Et si je ne te jugeais pas ?

Et si je ne te jugeais pas ?

Parce que si je te juge, je te condamne. Je te mets dans une étiquette. Je risque de t’enfermer dans une idée que j’aurai de toi. C’est complètement injuste. Qui suis-je pour te juger ?

En te jugeant, je risque de te comparer aux autres qui seraient meilleurs ou plus faible que toi. On ne peut pas comparer, cela ne sert à rien car tu es unique, chacun est unique avec sa personnalité propre, son personnalité propre.

Si te juges, je te coupe d’idée d’avancer dans ce que tu croyais bien faire.

Pourquoi te jugerais-je ? Parce que tes idées ne correspondent pas à mon mode de pensée. Parce que nous n’avons pas les mêmes valeurs. Et alors ? Nous avons sûrement un point commun. A nous de le chercher et nos différences peuvent être complémentaires.

C’est difficile de ne pas juger, j’en conviens.

On se fait vite des a-priori dans notre tête, en jugeant l’autre dans l’instant T.

Je repense à ce que j’ai vécu, il y a deux jours dans le métro. Je cherchais un ticket dans mes affaires pour passer la borne. Et là, j’aperçois un jeune d’origine magrébine, avec un bras cassé. Tout de suite, je jugeais qu’il m’attendait pour passer derrière moi pour frauder. Je lui ai dit qu’il devait payer. « Laisse-moi. Va te faire foutre. Je vais rien faire ». Puis d’autres voyageurs sont passés par la borne et il en a profité pour passer derrière eux. J’ai osé lui lancé: « Faux-cul, couillon ».

Je sais, j’avoue. C’est idiot parce que ça ne fait avancer à rien. Qu’est-ce que j’en savais de ce qu’il vivait à l’instant ? Peut-être qu’il était vraiment dans la merde et devait prendre le métro. Je n’en sais rien.

En jugeant, c’est apporter un regard négatif sur l’autre et sur soi-même par la même occasion.

A quoi ça rime de juger, n’est-ce pas ?

Alors quoi faire ? Je peux dire que je ne suis pas d’accord mais je n’ai pas à accuser l’autre au risque qu’il se braque et n’écoute plus.

 

Non, je ne veux pas te juger parce que tu vaux mieux que ça. Puis en jugeant, je risque aussi d’être jugé. Et si on cassait le cercle vicieux du jugement, de la comparaison pour avancer ensemble malgré la violence, en toute justesse et lucidité.

Et si je te regardais ?

Et si je te regardais

Comme tu es, avec ce que tu vis à l’instant présent

Sans regarder ton passé, tes erreurs, des pesanteurs

Sans préjuger sur ton avenir en fonction de ce que tu as vécu.

Juste te regarder simplement avec sincérité,

Avec bienveillance en veillant de ne faire aucune supposition.

Et si je te regardais gratuitement

Sans rien attendre de toi,

Sans que tu aies besoin de me prouver de quoi que ce soit.

Et si je te regardais avec amour, avec amitié, avec fraternité.

Et si je te regardais sans méfiance, sans amertume, sans haine

Même si tu m’es inconnu, même si tu n’as pas l’air « convenable.

Je ne te regarderai pas avec naïveté ni avec pitié

Quel que soit tes souffrances, ton handicap.

Te regarder juste toi

En respectant ta dignité, ton intimité.

J’irai plus loin si tu le souhaite pour se parler,

Pour s’écouter et échanger.

Et si je te regardais pour entrer en communication avec toi.

Te regarder pour reconnaître que tu es là, présent.

Te regarder et être disponible à ce que tu vis à cet instant.

Te regarder sans juger, sans arrière-pensée.

Ce n’est jamais simple de regarder l’autre

A cause de nos vécues, de nos histoires respectives.

Mais cela vaut le coup d’essayer.

 

Se regarder pour ouvrir nos cœurs avec liberté et sérénité.

Un  vrai challenge et une aventure de tous les jours.

Vivre avec le silence

Un silence apaisant pour me reposer.

Une musique sans son pour faire danser au repos mes neurones.

