Apprecions les sens que nous avons. Ne regrettons pas ce que nous perdons. Juste se contenter et savourons Le moindre plaisir, nos passions.
Depuis toujours, Je suis sourd Puis pas d’odorat Ce n’est pas drama.
Je me suis habitué en m’appuyant sur la vue et le toucher. Surtout la vue pour observer, contempler, chercher Les couleurs, la lumière, les contrastes, le paysage. Depuis je ne cesse de vouloir faire des voyages.
Des voyages à travers les cartes, les photos. Juste à quelques pas de chez moi. Quand je peux, je marche, je fais du vélo. Cel n »est jamais neutre, toujours avec émoi.
Sans son, sans odeur, j’écris Ou bien je déclame, je murmure Pour briser les préjugés bien durs. Alors je persévère sans mépris.
Explorons nos forces mille fois, Avec nos vulnérabilités, avec foi. Kiffons ce que nous sommes déjà Et oser se lancer tel un ninja.
Avec vous, j’aimerai sentir la joie De s’entendre, de se comprendre. Comme un feu grégeois, Que nos rires puissent se répandent.
Voici que des mois trainent mes angoisses Des douleurs intérieurs qui me terrassent. Elles me collent au cerveau comme la poisse. Mes incertitudes laissent trop de traces. J’aimerai tant que la légèreté m’embrasse. Pour l’instant, mon âme fait des grimaces. Les idées noires surgissent, me menacent. Je les chasse avec mon mental pugnace. Je résiste tant bien que mal, être tenace. Pourtant, je m’enfonce dans cette nasse Impuissant, marchant sur de la caillasse M’allongeant en vain sur de la paillasse. Pourtant des projets, j’en ai des liasses Mais sont dans des nœuds voraces Qui peinent à surgir de la mélasse.
Six jours ont passés et Yuki est complètement à l’aise en m’accueillant avec plaisir au lever dans le salon. Elle ronronne, caresse mes pieds et demande des caresses sous sa tête. Je prends l’habitude par la suite de me laver les mains.
Ce matin, je m’étais assis sur le canapé et je la sentais excité de devoir prendre ma main. elle se mettait sur le dos pour ensuite s’agripper à mon bras, puis la lecher, mordiller griffouiller. Le problème est que quelques instants après, j’ai eu des crises d’éternuements et mes yeux ont rougi. J’ai pu prendre des médocs pour calmer cette crise allergique.
Puis au retour de l’école, après avoir déposé ma fille, je m’étais posé devant l’ordi. Plusieurs fois, elle est venu me voir pour avoir des caresses. Heureusement, j’ai eu du répit quand elle s’était allongé un peu plus loin pour dormir entre deux sacs.
Pourquoi survivre dans le titre ? Tout simplement, je dois composer avec mon allergie et le fait de devoir travailler avec une boule de poils.
Je suis juste un peu inquiet au niveau de l’eau car elle boit peu. Va falloir absolument que j’achète un filtre pour mon robinet car c’est possible que l’eau ne soit pas très bonne. Elle boit du lait spécial chaton et à petites doses ses croquettes. Affaire à suivre donc…
Depuis plusieurs mois, notre fille de 8 ans nous tannait pour avoir un chat à la maison. Pourtant, depuis longtemps, je ne voulais pas avoir d’animal à la maison et surtout je suis allergique aux poils de chats, enfin, à la salive du chat lié à une enzyme allergène. Nous nous étions renseignés auprès des associations pour adopter un chat ou bien connaitre les chats hypoallergènes comme les chats scandinaves. Le problème est qu’un chat de race coute cher.
Les mois ont passé et je m’étais dit, tant pis pour mon allergie, fallait y aller tellement je sentais qu’un chat pouvait faire du bien à notre fille. Et le hasard a fait que vers le 25 août, nous croisions une copine d’une amie qui voulait donner des chatons.
Nous avons sauté sur l’occasion pour choisir un des chatons adapté à nos besoins. Les jours suivants, je n’ai pas arreté de lire des conseils pour accueillir dans de bonnes conditions le chaton, enfin une chatonne, c’est une femelle de 2 mois à partir du 2 septembre.
Nous avons fait quelques achats dont le bac à litière, une litière édcologique et compostable, et tout le nécessaire avec la nourriture pour chats que la propriétaire utilisait déjà. A terme, j’aimerai lui faire manger des croquettes aux insectes, pour limiter la viande.
Samedi matin dernier, nous sommes allés rendre visite pour voir Yuki, prénom que nous avions choisi pour elle. Un vrai coup de coeur et nous avions décidé d’aller la chercher le mercredi 3 septembre.
Vers 17h30, Nous étions revenus avec elle, bien blotti dans un sac de transport en tissu confortable.
