




Ce jeudi, nous avons pris la route malgré la vigilance orange neige. Hé bien, nous en sommes très bien sortis.
Nous avions tout le matériel qu’il fallait.
Nous avons donc découvert les hauts plateaux ardéchois avec plaisir sous la neige 🙂
Aux abords de Chamalières-sur Loire, alors que je regardais tranquillement le cours d’eau. Un filet d’eau mouvant m’intriguât.
Je saisis mon appareil photo et zooma.
C’est bien un castor et non un ragondin. Enfin, je crois ! Pas un rat ni même un hippopotame.
Alors, pas mal, non ?
Après les photos du village et des alentours, voici la belle église que je vous invite à découvrir.
Histoire :
Un prieuré dédié à la Vierge existait déjà depuis l’an 674, lorsqu’un groupe de moines bénédictins décida de le remplacer par une église romane au Xème siècle.
Les nombreux dons des fidèles et l’aide des nobles locaux (les familles Chapteuil et Mercoeur) permis aux religieux de bâtir un magnifique monument placé sous le patronat de Saint-Gilles
Source : Site du diocèse du Puy en Velay
Vous pouvez aller consulter le site du village très bien documenté : La visite guidée de l’église de Chamalières-sur-Loire
Laisserez-vous guider vers un ailleurs, un lieu paisible chargé d’histoire et d’humanité ?
Demain, une rencontre inattendue dans la Loire ? Qu’est-ce que ça sera selon vous ?
Après avoir marché trois jours et avant de revenir sur Lyon, j’avais décidé de me poser à Chamalières sur Loire. Et bien, je n’ai pas regretté. J’y suis resté 5 heures le temps de prendre le prochain train.
J’en ai profité pour lire, écrire, prendre des photos et contempler.
Demain, vous verrez l’intérieur de cette très belle église romane et dans la semaine, je vous montrerai une photo inattendue.
Bonjour à tous,
Le lendemain matin, je suis allé jeter un coup d’oeil au cloître de la cathédrale du Puy en Velay. Je suis passé par l’accueil qui fut très agréable et riche en documentation.
Voici le capitulaire où l’on se rassemblait autour des moines qui étaient décédés. Nous pouvons apercevoir les stèles contre les murs.
Pour en savoir plus : Site des monuments nationaux
Après cette belle visite, j’ai repris le train pour les gorges de la Loire pour me poser toute une après-midi à a Chamalières sur Loire avant de rejoindre Lyon le soir.
Un pur repos et de belles découvertes. A suivre demain…
A la forteresse, j’ai pu aussi me poser et observer les oiseaux. Un pur régal !
7h00 du matin. Le soleil se cache derrière un long banc de nuages. Bigre de bigre. Je m’élance tout de même à travers le plateau du Velay vers Polignac.
Voici donc un premier aperçu de la forteresse de Polignac !
Magique, non ? En plus, le soleil se montre un peu par la suite.
Des moutons se réveillaient tranquillement et vaquaient à leurs occupations.
Et voilà, demain, vous aurez droit aux photos de la Forteresse, en plusieurs étapes tellement y avait des choses à voir.
Arrivé à la Voute sur Loire, en pleine chaleur, je voulais aller voir le château de Lamotte-Polignac. Après un bon quart d’heure de marche depuis la gare, je découvrais que le château était exceptionnellement fermé ce jour-ci. Harassé, je m’étais quand même étendu à l’ombre, au seuil du château.
Revenu au bord de la Loire, un choix se posait pour moi :
Et bien j’ai décidé de grimper me disant que j’arriverai beaucoup plus vite si je faisais du stop.
Et bien, je n’ai jamais regretté et ce fut un bonheur.
L’ascension fut rude, humide à cause de la transpiration.
Mais ce fut une belle victoire pour un non-sportif que je suis.
Crevé mais heureux, j’ai pu trouver un lieu où dormir au chaud.
La prochaine étape, cela sera Polignac, mon but ultime de ma virée en Haute-Loire avant Le Puy.
Lever très tôt le matin. Pour moi, il était 6h30 au camping. Brume sur l’étang et le soleil pointait à l’horizon à travers l’épais brouillard. Motivé, je m’élance à travers le village, sans oublier de prendre un petit pain au chocolat pour me donner de l’énergie.
J’entends les cloches, en partie et il me semble entendre 7. Ok, il est sept heures. J’arrive enfin sur le chemin qui mène au château indiquant qu’il faut 25 minutes pour monter. Rude pente avec mon lourd sac. Transpiration mais j’avais hâte d’arriver là-haut.
Enfin, une percée dans la forêt. Elle m’offre une belle vue sur le château. Une brume épaisse enveloppait la vallée (chose que je n’ai pas réussi à prendre en photo).
Et là, c’est le drame. J’arrive par derrière. Aucune vue. Juste cette vision à travers une immense grille infranchissable.
Grille fermé. Le château est ouvert au public à 14h. J’espérais juste qu’il y ait un espace à découvert mais point du tout.
Avec une grande frustration, je redescends par un autre chemin vachement raide et presque boueux. Glissades et esquivades des branches. Enfin, j’arrive à une petite route. Sur la gauche, ça monte mais c’est marqué propriété privée. Je vois qu’il y a une possibilité de point de vue. Je tente le coup. Mais rien d’intéressant. J’entends un chien aboyer. Je redescend sans trop traîner sans regarder derrière moi. Les aboiements s’approchent. J’arrive à la limite de la propriété privée. Je me retourne. Le chien. Je continue mon chemin avec empressement pour ne pas sentir mes muscles fessiers partir en lambeaux.
Enfin de retour au village, je vois l’horloge de du clocher de l’église. La cloche sonne. Il est 7 heures. Mince, alors !
Que vous montrerais-je demain ? Suspense.