
Ruines mystérieuses

A la base, nous visions le château qui se trouvait en haut de Marcilly le Châtel. Ce n’est que sur place que nous avions compris que la volière se trouvait au sein du château.
Les spectacles de rapaces étaient complets mais nous avions pu monter jusqu’au fort!
Photo prise en janvier 2016 – Château en ruine entre Roquemaure et Chateauneuf du Pape. Je ne connais pas son nom hélas!
Eddy est tout simplement là, en train d’observer la vallée. Juste assis sur un banc pour essayer d’oublier ses galères, ses échecs, ses désillusions. Eddy est un homme d’une quarantaine d’année, au visage marqué par la vie. Et pourtant ses rides portent la joie de vivre. Malgré les coups et les trahisons vécues, il ne désespère pas. Il est bien conscient de la réalité et qu’il ne peut pas la fuir, quand bien même elle le pèse lourdement. Déjà veuf et père d’une fille qu’il n’a plus revue depuis la mort de son épouse.
Il prend son bâton et reprend sa marche. Une marche au gré de ses envies, en fonction de son état physique. Il a coupé tout lien avec sa famille, ses amis pour un temps. Le temps de se retrouver, le temps de revenir plus juste avec lui-même et avec les autres. Marcher pour ne rien attendre des autres. Marcher pour ne plus se tracasser et s’épuiser pour l’autre et se sentir libre. Marcher pour trouver cette liberté intérieure qu’il cherche depuis si longtemps.
Une biche lui coupe la route et s’arrête à l’orée du bois. La biche se retourne puis repart. Eddy s’émerveille puis aperçoit une meute de sangliers. Une flopée de faisans se survole sans crier gare. Tout étourdi, il continue sa route vers des ruines d’un château aux roches volcaniques.
Ses pieds se posent délicatement sur le chemin herboré parsemés de digitales et de marguerites. Le vent du nord souffle et caresse ses joues bouffées par une grosse barbe roussâtre.
Aline, ma chère épouse. J’aimerai tant que tu sois là à marcher à mes côtés, pour admirer ses ruines que tu aurais aimé dessiner. Tu es là, en fait. Je sens ton parfum. Tu me souris à chaque instant et me souffle ton rire en évoquant nos nuits chaudes dans notre camping-car. Qu’est-ce qu’on a fait comme folie, dis ? Tu dois être en train de veiller en même temps sur Célia. Elle doit avoir 10 ans maintenant dans une famille d’accueil. On n’a jamais voulu me donner son adresse. Tu dois savoir pourquoi.
Tout en parlant à voix haute, il grimpe dans une tour en ruine. La montée est étroite et sombre. Il parvient au sommet et jouit d’une vue extraordinaire sur le plateau désertique et la vallée. Soudain, un vertige lui prend et manque de basculer. Son sac passe par-dessus sa tête. Il s’agrippe à un créneau. Son cœur bat à cent à l’heure et ses jambes tremblent.
Aline, je t’assure. Je n’ai pas voulu.
Reprenant ses esprits, il tente de redescendre mais une force le pousse dans l’escalier….
(A suivre…)
Et oui, ce jour-là, il faisait gris mais cela ne nous as pas empêché de visiter de très beaux lieux comme Lutzerbourg.
Situé au long du Canal de Zorn, Lutzerbourg a un château qui le domine fièrement malgré ses ruines.
Aujourd’hui, je vous montre ses pierres et demain, Lutzerbourg elle-même vue du château.
Le château de Lutzelbourg se situe entre Saverne et Phalsbourg en Moselle et domine la vallée de la Zorn à 290 mètres d’altitude.
La particularité de ce château réside dans sa construction qui juxtaposerait jusqu’à quatre châteaux. Les vestiges visibles des donjons tendent à appuyer cette thèse, qui induirait une copropriété partagée à l’époque entre diverses familles nobles.
Mentionné au XIe siècle, le château était alors occuper par le comte Frédéric de Lutzelbourg, oncle du comte Frédéric Ier de Ferrette. Les historiens supposent que la forteresse était à cette époque propriété de l’abbaye de Marmoutier.
A l’extinction des Lutzelbourg le château revient à l’évêque de Metz, suzerain de l’abbaye de Marmoutier. Ce dernier installera plusieurs vassaux dans la forteresse.
Au cours du XVIe siècle le chevalier François de Sickingen se réfugie à Lutzelbourg et en sera délogé en 1523 par les armées du landgrave de Hesse. Le château est alors incendié et pillé, laissé pour ruine.
Depuis, le château a bénéficié d’une campagne de restauration à l’initiative de l’archéologue strasbourgeois, le Dr Koeberlé. Le château de Lutzelbourg appartient de nos jours à la ville de Lutzelbourg.
De nos jours les vestiges de ce château sont intéressants et la visite est agréable. Le visiteur admirera le profond fossé taillé dans le grès, précédé d’une barbacane datant du XVe siècle qui protège une porte et un supposé pont-levis. Les trois tours imposantes surplombent le château et assurent sa défense. Des fenêtres romanes sont visibles ainsi que la villa Koeberlé qui ne manquera pas d’attirer l’attention.sources : Livre « Châteaux et Seigneurs, Histoires d’Alsace » par l’association de recherches médiévales aux Editions Coprur 1997, Wikipédia 2012
Source : Châteaux forts de France
Voici le château de Haut-Barr, superbes ruines que j’ai visité tôt le matin. Vous le verrez en trois fois (Ses fondations et son historique, ses panoramas et les rochers sur lesquels ils se reposent)
Le château du Haut-Barr est situé à 458 mètres d’altitude sur trois rochers, dominant ainsi la ville de Saverne.
