
Sur le chemin du retour du théâtre !
Sur le chemin du retour du théâtre !
Il me fallait donc trancher et décider. Sur le coin d’un oreiller, je vis ma fille arriver avec ses yeux en amande couleur chocolat ! Mes neurones ont fusé à une sacrée vitesse, et de peur que je me prenne une amende, je me posais devant ma cheminée pour imaginer la scène. Je jubilais et fis le guignol pour aller chercher la boite convoitée et ajustai les faux édredons. Des coussins, bien sûr ! Mon voisin pourrait en rire. (Comprenne qui pourra)
Allez pour faire plaisir quand même à mes amis chaponois, je leur mets une photo des aqueducs.
Oui, je sais, le thème n’est pas écrit au pluriel. Je transgresse donc!
Je serai curieux ce que mes autres amis bloggeurs vont proposer comme spécialité locale!
Ce jeudi 21 novembre, je devais ramener un fauteuil roulant sur Lyon pour une formation. Habitant Chaponost, j’ai saisi l’occasion d’expérimenter un trajet en fauteuil roulant. Un sacré défi.
Tout d’abord, j’ai dû anticiper sur les arrêts de bus accessibles. Le plus prêt était la Gare de Chaponost, dans la vallée. Il me fallait descendre donc. Légère appréhension. Puis je voulais prendre quelques affaires mais je ne voulais pas prendre mon sac à dos et l’accrocher derrière mon dos, de peur que je n’entende rien si on tente de me le piquer. Donc j’ai fait le choix de prendre une sacoche en bandoulière.
J’avoue que j’étais un peu stressé. Par chance, il faisait grand soleil.
Le début fut galère. Je roulais sur la route mais je partais sans cesse vers le trottoir à cause d’un devers. Je n’avais donc pas le choix, j’ai roulé sur le trottoir difficilement. Arrivé à un arrêt de but, un bus s’est arrêté pile poil pour me proposer de monter. Ce n’était pas le bon bus et n’allait pas dans la bonne direction, j’ai donc refusé. Dès que le bus était reparti, j’ai réalisé qu’il aurait pu me déposer à la gare qui était sur son passage. Grave erreur !
Et c’est ainsi que quelques mètres plus loin, j’amorçais la descente. Je freinais avec mes mains (j’avais des gants, of course). Par trois fois, j’ai failli basculé en avant. Mes jambes m’ont effectivement aidé à éviter la chute finale. Je n’ose pas imaginer la suite si je ne l’avais pas fait.
Et là, j’ai dû emprunter la piste cyclable en sens inverse pour descendre à la gare. J’ai dérapé plusieurs fois à cause de mes roues de devant. Le fauteuil, il me semble, n’était pas approprié pour des déplacements à long cours. Il servait juste pour de la sensibilisation.
Enfin, j’arrive à l’arrêt de bus. J’ai dû contourner un bosquet pour pouvoir l’atteindre. La chauffeuse de bus a pu sortir la rambarde mais a eu beaucoup de mal à le refermer. Si elle savait que j’étais un imposteur, elle n’aurait pas apprécié !
Une passagère m’avait aidé à monter. Et le composteur ne fonctionnait pas. J’avais demandé à un passager de valider ma carte à un autre composteur, Cela s’est passé sans souci. Voyage en bus tranquille.
Arrivée à la gare d’Oullins paisible. l’ascenseur fonctionnait très bien même s’il n’y avait pas de miroir qui te permet de reculer sans devoir regarder derrière. Même chose pour l’ascenseur qui va au quai. Dans le métro, je n’ai pas senti de regards curieux, gênés. Il y avait juste une mendiante qui est passé devant moi sans me demander des sous. Vous comprenez, je suis handicapé, je dois être pauvre!