Un vrai silence où je peux entendre à peine un bruit avec mon appareil.

Un silence où les couleurs du monde prennent forme.

Un silence où les silhouettes se détachent de mon horizon.

Une harmonie du vide sonore pour mieux percevoir d’autres sens.

Pour mieux sentir les odeurs des fleurs ou le parfum d’une femme.

Pour mieux sentir une peau douce, un bois travaillé, une peluche d’un enfant.

Pour mieux saisir les saveurs subtiles d’un curry d’agneau, d’un dessert au chocolat.

Pour mieux voir les détails d’un tableau ou les insectes dans l’herbe.

 

C’est vrai que l’on peut avoir peur du silence, pour ne pas se retrouver.

Peur de se laisser déborder par des émotions ou des idées noires.

Crainte de s’ouvrir à l’inconnu et de se laisser surprendre par des bruits inattendus.

Crainte de perdre des informations et de se sentir en décalage.

 

Y a-t-il des vrais silences ?

Dans le désert ? Dans la campagne profonde sans âme qui vive ?

Puis y a du bruit dans la tête avec toutes nos idées qui se bousculent, nos mots qui s’entrechoquent.

 

Dans le silence extérieur, on peut entendre notre corps.

Comme le corps qui bat rapidement pensant que l’on marche dans le grenier.

Comme le ventre qui gargouille croyant que c’est le parquet qui grince.

Pour ma part, je peux l’entendre avec mon appareil auditif. Sans ce dernier, rien du tout.

 

Le silence s’apprivoise.

C’est notre état intérieur qui fait que le silence est pesant ou pas.

Le silence a son propre langage.

Il est parfois plus important que la parole comme utiliser le regard, les gestes, la posture.

 

Je préfère des sons harmonieux, distincts, sans grésillements, sans accrocs.

Le bruit m’est insupportable avec mon appareil auditif.

J’apprécie le silence quand c’est moi qui le choisis, qui le décide comme quand j’éteins mon appareil dans un métro où des gens parlent fort, ou bien en sortant d’une salle où il a une fête bruyante.

 

Et vous ? Quelle est votre rapport avec le silence ? Avec le bruit ?

Les tops et les flops d’un photographe

Qui ne s’est jamais retrouvé dans cette situation, pour celui qui aime prendre des photos ?

Les flops :

  • Partir en ballade et arriver à destination et se rendre compte en appuyant sur le déclencheur qu’il n’y a pas la carte SD.
  • Même situation où la batterie est à plat. Vaut mieux toujours prévoir un deuxième bien chargé. Sinon, c’est ballot.
  • Quand tu penses réussir un cliché d’un oiseau un vol ou un animal en action et que tu t’es trompé de fonctionnalité. Tout flou ! Rgngngndddjiou
  • Quand malheureusement, tu fais craquer une branche ou autre, un animal ou oiseau proche s’en va bien loin, inaccessible. Snif ! (Deux fois ce matin pour moi avec un martin-pécheur).
  • Quand le soleil se cache et que la lumière est vraiment trop merdique.
  • Quand le sujet choisi est vraiment trop prêt. (Un arc en ciel magnifique très grand et très près par exemple).
  • Quand tu penses avoir déclenché la photo alors que t’avais mis Off, sans te rendre compte. Au revoir sujet de mes rêves !
  • Quand rien ne va et que tout est flou sur la plupart des photos.
  • Quand t’es pas inspiré par un lieu, c’est décevant

Les tops

  • Quand sans le vouloir, tu as saisi un vol d’un oiseau où l’on voit les détails des ailes. Jubilation
  • Quand tu réussis à approcher au plus près d’un animal (ou oiseau, insecte etc…) et que tu saisis de justesse l’instant.
  • Quand tu réussis une photo et que ça te fait énormément plaisir.
  • Le nec plus ultra, c’est quand la photo touche d’autres personnes. Grande satisfaction. Cela te donne envie d’aller plus loin et de continuer.
  • Quand tu prends vraiment du plaisir à marcher, à observer, à bouger, à te mettre dans des situations rocambolesques. Un vrai shoot photographique. Drogué aux pixels.
  • Quand tu comprends enfin tel technique de ton appareil photo et que tu peux l’utiliser à bon escient.
  • La magie d’un jour qui commence , de superbes couleurs. (Merci Claudine)

Y en a surement pleins d’autres. J’attends les vôtres, je les rajouterai !