Il est cité pour la première fois en 1123. En 1168 sous l’impulsion de Frédéric Ier de Barberousse, l’évêque de Strasbourg acquiert le troisième rocher, le Markfels.
Le château s’agrandit encore avec la construction de la tour heptagonale puis de la chapelle castrale à Saint-Nicolas et à la Sainte-Trinité.
Au XIIIe siècle, le château du Haut-Barr sert de résidence aux évêques de Strasbourg, devenant une véritable citadelle épiscopale. […]
Le château ne sera pas épargné par le tremblement de terre de 1356, il sera reconstruit en 1360.
En 1525 le château sera assiégé par des paysans mais sortira victorieux de cet épisode.
En 1583 des renforcements défensifs destinés à s’adapter aux évolutions des armes à feu sont apportés au château par l’évêque Jean de Manderscheidt-Blankenheim, qui aurait institué au château la «confrérie de la Corne », une société de francs-buveurs qui réunissait tous ceux qui avaient pu vider, en un seul coup, une symbolique corne d’aurochs (un bœuf sauvage depuis lors disparu) contenant quatre litres de vin… De nouvelles enceintes ainsi qu’un imposant portail sont ajoutés au château.
En 1584 l’ensemble des chanoines catholiques quittent Strasbourg et viennent se réfugier au Haut-Barr. A la mort de Jean de Manderscheidt-Blankenheim en 1592, le château revient à Charles de Lorraine.
En 1607, la gestion du Haut-Barr est confiée au comte Hermann Adolphe de Salm-Reiffenscheid.
Le château sera démantelé durant la guerre de Trente Ans conformément au traité de Westphalie. Le château sera brièvement restauré en 1743 par les troupes françaises mais sera abandonné l’année suivante.
On accède de nos jours au Haut-Barr par une porte d’entrée Renaissance construite en 1583 par l’évêque Jean de Manderscheidt-Blankenheim pour déboucher sur une petite place juste devant la chapelle. Un escalier mène au sommet du rocher situé le plus au nord. Il constituait en fait le donjon du château. Le logis de style roman occupait le rocher central, on peut y voir de nos jours un oculus, élément peu commun dans les ruines alsaciennes, des fentes d’éclairages ainsi que des fenêtres géminées. Une passerelle appelée le pont du diable permet d’accéder au Markfels, le troisième rocher situé au sud de l’édifice et qui complétait le système défensif du château. Les vestiges des donjons Renaissance sont remarquables.
Source : Site des Châteaux-Forts de France
Demain, les différents panoramas qu’offrent ce château.
Voici un peu de couleurs en ces temps gris, neigeux, venteux, glacials (au choix).
Voici les ruines du manoir de Saint-Pol Roux près de Camaret-sur-mer, appelé manoir de Boultous ou Coecilian.
Vous pouvez admirer aussi les photos de la Tribu d’Anaximandre (Cliquez sur le lien) qui m’a donné l’idée de publier ces photos.
Certes ces ruines ne sont pas aussi belles que les ruines que j’ai visités ces derniers-jours!
Mais voici une vue à partir du manoir que l’on peut avoir sur la pointe du Tourlinguet!
Voici un autre château que j’ai découvert: le château de Bocsozel.
J’ai du monter une route enneigée en voiture, sans chaines, roooh! Quel téméraire!
Pour en savoir plus sur ce château, vous pouvez allez voir ce riche blog: http://chateau.over-blog.net/article-5052776.html
[…] Au 11ème siècle, un premier château de terre et de bois apparaît en haut du village de Moustier (ancien nom de Mottier). La famille Bocsosel est vassale des comtes de Savoie (et pourtant, ce village est en terre Dauphinoise). […]
[…]La tour circulaire du 13ème siècle est en bon état et a un cachet moderne avec son toit joliment refait. Contrairement au bâtiment rectangulaire, elle est faite uniquement de galets.Elle est proche de la rupture de pente et devait faire partie du rempart de la basse-cour. Mais aucune fondation de mur ne permet d’étayer cette théorie.Une porte a été ouverte récemment (au 19ème siècle ?) au niveau du sol facilitant l’utilisation de la tour (stockage). Au 1er étage, une ouverture est peut être la trace d’un ancien chemin de ronde. […]
(Source: http://chateau.over-blog.net/article-5052776.html)
Demain, d’autres ruines mais en Bretagne avec des couleurs!!!
C’est en fin d’après-midi du mois d’août, sur une route perdue de la Navarre entre Carcastillo et Càseda.
Je conduisais quand nous vîmes, ma femme et moi, cet étonnant ermitage en ruines.
Une route s’offrait en nous mais avec un panneau « sens interdit » . Qu’à cela nous tienne, pas grand monde à l’horizon. Nous nous engouffrons sur une route cahoteuse. Un étrange spectacle s’offre à nous avec ces magnifiques bas reliefs.
Avant de reprendre la voiture, j’étais attiré par des dépendances en ruines. Une envie folle de gravir les escaliers me prit.
Ma femme m’attendait dans la voiture mais je savais que je pouvais me risquer avec prudence pour monter dans ces pierres un peu branlantes.
Quand je vois ces traces d’incendies, pleins d’images en tête me viennent. Quel drame s’est joué, ici? Un mari jaloux voyant sa femme roder autour du beau curé? ( Classique, je sais). La bonne du curé qui a confondu l’eau et l’huile pour éteindre la cheminée? Un religieux qui s’est endormi avec sa bure sur sa chandelle et qui ne s’est pas réveillé? Ou bien la foudre quand il y avait heureusement personne.
J’aurai bien voulu continuer mais d’autres aventures m’attendaient avec ma tendre. D’autres mystères se révéleront ou resteront cachés à jamais pour le plus grand bonheur des chercheurs de trésors inattendus.