Il y a des souffrances qu’on ne peut pas gommer,
Qu’on ne peut pas fuir tellement ça nous prends aux tripes.
La colère est là à cause de cette injustice.
Parce que nous sommes impuissants.
Une profonde tristesse peut nous submerger.
Que dire ? Comment nommer ? A qui en parler ?
Qui peut comprendre ? Trop de questions, sans doute !
Terrible cette souffrance, singulière pour chaque personne.
Elle n’est pas comparable car tout est lié à la vie de chacun.
C’est là que le temps viendra pour adoucir ce poids
Et cheminer avec, si l’on trouve des lieux de repos,
Des lieux de paroles où l’on se sent reconnu.
A toi qui peines, n’aie pas peur de pleurer ou de crier
Mais surtout qu’on entende ta douleur, ton être tout entier.
Surtout qu’une personne puisses être à tes côtés et t’aimer
Aimer de manière sincère, sans être dans de la pitié.
Qu’il puisses t’écouter sans te juger, sans minimiser.
La souffrance n’est pas une honte, ni une fatalité.
Ne reste donc pas seul même si le premier pas est difficile.
Je te souhaite des moments de répits, des petits bonheurs ;
Des instants d’éternité jubilatoire et de sérénité.