On tape du poing sur la table.
On hurle aux loups, on grogne.
On dénonce la déclassification de nos métiers.
On crie à la hausse de la misère sociale.
La gouvernement annonce des immenses coupes budgétaires dans le social, au sein des des associations.
Mais quand on demande des volontaires pour agir, il n’y a plus personne.
D’où vous vient-il cette crainte de s’engager ? Peur de ne pas être reconnu personnellement dans votre engagement ? Peur de ne pas être suivi ?
Peur de se déplacer intérieurement et extérieurement.
Manque de confiance en soi et aux autres ?
Une autre hypothèse me vient. Nous n’osons pas quitter nos conforts de vie pour aller se battre pour ceux qui n’ont rien. Nous ne voulons pas perdre nos acquis sociaux, ni nos maigres privilèges.
S’il suffisait… ( Ah non, pas la rengaine de Céline Dion!)
C’est d’accord pour d’indigner mais il faut aller plus loin, persévérer, encourager ceux qui se démènent.
Même si dans ton coin, tu te sens impuissant, fais au moins un signe, même un timide geste en avant pour nous aider à aller de l’avant.
Même si t’as l’impression que t’en fais trop, ose émettre un son, un mot pour nous accompagner dans la lutte.
Même si les pouvoirs publics ignorent, en partie, nos combats, osons continuer. Il y a des petites victoires qui verront le jour.
Serrons-nous le coude.
Donne-nous une infime partie de ton énergie et cela sera déjà énorme.
Comment faire tourner notre moulin s’il y a peu de vent ou peu d’eau pour l’alimenter ?
Je n’exerce plus mon métier d’éducateur mais cela ne m’empêche pas de continuer à échanger, à provoquer des rencontres, à signer des pétitions, à vous faire réfléchir, à envoyer des lettres aux députés.
Je te souhaite d’avoir de l’audace, d’innover, de déployer tes talents que tu ne soupçonnerais pas.
Allez, sois sans crainte ! Je te souhaite d’espérer contre tout espérance, et de puiser des énergies positives auprès de ceux qui te comprendront et marcheront avec toi, et réciproquement.
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