Osons prendre le temps

Osons prendre du temps.

Prendre du temps pour souffler et respirer.

Prendre du temps pour marcher et s’arrêter.

Prendre du temps pour regarder le paysage.

Prendre le temps de regarder son visage.

Prendre le temps de regarder des sourires.

Prendre le temps de regarder les larmes frémir.

Ralentir pour baisser le stress et se poser.

Ralentir ses pensées car l’instant est précieux.

Prendre le temps de faire ce qu’on a à faire

Même si c’est urgent. Evitons l’enfer.

Fuyons l’enfer de l’immédiateté, de l’empressement.

Faisons de notre vie quotidienne une marche apaisée

Malgré les soucis, les taches à effectuer.

Osons prendre le temps de se parler et d’écouter.

Prendre le temps avec l’autre dans des moments simples.

Prendre le temps d’observer avant d’agir précipitamment.

Prendre le temps d’écrire ou de lire.

Prendre le temps de dormir ou de se reposer.

Prendre le temps pour se mettre à distance

De ce qu’on vit, de ce que l’on fait.

Ralentir le temps pour permettre une prise de conscience

Et Voir si nous faisons mauvaise route ou pas.

Osons ralentir pour trouver un juste équilibre

Entre nos priorités et les priorités  des autres.

Qu’a-t-on à perdre de prendre du temps ?

Rien. Nous gagnerons à nous émerveiller,

A nous faire changer de regard et évoluer.

Je m’étais donné une journée y a deux jours

à prendre mon temps

Dans mes mouvements, dans mes actions,

Cela m’a fait un bien fou.

Apaisement du corps et de l’âme.

Pourquoi pas vous ?

Un sourd en colère -épisode 2

Il y a quelques mois, j’avais exprimé ma colère par rapport aux divisions entre sourds et malentendants (Un sourd en colère). Mais là, je voudrais exprimer une colère dirigée contre personne, quoique….

Quand je n’entends pas ce qui se passe dans un groupe de discussion ou lors des séances de travail avec des consignes, je me sens complètement mis hors-circuit.

Quand il me manque des informations et que d’autres comprennent, rigolent, j’ai l’impression d’être un extra-terrestre. Je ressens une énorme injustice. Merde, quoi ! J’aurai envie de dire aux autres de faire des efforts, d’articuler, d’être plus attentifs. Mais comment demander plus quand l’autre est déjà fatigué, croule sous ses propres soucis ?

Cela me demande beaucoup d’énergie de tendre l’oreille et d’essayer d’entendre, d’écouter sur ce qui se dit. C’est pourquoi je privilégie beaucoup les petits groupes de 3 ou 4. Plus, cela devient l’enfer pour ma tête car mes neurones essayent de capter le moindre mot pour essayer de combiner des phrases. Paumé ou pas paumé ?

Quand je suis paumé dans un groupe qui ne connait pas mon déficit auditif, les gens ont l’impression que je suis idiot,  un peu simplet.  C’est souvent fatiguant de devoir expliquer, réexpliquer.

Les amis entendants de personnes sourdes comme une très grande partie de mon entourage comprennent très bien que par moments, j’ai besoin de souffler dans le silence. M’isoler pour se retrouver et retrouver un univers compréhensible. Pour moi, c’est la photo dans la nature, les livres, le scrabble en club.

Quand vous êtes dans mon cas, il est important d’avoir des lieux où vous pouvez exprimer vos colères, vos tristesses. Ne restez jamais seul dans votre surdité, dans vos émotions qui peuvent vous bouffer, vous fatiguer encore plus.

Parfois j’oublie ma surdité mais elle me revient en pleine figure dans des situations de groupe. C’est très désagréable. Quelques-fois, je m’étais préparé et d’autres non !