En sortant du métro à Jean Macé, je voulais atteindre le tram. Et en tentant de passer un passage roulant, euh piéton, j’ai eu du mal à monter sur le trottoir. Une vieille dame a posé ses courses et a tenté de m’aider. Je l’ai remercié gentiment et j’ai pu monter un reculant avec mon fauteuil. Oui, ce n’était pas la première fois que j’en faisais, je précise.
Et c’est ainsi que j’ai pu finir mon parcours avec le tram jusqu’à Bachut où je n’ai rencontré aucune difficulté. Ah si, juste à la fin pour rejoindre l’ORT, j’ai du faire un détour à cause des travaux.
Pour conclure, j’ai apprécié cette expérience pour mieux comprendre comment cela pouvait être galère de se déplacer et que c’était un métier ! Donc une pensée pour ceux qui se déplacent quotidiennement sur des cheminements parfois laborieux. Mais aussi pour les personnes aveugles où les obstacles peuvent être dangereuses, surtout ceux qui sont en hauteur!
Enormissime Orage hier soir. Il est arrivé sur le coup des 20h environ avec des énormes bourrasques de vent et de pluies fortes. Je le voyais venir du sud-est et l’attendais avec mon appareil photo pour essayer de saisir la foudre. Mais le vent fut trop violent ainsi que la pluie.
L’orage a duré au moins trois heures, et enfin, j’ai pu saisir la foudre mais à main levé vu la qualité de la photo (Pose 20 sec, F4,5). Le tonnerre était tellement énorme qu’il faisait vibrer les vitres. Mémorable.
Cette semaine, d’autres orage sont à venir et j’essaierai de perfectionner mes prises d’orages.
Selon certains chiffres, il aurait plu 25 mm en trois heures !
Très belle journée à vous.
Seule église romane de Lyon datant de la fin du 11ème siècle, à l’emplacement d’une église carolingienne construite au 9ème siècle.
Eglise dédiée à St-Martin et à Marie à l’emplacement de ce qui était à l’époque le confluent du Rhône et de la Saône dès le 9ème siècle.
Des travaux de modernisation ou de reconstruction sont ensuite entrepris à la fin du 11ème siècle par l’abbé Gaucerand afin de transformer cette église dans le style roman. Cette abbaye se développe rapidement et connait une prospérité matérielle grâce à l’aquisition de terrains.
Dès le 13ème siècle, le culte des martyrs de Lyon s’y développe. Endommagée lors des guerres de religion au 16ème siècle, les possessions de l’abbaye se réduisent dans les siècles suivants, jusqu’à se résumer à la seule église St-Martin au 18ème siècle.
Utilisée comme grenier à fourrage pendant la Révolution, elle fut menacée de destruction au début du 19ème siècle, étant en très mauvais état. Il fut finalement décidé d’effectuer une restauration importante qui transforma grandement l’église d’origine.
Construite à l’origine sur un plan basilical, elle abrite autour du chœur les 4 colonnes romaines de l’autel de Rome et d’Auguste, qui se trouvait sur les pentes de la Croix-Rousse en l’an 12 avant J-C.
On y trouve également des mosaïques, peintures et sculptures datant de l’époque romane mais aussi du 19ème isècle, comme la peinture réalisée dans l’abside par le peintre lyonnais Hippolyte Flandrin en 1855.
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The only Roman church in Lyon from the end of the 11th c., built on the site of the 4th c. Benedictine abbey.
Source: Office de tourisme de Lyon
Et non, cette photo date du 15 janvier 2013! Mais selon les prévisions météos, nous aurons très probablement de la bonne neige d’ici lundi. Chouette! 🙂
C’est la clôture du Vinatier à Bron, Hôpital psychiatrique qui fait « peur » dans l’imaginaire des lyonnais! Et pourtant, c’est un joli lieu de promenade le dimanche!
Petite balade bien fraiche pour découvrir quelques oeuvres dans le quartier de la Guillotière, où fourmillent pleins de boutiques, restaurants asiatiques et maghrébines.
Nous avons bien sur le célèbre Birdy Kids et d’autres œuvres connues.