Nous avions préparé des espaces distinctes dans notre appart, surtout entre le salon et la cuisine pour son lieu d’aisance, de repas, de repos et de jeu. Nous lui avons laissé le temps de découvrir le lieu avec pas mal de miaulements. Logique, elle venait de quitter sa mère pour atterir dans un lieu inconnu.
Finalement, je trouve qu’elle s’est habitué rapidement en découvrant chaque recoin du salon. Elle est allé direct sur la litière pour faire ses besoins quelques temps après, donc aucun accident à l’extérieur.
Nous lui avons installé une petite fontaine à eau, un ramequin de lait special chat (qu’on voudrait laisser tomber rapidement) et un ramequin de croquettes dans la cuisine. Elle a pu boire tranquillement son lait.
Je passe vite sur la soirée et la nuit qui fut assez calme avec quelques miaulements et grattage. Ma fille se plaignait de ne pas pouvoir s’endormir à cause du bruit. Evidement, je lui ai qu’il fallait s’habituer. Enfin, je dis, je suis gonflé parce que la nuit, j’enlève mon appareil auditif et je n’entends rien.
Bref, au lever, Yuki était en pleine forme pour jouer. Elle courrait de partout. elle se sentait en sécurité, déjà. Puis après le départ de ma fille à l’école, j’ai pris un temps pour jouer avec Yuki avec une souris en peluche. Elle y prenait du plaisir.
Puis vers 9h30, alors que je travaillais sur mon ordi, je n’entendis plus rien et je ne la voyais plus. En gros, j’ai tenté de la trouver mais nulle trace du chaton. J’imaginais bien qu’elle avait trouver une cachette et qu’elle dormait.
Le problème est que si elle miaulait, je ne pouvais pas localiser où elle était. Comme je n’entends que d’une seule oreille avec mon appareil auditif, je devais faire preuve de plus de patience.
Finalement, elle était sorti de sa cachette vers 14h45. Elle s’était vite déchainé par la suite en se léchant, en s’étirant, en tentant d’attraper sa queue. Après avoir fait ses besoins et manger ses croquettes, je l’ai vu remonter dans sa cachette.
Où ça ? Dans un tiroir de notre console, par l’intérieur sur le côté. J’ai tenté d’ouvrir le tiroir par la suite mais rapidement, j’ai vu Yuki qui montrait bien son mécontentement.
Ok, compris, je te laisse dans ce tiroir pas terrible d’ailleurs avec des piles, des lampes de poche. va falloir que je le range un peu et le sécurise. Et au moment où je vous écris, elle y dort.
Ah oui, et mon allergie ? C’est très léger avec un petit nez qui goutte. Alors que normalement, j’ai les yeux qui piquent et des crises d’éternuements.
Je sens que je vais m’amuser à la prendre en photo sans la déranger, bien sûr !
Vous preferez accueillir quel animal ? Ou pas d’ailleurs
En parralèle de mon blog perso que vous lisez actuellement, j’ai un site pro pour promouvoir mes activités et mes livres. Et j’ai donc le plaisir de vous présenter un sacré relooking de mon site pro : https://www.vivienapprendreaecouter.com/
Il reste juste la boutique à mettre en oeuvre car il reste quelques détails techniques à régler. Ce site a été réalisé par https://www.6foisdys.fr/, que j’apprécie beaucoup surtout pour la mise en accessibilité pour les troubles dys.
Alors, qu’en pensez-vous ?
PS : Petit rappel, je joue dans deux semaines, le 13 septembre à Nivolas-Vermelle !
La norme existe-t-elle vraiment ? Elle évolue selon les cultures et selon les époques. Elle change selon les usages, les modes.
Un point de repère ? Mais comment la situer dans toute la diversité humaine ?
Je suis hors norme. Ce n’est pas négatif. Je suis vivant, point barre.
Comme toi, tu es hors norme. Tu rayonnes tel que tu es avec ton vécu, tes talents, ta vulnérabilité, tes forces.
La norme, cela serait la moyenne, le médian ? Nous ne sommes pas des formules mathématiques.
Juste un repère qui ne doit pas nous catégoriser, nous faire sentir que nous ne sommes pas à notre place. Allons donc, et pourquoi ?
Nous sommes vivants. Nous respirons. Nous agissons et nous avons le droit d’être ce que nous sommes. D’avoir les outils pour compenser nos fragilités et exploiter nos pouvoirs.
Pourquoi cette volonté de nuire à l’autre ? Pourquoi cette volonté d’écraser ce qui nous ressemble pas ?
C’est surtout passer à comment.
Comment ne pas se laisser embarquer par des discours discriminatoires, des discours de rejets, de haine ?
