Saverne
Fleurs du Jardin public interreligieux à Saverne
Au cœur de la ville, le Jardin Public Interreligieux offre un chemin de découverte à travers la symbolique des plantes et des éléments. Il accompagne le dialogue entre les communautés religieuses et témoigne de la volonté de vivre ensemble en paix.
Source : Tourisme Alsace sur le jardin public interreligieux
Il est vrai, je n’ai pas fait la photo du jardin car il n’était pas vraiment photogénique quand je suis passé. J’ai préféré prendre en photo que des fleurs dont en voici deux.
La tulipe.
Voici que Maitre Renard m »a soufflé le nom de cette fleur ci-dessous : Coeur de Marie – Dicentra spectabilis
Château de Haut-Barr – 3 – Les fondations rocheuses
Ne pouvant pas attendre demain, je vous partage les photos des rochers qui soutiennent le château.
Nous sommes au bout des ruines coté Nord.
Hélas, je n’ai pas pu monter là-haut, l’escalier était bouclé par une barrière.
Sur la dernière photo, ce rocher coté sud s’appelle le Markhfels.
Vous le savez sans doute, c’est du grès rouge des Vosges avec du conglomérat principal au dessus. Des rochers de ce genre, il y en a à foison dans le massif des Vosges et d’autres photos de rochers comme la grotte d’amour (Oh quel suspense!!) viendront ces jours-ci.
Château du Haut-Barr – 2 – Panoramas
Bonjour à vous, voici le panorama à 360 degrés autour du château de Haut-Barr
Donc au Sud, vous apercevez la tour du Brotsch. et le village de Tal-Marmoutier.
A l’est, la plaine d’Alsace. En fait, pas vraiment, c’est le Koshersberg avec ses collines et enfin la plaine d’Alsace. Bon, les alsaciens, j’attends vos corrections.
A l’Ouest, nous avons les Vosges centrales avec le canal de la Zorn (On le verra mieux dans un autre article) se dirigeant vers le plan incliné de Saint-Louis.
Et Au nord, nous pouvons distinguer une autre ruine à gauche, ceux du château de Greifeinstein. Puis Saverne en contre-bas à droite. Puis en arrière-plan, le début des Vosges du Nord.
Et demain, vous admirerez les fondations rocheuses du château de Haut-Barr.
Belle journée à vous.
Château du Haut-Barr 1 – Fondations et historique
Voici le château de Haut-Barr, superbes ruines que j’ai visité tôt le matin. Vous le verrez en trois fois (Ses fondations et son historique, ses panoramas et les rochers sur lesquels ils se reposent)
Le château du Haut-Barr est situé à 458 mètres d’altitude sur trois rochers, dominant ainsi la ville de Saverne.
Il est cité pour la première fois en 1123. En 1168 sous l’impulsion de Frédéric Ier de Barberousse, l’évêque de Strasbourg acquiert le troisième rocher, le Markfels.
Le château s’agrandit encore avec la construction de la tour heptagonale puis de la chapelle castrale à Saint-Nicolas et à la Sainte-Trinité.
Au XIIIe siècle, le château du Haut-Barr sert de résidence aux évêques de Strasbourg, devenant une véritable citadelle épiscopale. […]
Le château ne sera pas épargné par le tremblement de terre de 1356, il sera reconstruit en 1360.
En 1525 le château sera assiégé par des paysans mais sortira victorieux de cet épisode.
En 1583 des renforcements défensifs destinés à s’adapter aux évolutions des armes à feu sont apportés au château par l’évêque Jean de Manderscheidt-Blankenheim, qui aurait institué au château la «confrérie de la Corne », une société de francs-buveurs qui réunissait tous ceux qui avaient pu vider, en un seul coup, une symbolique corne d’aurochs (un bœuf sauvage depuis lors disparu) contenant quatre litres de vin… De nouvelles enceintes ainsi qu’un imposant portail sont ajoutés au château.
En 1584 l’ensemble des chanoines catholiques quittent Strasbourg et viennent se réfugier au Haut-Barr. A la mort de Jean de Manderscheidt-Blankenheim en 1592, le château revient à Charles de Lorraine.
En 1607, la gestion du Haut-Barr est confiée au comte Hermann Adolphe de Salm-Reiffenscheid.
Le château sera démantelé durant la guerre de Trente Ans conformément au traité de Westphalie. Le château sera brièvement restauré en 1743 par les troupes françaises mais sera abandonné l’année suivante.
On accède de nos jours au Haut-Barr par une porte d’entrée Renaissance construite en 1583 par l’évêque Jean de Manderscheidt-Blankenheim pour déboucher sur une petite place juste devant la chapelle. Un escalier mène au sommet du rocher situé le plus au nord. Il constituait en fait le donjon du château. Le logis de style roman occupait le rocher central, on peut y voir de nos jours un oculus, élément peu commun dans les ruines alsaciennes, des fentes d’éclairages ainsi que des fenêtres géminées. Une passerelle appelée le pont du diable permet d’accéder au Markfels, le troisième rocher situé au sud de l’édifice et qui complétait le système défensif du château. Les vestiges des donjons Renaissance sont remarquables.
Source : Site des Châteaux-Forts de France
Demain, les différents panoramas qu’offrent ce château.
Maison Katz – Saverne
Cette belle maison alsacienne fut construite en 1605 par Henri Katz, receveur général de l’Evêché. Elle connut un agrandissement vers l’Est en 1668. Après avoir fait office de boucherie et brasserie, elle fut léguée à l’Hôpital de Saverne au 19è siècle, puis rachetée par la Municipalité en 1946.
Le poutrage de cette demeure située à côté de l’Hôtel de Ville est richement sculpté de personnages, fruits, feuillages et marques dans le style pittoresque et surchargé de la Renaissance allemande tardive. Ce poutrage est l’oeuvre d’artisans savernois, Nicolas et Hans FABER.(Source : Ville de Saverne )
Château des Rohan – Saverne
Bonjour à tous, me voici revenu avec pleins de photos d’Alsace, plutôt de la région de Saverne et Phalsbourg, et Strasbourg pour la fin.
Pour commencer en douceur, le château des Rohan à Saverne.
En 1417, Saverne devient la capitale politique des territoires de l’Evêché de Strasbourg.
Elle sera la résidence officielle des princes évêques jusqu’à la Révolution.
Les collections historiques du Musée permettent de découvrir ce passé prestigieux.
Au XVIIIe siècle, les cardinaux de Rohan occupent le siège de l’Evêché de Strasbourg. En 1779, un incendie détruit à Saverne le Château épiscopal. Le cardinal Louis-René Edouard de Rohan-Guéméné le fait reconstruire par l’architecte Nicolas Salins de Montfort.
Les travaux, commencés en 1779, sont interrompus par la Révolution et la nationalisation des biens du clergé votée en 1789.
Pendant la première moitié du XIXe siècle, le château, en ruines, est menacé de démolition.
Entre 1853 et 1857, l’Empereur Napoléon III le fait restaurer pour y installer un asile accueillant les veuves des hauts fonctionnaires civils et militaires morts au service de la France.
Après la guerre de 1870, le château est transformé en caserne.
Acquis par le ville de Saverne en 1952, il abrite aujourd’hui le Musée, un relais culturel, une école primaire et une auberge de jeunesse.
( Source : Office de tourisme de Saverne )