Vair moulu
Ver tical
Vert saint gris
Vers micelle
Verre plein
Vergt habité
Un extra vert’y
Vair moulu
Ver tical
Vert saint gris
Vers micelle
Verre plein
Vergt habité
Un extra vert’y
Douloureux attente qui se dévisage.
S’imaginer des mauvais présages ?
Morne tristesse qui creuse notre âme
Et l’on se perd vers l’horizon des blâmes.
L’attente d’un enfant qui ne vient pas.
L’attente que l’autre fasse le premier pas.
L’attente d’un amour idéal, magique.
L’attente d’un geste non pathétique.
L’attente des résultats pour notre avenir
Soit professionnels, médicaux. Un devenir
Inconnu, angoissant jusqu’à être vertigineux.
Alors quoi ? Agir chaque jour sans rien savoir.
Continuer à être sans rien obtenir, avoir ?
Oui, construire des petits projets gratifiants
Pour s’épanouir. S’entourer des amis tonifiants.
Pleins de courage pour ceux qui vivent une attente
Et de continuer à vivre avec une énergie battante
Même si nous aimerions baisser les bras chaque jour.
Là, presque nu, je m’observe.
L’autre me sourit, ses yeux brillent.
Un murmure chatouille le miroir.
Un rire me vient du ventre vide.
J’hausse les sourcils avec étonnement.
J’ouvre grand la bouche pour chanter.
Ma poitrine se gonfle d’air hilarant.
La joie du miroir me balance dehors
Pour vivre cette journée de saine folie.
Face à un choix,
Il prend une mine,
Un air d’anchois.
Il boit une bibine.
Il doit se décider.
Il respire lentement
Pour se dérider.
Un certain renoncement ?
Fuir ou affronter les vents.
Il demande des avis, des conseils.
Rien n’est en jeu. Pas d’oseilles.
Mais lui seul sait ce qui est bon pour lui.
Alors quoi ? ll dévêt ses peurs en pluie
Il regarde le positif et le négatif.
Maintenant, il faut choisir sans soutif.
Il rit nerveusement et s’émerveille
Devant la mer bleu vermeille.
Ses pas le mènent vers un panorama.
C’est décidé. Il prendra du tarama.
La violence des mots
Sont de durs rameaux
De haine et de colère
Pour fuir la galère
En vain.
Insipide vin
Que les injures
Qui coulent,
Abjurent
La foule
Des hommes.
Fougueux atomes.
Terrible impuissance
Face à ces agressions
Verbales sans sommation.
Feindre l’ignorance ?
…………………………………………………………………….
The violence’s words
Are the hard branches
Of hate and anger
In order to flee poverty
In vain.
Tasteless wine
That the abuse language
Runny
Recant
The world.
Tempestuous atoms
Terrible Impuissance
In front of abusive
Verbal without summation.
To feign indifference?
C’était un midi ou un soir,
Je ne me souviens guère.
Il faisait jour au ciel noir
Sous un kiosque précaire.
Un violoniste manchot
Peignait dans le vide.
A coté de lui, un péchot
Regardait son bide.
Une mouche draguait
Une corneille droguée
Sous perfusion plumale.
Ce qui n’est pas plus mal
C’est que je me souviens
C’est le boucan diluvien
Des bouteilles de bière
Englouties dans mes terres.
( Texte écrit lors d’une de mes pauses au travail en 10 minutes!)
Un
C’est rien
Deux
C’est peu
Trois
Un peu étroit
Quatre
Dans l’âtre
Cinq
Zincs
Six
Cassis
Sept
A Sète.
Huit
Sans suite
Neuf
Œufs
Dix
Point d’indices.
Un fifre
Dans ses chiffres
Galère
Depuis l’ère
De l’écriture.
Onze chaussures
Douze
Flouzes
Treize
Fraises
Quatorze
Hors ze
Rock
Sur le roc,
Le fifre grave
Des choux-raves
Des traits salés
Puis va s’en aller
Boire l’addition
Sans reddition
Au liqueur d’ombre
Sans nombres.