Comment ne pas passer aux actes qui nuisent et même tuent tant au niveau physique que psychologique ?
La seule normalité qui doit exister, c’est trois choses : – Le respect de soi – Le respect de l’autre – Le respect de l’environnement
Et bien sûr la justice en toute chose pour faire respecter la dignité de chaque personne.
Au lieu de râler, agissons et soyons cohérent entre nos paroles, nos écrits, nos pensées et nos actes. Pour ma part, je fais de mon mieux avec les circonstances, avec ce que je suis.
Quand je suis sur scène ou quand j’échange avec le public, je fais mon maxium pour être dans ce mouvement !
J’ai envie de croire malgré tout, malgré les actualités atroces dans le monde et même chez nous en France.
Ne baissons pas les bras. Restons bienveillants et lucides à la fois. Même si la colère est là, et c’est ok !
Que fait le silence comme bruit ? Un murmure invisible sans fruit ? Un chuchotement lointain ? Un bruissement sans teint ?
Mon silence n’est point infini. Malgré ma surdité, j’entends. Selon mon humeur, cela dépend. Des sifflements, des cliquetis.
Parfois un concert d’Hard Rock. Ou bien un chant baroque. Régulièrement, un bruit blanc ou un son aigu tremblant.
Pour vérifier si cela ne vient pas d’extérieur, J’éteins mon appareil, tout simplement. Il me faut prendre patience, sans heurts. Parfois, il me faut bouger sciemment.
Ecouter de la musique pour les oublier. Penser à autre chose mais c’est galère. La sophrologie comme bouclier ? Tout est au cas par cas, par crémaillère.
Cela peut durer trente secondes Ou bien des journées entières. Chez moi, c’est la fatigue sévère Qui me les déclenche, m’inonde.
Quand mes acouphènes sont là, J’entends moins, un comble. Ma compréhension retombe. Mes pensées sont de la mozzarella.
Alors j’ai besoin de m’isoler Ou bien de rire, de jouer Sans besoin d’écouter Pour ne plus y penser.
Je ne vous souhaite pas d’avoir des acouphènes. De tout coeur avec ceux et celles qui en ont.
Cela me trottait depuis longtemps. J’avais des besoins à répondre : – Besoin d’évasion – Besoin de découvertes – Besoin de liberté – Besoin de me nourrir interieurement
Bien sûr, il me fallait combiner avec ma vie de famille, réflechir combien de temps je pouvais partir Discuter en couple ce qui était possible.
Discerner aussi en fonction de ma fatigue, de mes douleurs dorsales. De ma surdité ? Aucune contre-indication.
Le deal, c’était entre 7 et 8 jours, pas plus en fonction des transports. Pour des raisons écologiques, je ne prendrai pas d’avion. Tout en bus et en train.
Pour des raisons de budget, cela sera à 80% en bus.
Hier, pendant deux heures, j’ai hésité entre trois destinations. Vers le Nord. Le hic, j’avais perdu mon passeport.
❌ Ecosse, out !
Et un autre endroit, le ferry mais trop énergivore, trop long et cher. ❌ Irlande, out !
Le troisième fut le bon, et c’était vraiment une de mes destinations favoris : ✅ La Norvège !
Je vais donc partir en Flixbus de Lyon à Oslo, avec un changement à Berlin. Idem pour le retour.
En Norvège, je vais à aller en train d’Oslo à Bergen. J’avais penser à Trondheim ou les iles Loften mais trop loin et pas assez le temps. Deux nuits à Oslo puis je redescend en bus par Stavanger et revenir sur Oslo.
4 Nuits dans une auberge de jeunesse. 4 nuits en bus pour l’aller-retour France-Norvège. J’ai limité le plus possible mon budget hébergement.
Cela sera du 21 juillet au 29 juillet.
Quand j’avais fini de tout préparer, j’étais heureux. Heureux de cette perspective. Je partirai léger, juste le strict nécessaire.
Vivre un voyage en lenteur, en douceur, en flâneries.
Quelle sera votre prochaine folie ?
PS : Si jamais vous connaissez des amis en Norvège, je suis preneur comme pour partager un repas par exemple 😁
Avec ce que je suis, Avec mon histoire, Avec mon éducation, Avec mes préjugés, Avec ma prise de recul, Ou pas d’ailleurs
Selon ma fatigue, Selon mon humeur, Selon mon énergie, Selon mon environnement, Selon l’actualité, Selon la météo.
Je t’écoute et je fais de mon mieux !
Et surtout si j’ai bien allumé mon appareil auditif !
😅
PS : Costumé en Hermocrate de « La Colonie » de Marivaux, un personnage très, manipulateur et odieux contre les revendications féminines. Le contraire de ce que je suis vraiment !