Ne reste pas seul !

Tu galères. Tu en baves.

Que tu sois vieux.

Que tu aie un handicap ou une maladie.

Tu n’es pas seul.

Même si les souffrances ne peuvent pas se comparer,

Des personnes peuvent te comprendre et t’écouter.

N’oublie pas qu’il y a toujours quelqu’un qui pense à toi,

Qui ne souhaite que ton bonheur.

N’oublie pas. T’es jamais seul dans la galère.

Malgré la fatigue, les douleurs incessantes,

N’oublie pas de sourire une fois dans la journée.

N’oublie pas de dire des mots à quelqu’un.

N’oublie pas de rêver malgré tout.

Fixe toi des petits objectifs et faire un premier pas.

Le premier pas est toujours important.

Chaque chose en son temps.

Si tu peux, lis des textes qui peuvent te réconforter.

Ne t’enferme surtout pas sans cesse dans tes souffrances.

Essaie de ne pas tourner en rond pour pouvoir respirer.

Tu n’es pas seul et ne reste pas seul.

Juste un petit coucou, gratuitement

Soit par mail, par texto, par téléphone

Ou de visu dans la rue, dans les couloirs.

Essaie de ne pas t’isoler.

Ne reste pas seul trop longtemps.

Montre-nous que tu existes

Et pas seulement par tes souffrances.

Tu existes aussi par tes talents, tes rêves,

Par ce que tu es toi, tout simplement.

Alors, ne reste pas seul.

Existe, tu vaux toujours la peine d’être reconnu et entendu.

Milles pensées aux oubliés….

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Milles pensées aux étudiants kényans chrétiens exécutés

Milles pensées aux immigrés fuyant leurs pays meurtris.

Milles pensées aux familles qui galèrent, alourdies.

Milles pensées aux minorités d’Irak et de Syrie persécutées.

Milles pensées aux victimes de préjugés, de racisme quotidien.

Milles pensées aux enfants victimes de la violence ordinaire.

Milles pensées à ceux qui subissent la violence conjugale.

N’oublions pas ceux qui subissent et se taisent. Ne les oublions pas.

Joyeuses Pâques parce que je crois en l’avenir, à ceux qui espèrent

A ceux qui se battent pour relever l’homme dans toute sa dignité.

N’oublions pas les hommes et femmes qui luttent pour que chacun

soit relevé à sa juste place dans toute son humanité.

Ne perdons pas de vue l’essentiel : La vie de chaque homme !

 

Maladie rare, syndrome, une tare?

Le regard de la société nous invite à la performance.

Mais que faire quand on est atteint d’une maladie rare ?

Rien qu’à être nous-même et faire de cette tare

Un tremplin vers notre épanouissement avec clémence.

Il est essentiel d’être en contact avec des personnes qui sont atteint du même syndrome, de la même maladie. Pour mieux se soutenir, être compris et comprendre, être entendu et entendre. J’en ai fait l’expérience que récemment. Cela fait un bien fou. Un bien fou de lire des témoignages et de témoignages. De se sentir moins seul.  Nécessaire quand la souffrance devient pesante, lourde face une société qui veut s’améliorer sans cesse en regardant peu l’humanité « diminué ».

Les maladies rares, les syndromes font partie de la vie et on ne devrait pas en avoir honte.

Osons nous engager, être audacieux dans nos projets, nos choix de vies pour clouer le bec à ceux qui se moquent de nos infirmités, plus ou moins grandes.

Ne restons pas seul. Émerveillons-nous sur les points positifs, sur nos progrès et de moins se focaliser sur nos faiblesses. Facile à dire, bien sur. C’est dans le temps que l’on peut arriver à avancer pas à pas, à rebondir sur des regards ou des paroles de tendresse, d’amitiés, d’amour. Alors, buvons et savourons les mots doux, les mots réconfortants en chassant d’un geste les railleries, les maladresses.

A vous qui avez une maladie rare, un syndrome, je vous souhaite un bon courage et de cueillir sans cesse avec délectation les petits moments de bonheurs pour surpasser les souffrances.

Vivons et n’ayons pas honte.

Cheminer avec la souffrance?

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Il y a des souffrances qu’on ne peut pas gommer,
Qu’on ne peut pas fuir tellement ça nous prends aux tripes.
La colère est là à cause de cette injustice.
Parce que nous sommes impuissants.
Une profonde tristesse peut nous submerger.
Que dire ? Comment nommer ? A qui en parler ?
Qui peut comprendre ? Trop de questions, sans doute !
Terrible cette souffrance, singulière pour chaque personne.
Elle n’est pas comparable car tout est lié à la vie de chacun.
C’est là que le temps viendra pour adoucir ce poids
Et cheminer avec, si l’on trouve des lieux de repos,
Des lieux de paroles où l’on se sent reconnu.
A toi qui peines, n’aie pas peur de pleurer ou de crier
Mais surtout qu’on entende ta douleur, ton être tout entier.
Surtout qu’une personne puisses être à tes côtés et t’aimer
Aimer de manière sincère, sans être dans de la pitié.
Qu’il puisses t’écouter sans te juger, sans minimiser.
La souffrance n’est pas une honte, ni une fatalité.
Ne reste donc pas seul même si le premier pas est difficile.
Je te souhaite des moments de répits, des petits bonheurs ;
Des instants d’éternité jubilatoire et de sérénité.