Bref de bref, que ma colère ne devienne pas une bataille mais un chemin où je peux trouver un équilibre entre les moments où je ne suis pas en difficulté face à la malentendance et d’autres, où je dois être en lien dans des lieux collectifs. (Fêtes, réunions,magasins, cinéma etc…).

Sur ce, encore une fois une très bonne année à chacun et chacune et que nos situations qui nous handicapent ne nous empoisonnent pas la vie.

 

Vivien L.

Pour 2016, je nous souhaite…

 

A l’aube de cette nouvelle année, je voudrais nous souhaiter

Des joies à n’en plus finir et du courage à revendre.

Si la galère nous plombe, je voudrais nous souhaiter

De croiser des regards encourageants et tendres.

De bien se reposer si possible, quand c’est possible

De profiter de nous changer les idées loin des maux.

Je nous souhaite de respirer et sourire, de positiver.

Je nous souhaite d’écrire, de chanter, crier vos mots.

Que notre intérieur soit plus léger chassant des remords.

N’ayons pas peur de vivre avec des renoncements,

Des renoncements pour un mieux-être et être  disponible

A notre entourage, aux événements, aux rencontres.

Je nous souhaite de ne pas être mis à l’écart, invisible

Et de croire en nos capacités, en nos décisions qui contrent

Les mauvaises langues, les jugements absurdes et faux.

Je nous souhaite d’entendre, d’écouter et de comprendre

Et d’avoir des instants de sérénité et moins d’esclandre.

Je nous souhaite de vivre tout simplement, de l’endurance

Pour persévérer et accomplir nos projets, nos rêves.

Je nous souhaite la rage de la liberté intérieure, sans trêve

Et pleins d’espoirs et de solidarité à outrance.

Paquerette de Noel

Que t’offrir pour Noël ?

Qu’est-ce que je pourrais t’offrir pour Noël ?

Un peu de ma présence et beaucoup de rires.

Un cadeau qui te correspond et te rejoint.

Un regard où tu te sens reconnu dans ce que tu es et ce que tu vis.

Que pourrais-je t’offrir avec mes limites et mon caractère ?

Deux oreilles pour te sentir entendu dans tes joies et misères.

(Même si j’en ai qu’un qui fonctionne, elle en vaut deux quand même !)

Une bouche pour te réconforter et t’apaiser.

Des mains pour t’aider dans les difficultés de tes gestes ou déplacements.

Du nez pour t’élever en odeur d’humanité. (Un peu de poésie ne fait pas de mal).

 

J’aimerai bien t’offrir des poignées de paix

J’aimerai bien t’offrir des germes de liberté pour que tu puisses les arroser et les faire fleurir.

Te donner à manger et à boire quand ton corps est fatigué par la vie.

J’aimerai bien t’offrir des rêves à n’en plus finir

Juste pour oublier un petit temps les rudesses de la vie.

 

Viens donc te poser un instant pour rêver, savourer

Qu’une personne veille sur toi et que tu comptes pour lui.

Si ! J’en suis sûr qu’il y a un qui existe si ce n’est pas moi.

Je te souhaite ce cadeau, qu’on te le dise, que tu es important,

Que tu comptes pour quelqu’un et que tu en vaux la peine.

Viens prendre cet instant d’éternité de fête bien particulière.

 

Que malgré les tensions, les peurs, les angoisses du moment,

Je te souhaite une joyeuse fête de Noël avec des yeux qui pétillent.

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Vers Noel, joie et appréhension

Temps de retrouvailles.

Temps de fête.

Mais cela peut être aussi source de tensions, de stress. Peur d’être déçus, d’être confronté à la solitude. Crainte et espoir.

Y en a qui se réunissent en famille, avec des amis. Puis d’autres qui vont fêter Noël auprès des plus démunis. Souci de donner du sens autre que commercial et paillettes.

Puis d’autres qui se retrouveront seules, à différents niveaux. Seules dans leur lieu de vie. Seules à ne rien comprendre dans un groupe. Seules dans ses souffrances. Seules dans la peur des violences, sous les bombes.

