Comment ne pas s’émerveiller devant les progrès d’un être en devenir, en chemin ?
Peu importe son handicap, ses faiblesses, ses chutes, ses blessures. (A en tenir compte bien sûr mais à ne pas se focaliser dessus).
Quand il se relève pour la énième fois avec un sourire, malgré tout, c’est un plaisir de le voir évoluer.
Comment ne pas se réjouir quand un enfant a galéré se redresse ?
La base de notre vocation d’éducateur (travailleur sociaux, parents, profs etc.), c’est toujours en l’autre même si elle chute. Bien sûr que nous ne sommes pas superman et pouvons être tenté de baisser les bras malgré nos efforts.
Mais savoir que l’enfant, le jeune réussira un jour, cela nous donne toujours une occasion d’y croire, d’innover notre manière d’être et d’accompagner.
Se réjouir quand nous voyons l’enfant comprendre.
Se réjouir quand l’enfant fait son premier pas.
Se réjouir quand le jeune s’émerveille devant une surprise.
Se réjouir quand l’enfant me dit merci, gratuitement.
Se réjouir quand l’enfant est fier de ce qu’il a fait.
Se réjouir quand nos mots, nos actes portent du fruit et que l’enfant, le jeune s’épanouit véritablement.
Se réjouir quand un talent se déploie chez le jeune et qui se donne à fond.
Quand la joie advient, il est tellement bon d’en profiter, de la faire fructifier, de la partager pour apaiser nos galères, nos envies de râler et de s’encourager.
Puis la joie de savoir que des lieux bienveillants existent et qui fonctionnent bien. Qu’il est tellement bon de pouvoir s’en inspirer et le partager autour de soi.
Je vous souhaite de cueillir vos joies, de les entretenir et de vous en souvenir quand vous traverser des périodes difficiles.