentent les étapes caractéristiques de l’évolution architecturale militaire (crénelage, hourdage, mâchicoulis), ainsi que le haut donjon cylindrique.

Cette défenses formaient un polygone irrégulier auquel venait se raccorder le rempart du bourg castral, dont il subsiste une tour près du musée, une porte à l’entrée sud-est du village. Cette forteresse militaire fut la résidence des puissants seigneurs de Bressieux pendant tout le moyen âge. Au cours des siècles, elle a perdu sont caractère défensif au profit d’une demeure confortable constituée de logis munis d’ouvertures à meneaux.

Occupé du XIIIème au XVIIIème siècle, le château de Bressieux témoigne par ses ruines majestueuses du rôle notoire qu’il a joué dans l’histoire régionale.

(Source: http://bressieux38.free.fr/chateau3.htm)

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J’ai pu monter dans la tour dont un moment dans le noir complet. Heureusement c’était tellement étroit que j’ai pu me retenir sans problèmes.

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Un panorama sensationnel dans une atmosphère glaciale. Je n’ai pu mettre qu’un de mes gants car l’autre était dans une de mes poches coincées à cause de la fermeture Éclair. Hop la main dans la poche et je redescends sans tarder.

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Le château a été construit en plusieurs phases avec plusieurs types de matériaux comme nous pouvons voir sur la photo suivante.

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Des anciens pirates avec un mode de condamnation à mort célèbre ?

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Comme pour le lac de Paladru, j’y reviendrai au printemps avec des couleurs! 😉