Chroniques d’un éducateur #18 Colère d’un éducateur

Tout part en vrille.

Trop d’égoïsmes et de volonté d’écraser la jeunesse défavorisée.

Que de conneries  et d’incohérences dans les décisions politiques très loin des réalités du terrain

Et n’écoutent pas les cris de ceux qui veulent apporter des solutions parfois dérisoires.

Tout n’est pas rentable. L’humain n’est pas rentable. La relation n’a pas de prix.

Comment accompagner, redresser l’homme, la femme, l’enfant si nous sommes nous-même courbés par la pression, par le manque de moyens ?

Nous colmatons. Nous bouchons les trous d’un système défaillant envers des publics désabusées, fragiles, désemparées.

La loi du marché nous broie et l’on attend encore plus du gouvernement qu’il réagisse.

Je n’en peux plus de subir. Il faut agir en conscience contre des lois liberticides.

Ne plus faire que le travail nous tyrannise, sous la pression des actionnaires, des gestionnaires.

Nous ne pouvons plus accepter que des décideurs brandissent l’argument de l’économie.

Est-ce que ceux qui décident de la vie des gens ont déjà été dans la merde ?

Comment leur faire prendre conscience des souffrances qu’ils imposent ?

Une véritable violence institutionnelle. Une véritable violence étatique. Par la suite,  les gouvernants, les décideurs sont surpris de e la violence  radicale, des propos haineux à leurs égards.

Des gens deviennent maltraitants envers leurs pairs. Des personnels soignants envers les patients. Des éducateurs envers les jeunes. Des parents envers les enfants. Des enfants envers d’autres enfants. Des enfants, des jeunes envers les adultes. Un cercle sans fin.

Pourquoi ? Parce que les médias martèlent des pensées violentes, de dérision et d’humiliation.

Car on nous montre un grand nombre de gouvernants imbus de leurs personnes, recherchant l’intérêt des plus forts.

Faut-il attendre que l’autre agisse pour agir pour une vraie justice sociale ?

Peut-on changer ce qui nous entoure sans changer nos conforts, nos sécurités ?

Arrêtons d’être septiques et cyniques. Arrêtons d’être défaitistes sans arrêt. Arrêtons d’être aigries chaque jour.

Je suis en colère quand on bride, freine les initiatives, les rêves à cause des lenteurs et lourdeurs administratifs.

Et pourtant, je garde espoir malgré cette colère.

Pourquoi ? Parce que je vois bien des initiatives locales qui peuvent changer le regard du voisinage.

Multiplions ces initiatives de solidarité, d’échanges, d’autonomie financière, de liens qui renforcent notre humanité.

Posons-nous et Informons-nous sur ces initiatives porteuses pour chaque homme.

Tout est encore possible malgré tout.

Et pour approfondir, je souhaite partager avec vous ce texte que j’ai beaucoup aimé et que j’aurai apprécié écrire :

Lettre d’une révoltée


Et pour ceux et celles qui n’ont pas vu mon texte d’hier :
Je suis en colère

Osez exprimer votre colère et avançons, épanouissons-nous le mieux que nous pouvons!

Les échos de #NuitDebout: Rêve général !

Un mouvement est né ce 31 mars 2016 sur la place de la République à Paris.

Un mouvement qui prend de l’ampleur, donne à espérer avec des gens qui veulent rester debout et rêver à un monde meilleur.

Tout un collectif se crée avec des assemblées générales, des commissions bien spécifiques pour une meilleure organisation des idées et des actions à mener.

Une liberté de parole. Chacun se sent à sa place et cela fait un bien fou à en croire des témoignages.

Un mouvement qui veut changer la dynamique de notre société alourdie par le gouvernement régie par le pouvoir de l’argent.

Un mouvement qui veut remettre l’homme au centre des préoccupations, au centre des projets de société.

Voici quelques liens pour en savoir plus:

Si pour des raisons qui ne tient qu’à toi inconnu, tu ne peux pas venir sur les places. Tu peux au moins relayer l’info que ce mouvement existe, en parler autour de toi. Toi aussi, tu as une place dans ce mouvement, qui je le crois, prendra une place importance dans notre société.

Personnellement, cela fait un bien fou. En plus, sur un extrait-video, j’ai aperçu une traductrice en LSF. Y a grand souhait que ce mouvement soit accessible à tous.

Merci à tous ceux qui sont sur les places, sont les portes-paroles de ceux qui n’arrivent pas à exprimer leurs colères et leurs rêves.

Je suis derrière vous, avec vous, à vos côtés. Et sûrement, je viendrai sur place à Lyon prendre des photos et récolter des infos, des projets.

 

Vivien Laplane

Au travail!

Une véritable libération de pouvoir travailler, après de longues semaines sans emploi et d’une année de formation et des mois de chômage.

Le travail libère l’esprit où l’on peut s’épanouir, se rendre utile et avoir une place dans la société.

Je souhaite à chacun de pouvoir s’affirmer, créer, innover, être dynamique dans son boulot.

Véritable chance de pouvoir travailler en ces temps de crise.

Je souhaite du bon courage à ceux qui cherchent encore et qui peinent.

Retraite Chambarand 2011 (75)

Allez, confiance et détermination!