Je pense à tout cela malgré tout.

Quel sens cela a pour vous de vivre Noël ?

Pour moi, c’est au niveau de ma foi chrétienne. Je ne crains pas de vous l’annoncer, de le partager. C’est fêter la naissance du Jésus, fils de Dieu. C’est croire que Dieu s’est incarné et qu’il s’est fait tout petit, pour être égal à l’homme. Je sais, c’est mystérieux, dingue, complètement fou. Mais c’est la foi qui parle. Une expérience humaine.

Mais c’est une grande appréhension pour moi aussi. Comment vais-je réussir à suivre dans le tumulte, à choper les blagues et les instants de complicités où l’on est vingt autour de la table ? Bien sur, je serai très heureux de revoir des cousins, des frères, des proches. Je m’adapterai malgré tout en privilégiant les instants de jeux ou des rencontres à deux ou trois maximum. Puis aussi prendre du plaisir à faire des photos, des portraits pour saisir des regards joyeux, des échanges passionnées.

Une amie blogueuse en parle très bien : Comment aider un malentendant à apprécier les fêtes ?

Alors, pour vous, peut être que c’est juste les retrouvailles en famille. Comme je disais, Noël est vécu selon chacun de nos histoires très singulières.

Je vous souhaite de vivre ce temps de fête dans la simplicité et d’accueillir chaque geste de fraternité, d’amour comme un immense cadeau. Pour ma part, j’essaie de moins attendre d’avoir des supers cadeaux. Ce qui compte pour moi, c’est l’intention qui est donné et sentir que l’autre a essayé de rejoindre ce qui fait ma personne. Avec tendresse, avec humour. Pas besoin de mettre des euros et des euros. Mais bon, c’est un langage qui me convient. Et vous, quel langage de partage avez-vous ? Qu’est ce qui compte pour vous ?

Je souhaiterai chanter, rire, comprendre, écouter, partager…. accueillir comme je peux la simplicité et la franchise en ces temps de fêtes.

Je vous souhaite à tous un joyeux Noël et que vous puissiez le vivre le plus sereinement possible malgré les circonstances quel qu’elles soient.

Je ne t’oublie pas

Même si le temps passe,

Même si nos chemins se sont éloignés,

Je ne t’oublie pas.

Ce n’est pas parce que je ne te donne pas de nouvelles

Que je t’ai oublié, que je t’ai rayé de ma mémoire.

Oh que non, je pense à toi lors des balades

Qui me fait penser à nos bons moments.

Je pense à toi quand j’entends des mots, des phrases

Qui m’évoquent ta personnalité, ton histoire.

Il m’arrive de parler de toi, pour illustrer mes propos.

Si je te mets dans ma liste de destinataires pour les vœux,

C’est que je ne t’ai pas oublié. C’est que je tiens toujours à toi.

Si tu le souhaite, nos liens peuvent s’affiner alors il faut construire,

Innover comment se retrouver, comment se donner des nouvelles.

Je reconnais que parfois, mon silence est long et pesant. Ce n’est jamais voulu.

Comme parmi tant d’autres, je peux être pris par des soucis de famille, de santé

Ou bien des tracas de travail et de vie associative. Ou bien que le téléphone n’est plus valable ou que l’adresse n’est plus bonne.

Les liens se distendent ou s’affinent selon les années,

Selon les évènements de nos vies.

Ne perds jamais espoir. Je pense à toi et te le dirai

Par des moyens que tu n’aurais pas imaginés.

Je comprends que l’on peut s’épuiser à avoir des nouvelles sans qu’il y ait des retours et qu’il y ait une énorme frustration. Cela fait partie malheureusement de la vie ou chacun peut être très sollicité.

Ne te fais pas de films de savoir pourquoi je ne te donne pas de nouvelles. Te projeter, ruminer te ferait encore plus mal. Demande-moi directement des explications. Cela sera plus simple.

Bon courage à ceux qui peine à entretenir des relations d’amitiés, et à ceux qui peine à essayer de contenter chacun de ses amis alors qu’on est débordé.