Vendredi lecture #4 Ilaria Tutti

En flânant dans le rayon « Policier » de la médiathèque de Chaponost, j’ai flashé sur deux couvertures qui trônaient sur la partie présentoir. C’était deux livres d’Ilaria Tutti. C’est aussi la quatrième de couverture qui m’a plu.

Les intrigues se passent dans le Frioul, dans les vallées alpines italiennes au nord de Venise. L’héroine, le commissaire Teresa Battaglia, la soixantaine mène l’enquête avec son second, un jeune attachant et parfois agaçant pour le commissaire. J’ai beaucoup apprécié les descriptions des paysages et aussi le va et vient entre le passé et le présent, qui nous font comprendre au fur et à mesure ce qui va se passer par la suite. Comment le Commissaire va-t-elle pouvoir coincer le tueur.
Je suis vraiment fan de découvrir des histoires datant de la seconde guerre mondiale, d’apprendre quelques faits historiques qui s’étaient déroulés à la frontière italo-autrichienne.
J’ai dévoré chaque page, gouté aussi les dialogues entre le commissaire et son second, qui n’arrêtent pas de s’envoyer des piques.

 » Les tueurs voient l’enfer que nous avons sous nos pieds, tandis que nous, nous ne voyons que les fleurs… « 

Dans les montagnes sauvages du Frioul, en Italie, le commissaire Teresa Battaglia, la soixantaine, la langue acérée et le coeur tendre, est appelée sur les lieux d’un crime pour le moins singulier : un homme a été retrouvé mort, les yeux arrachés. À côté de lui, un épouvantail fabriqué avec du cuivre, de la corde, des branchages… et ses vêtements ensanglantés.

Pour Teresa, spécialiste du profilage, cela ne fait aucun doute : le tueur frappera à nouveau. Elle va devoir rassembler toute son énergie et s’en remettre à son expérience pour traquer cette bête humaine qui rôde dans les bois. Si tant est que sa mémoire ne commence pas à lui faire défaut…

Une auteure au talent magistral.

Un thriller au rythme implacable.

Une héroïne d’une extraordinaire humanité. »

Source : Babelio

« Le temps cache toujours un secret. Il camoufle même les crimes. »

Derrière la beauté bouleversante de la Nymphe endormie se cache l’horreur : au lieu de peinture, l’artiste a peint le tableau avec du sang. Voilà ce qui lance le commissaire Teresa Battaglia sur la piste d’un meurtre commis soixante-dix ans plus tôt, dans les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale. Une enquête où il n’y a ni corps ni scène de crime, ni suspect ni témoin. Rien qu’une trace génétique que Teresa remonte jusqu’à une vallée isolée et mystérieuse du nord de l’Italie : le Val Resia.
Après avoir marché sur le toit de l’enfer, Teresa doit percer le secret du sommeil de la Nymphe.

Vous n’oublierez jamais Teresa Battaglia. Mais il est possible qu’elle vous oublie…


Source : Babelio

Bref, je me suis régalé avec ces deux livres et j’ai hâte de pouvoir lire d’autres livres d’Ilaria Tutti. J’ai été transporté par son écriture et bien sûr, c’est très subjectif comme opinion :-).

Et vous ? Connaissez-vous cette auteure ?
Aimez-vous les romans policiers ?

Vendredi Lecture #2 – Soeur Fidelma de Cashel

Cela faisait quelques temps que je souhaitais vous parler de cette héroïne dans une série de romans policiers de Peter Tremayne.
Fidelma de Cashel est une dalaigh (Avocate des cours de justice) en Irlande dans les 650-700. Elle est aussi religieuse et elle est souvent confronté aux conflits religieux entre les rites pénitentiels de Rome et les rites catholiques d’Irlande.

Peter Tremayne a écrit 30 livres où Soeur Fidelma est envoyé sur des affaires criminels pouvant soit ébranler les cinq royaumes dont son frère Colgù est roi de Muman, un des royaumes. Ou bien sur des affaires où se confrontent les rites anciens, païens et la nouvelle foi catholique.

Livres de Peter Tremayne.jpg

Pourquoi je souhaitais vous en parler ? Parce que je suis fan de Fidelma, une soeur très érudite, très futée qui arrive à démêler les mystères. Elle est parcourt les terres d’Irlande mais aussi a du enquêter à Rome (Le suaire de l’Archevèque) – Même voir cet excellent article :   Le suaire de l’évêque de Peter Tremayne   .
Elle doit aussi se retrouver en France lors du concile d’Autun où elle sera confronté aux conflits entre les différents peuples burgonds, romains etc… (Le concile des maudits) ou dans le Morbihan (La colombe de la Mort) avec les britons !

Je me régale à lire les joutes oratoires sur les questions théologiques et aussi sur les lois du Fénéchus, lois très avant-gardistes pour l’époque car ils laissaient énormément de place aux femmes. La preuve, Fidelma a eu le plus haut-grade au niveau de la justice irlandaise.

Puis surtout la plume de Peter Tremayne ne faiblit jamais pour nous tenir en haleine, avec des descriptions de toute beauté des paysages irlandaises ou bien d’autres contrées que Fidelma visite.
On suit avec intérêt aussi son amitié avec Frère Eadulf, un couple étonnant tant leurs caractères sont différents mais des valeurs qu’ils partagent sans cesse sur le sens de la justice et une foi au plus juste de l’Evangile !
Et quand je finis une enquête de Fidelma, je relis plusieurs la fin avec son plaidoyer savoureux à souhait. Je ne suis jamais déçu.

Bref, j’ai hâte de retrouver les livres que je n’ai pas encore lu des aventures de Fidelma !
Je vous souhaite de la découvrir et de vous laisser emporter par sa fougue et d’autres personnages attachants de la série.