Et si je me calmais ?

Et si je me calmais

Face à la violence qui nous submerge.

Non pas pour m’écraser et subir

Mais pour prendre de la distance

Pour essayer de voir un chemin moins agressif,

Pour ne pas ajouter de la violence à la violence.

Bien sûr que la violence gouvernementale est intolérable

Qui génère des états de haine et de colère chez les forces de l’ordre,

Chez ceux qui subissent des injustices, chez ceux qui ne peuvent pas s’exprimer

A cause de leurs handicaps, maladies ou simplement qui n’arrivent pas à trouver les mots.

Et si je me calmais pour mieux revenir à l’essentiel et être dans la proposition

Au lieu de jeter de l’huile sur le feu, de critiquer, de vilipender, d’insulter.

La provocation stupide ne sert à rien. C’est utilisé par des personnes qui n’ont plus d’idées

Et qui ne savent que titiller de la violence verbale ou physique chez l’autre.

Pas simple de se calmer quand je suis épuisé, éreinté, dégoûté.

Et si nous nous apaisions ensemble au lieu de faire monter la mayonnaise

Au risque d’avoir des conséquences désastreuses dans les liens sociaux.

Invitons surtout les puissants, les élus à ne pas se laisser emporter par des injures,

Ou des raccourcis verbaux dangereux attaquant odieusement l’adversaire.

Et si nous construisions ensemble avec ceux qui sont porteurs de projets

Comme le font certains dans le mouvement Nuit Debout.

Tout n’est pas à jeter et tout n’est pas à prendre.

Arrêtons d’être sans cesse dans l’opposition radicale.

Bien sûr que je suis derrière l’ordinateur et que je ne suis pas dans les rues.

Mais cela ne m’empêche pas de m’informer, d’écrire, d’essayer de sensibiliser.

Cela ne m’empêche pas d’être ce que je souhaite transmettre à mon entourage,

Auprès des gens que j’accueille au sein de mon boulot.

Agissons selon nos possibilités avec nos contraintes physiques ou familiales.

 

Pleins de courage à chacun et chacune dans vos engagements.

Sachons ensemble construire des liens sociaux sans violence, sans haine et sans préjugés.

L’importance du témoignage

Qu’est-ce qu’il y a de mieux qu’un témoignage pour toucher les gens et les aider à réfléchir ?

Un témoignage pour faire vivre une expérience, une vie menée de façon particulière, différente comme chacune des personnes.

Certains peuvent se dire qu’ils n’ont rien à témoigner alors que c’est faux. Nous avons tous un grain particulier, un trésor enfoui en nous qui ne demanderai qu’à sortir et à enflammer le monde.

Le témoignage n’est pas forcément des paroles, un discours devant un public mais c’est aussi la façon de vivre avec les autres vécus dans la sincérité et la simplicité.

Un très mauvais orateur peut très bien toucher les personnes avec sa façon d’être, avec sa façon de regarder chacun et d’agir avec sagesse.

Le meilleur témoignage est la rencontre car un lien peut se créer, se jouer même si en lisant une autobiographie, un interview peut tout aussi être bouleversant.

Le témoignage, pour ma part, touche quand c’est vécu de façon juste et sincère. Une relation de confiance se joue entre le récepteur et l’émetteur.

« S’il y a réussi à vivre comme cela malgré ce qu’il a vécu, alors je pourrai réussir. » Imaginez si la personne prend conscience plus tard que le témoin était un escroc. La trahison peut causer des blessures profondes.

 

Je vous souhaite d’entendre, de lire des témoignages et qui pourraient épicer votre vie ou bien vous réconforter. Puis n’ayez pas peur de témoigner. Votre vie n’est pas si anodine que vous pourriez le croire. Et elle peut toujours grandir la flamme qui est en vous, le grain de folie qui vous épanouirait de façon croissante.

Alors confiance et persévérance, jamais seul.

Un certain voyage

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Immensité du visage
Au sensible voyage
Légèreté du ride
Au sourire qui se déride.

Inspiration d’une expérience
Pour gravir les variances
De la vie au long cours,
Avec de multiples détours.

Oser regarder l’autre.
Être un apôtre
D’une certaine paix
En quête de sérénité.