A la recherche de la Paix

Mais c’est quoi d’abord, la paix ?

La paix est-elle vraiment l’absence de tout conflit ? C’est l’absence de toute forme de violence physique et psychique. La paix pourrait être une posture à avoir envers soi-même et envers les autres.

Ce terme peut faire réagir car elle pourrait évoquer le monde des bisounours où l’on nierait complètement les réalités complexes de l’homme. On pourrait croire que c’est pour essayer de fuir les conflits, étouffer les problèmes. C’est tout le contraire. C’est aller jusque dans les racines pour résoudre toute sorte de conflits. Et c’est parfois, mission impossible avec des complexités historiques, culturels etc… Mais essayons quand même.

La paix est utilisée dans de multiples mouvements spirituels, religieux, de développement personnel. Il faudrait prendre garde à la multitude des outils et de ce qu’on en fait essentiellement. A en vouloir faire le bien pour l’autre ou pour soi, cela peut créer des effets inverses et faire ressurgir des zones de tensions.

La paix est sans cesse en mouvement entre la parole, les gestes que l’on pose et bien sur les postures, nos places que nous avons dans chacun de nos groupes familiales, sociales, associatifs et même professionnel.

Selon la définition des Nations Unies, la culture de la paix est un ensemble de valeurs, attitudes, comportements et modes de vie qui rejettent la violence et préviennent les conflits en s’attaquant à leurs racines par le dialogue et la négociation entre les individus, les groupes et les Nations.

«  Fous-moi la paix ». C’est la première expression qui m’est venu avec le thème abordé. Très paradoxal, non ? Cette phrase appelle à l’exclusion de l’autre.

Parler de paix, c’est quand même parler sur un sujet très vague. L’éducation à la paix. Cela serait plutôt l’éducation à vivre ensemble, avec nos différences, à jongler avec nos cultures qui peuvent paraître opposées à travers les habitudes culinaires, les gestes que l’on porte que l’autre, le regard ou pas. C’est apprendre à connaître l’autre et voir l’autre comme un homme porteur de projet. Ne pas voir l’autre comme un ennemi, ni comme un pestiféré.

Pour parler de paix, faudrait le vivre intérieurement. Cela serait plus cohérent et crédible. Cela a du sens vraiment quand un lien de confiance, de respect se fait.

La paix, cela s’apprend tous les jours, pour toute une vie et l’aventure en vaut la chandelle.

Pour finir, quelques citations :

La paix n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice.                                                                                                Spinoza, Philosophe (1632 – 1677)

Pour faire la paix avec un ennemi, on doit travailler avec cet ennemi, et cet ennemi devient votre associé.                                                                                                                              Nelson Mandela

Et une citation humoristique :

Le ministère des Finances devrait s’appeler ministère de la Misère puisque le ministère de la Guerre ne s’appelle pas ministère de la Paix.                                                           Prévert

Une association promouvant la paix (y en a pleins d’autres bien sûr) :

Mouvement pour une alternative non violente : http://nonviolence.fr/

Quand le conflit vient

Parc des oiseaux (235)

Tu es en désaccord avec ton compagnon, ton ami.

Une énorme frustration monte en toi.

Le ton monte. Vous ne vous comprenez pas.

La tentation est grande de laisser tomber, de rompre

D’avoir le dernier mot ou bien de fuir.

N’aie pas peur de prendre une juste distance pour que vous puissiez être apaisé et discuter.

Ne laisse jamais le conflit s’envenimer, trainer. Un conflit ne veut pas dire que c’est la fin d’une relation. C’est peut-être la fin d’une certaine type de relation. Alors, il faudrait s’ajuster, se réajuster.

Se dire oui chaque jour, oui dans l’amitié et surtout dans l’amour.

N’aie pas peur de faire le premier pas. Ce n’est pas un signe de lâcheté mais de courage. Même si tu pressens que ce n’est pas toi en cause.

Ne fuis pas. Reste avec la personne que tu aimes, reste disponible.

N’aie pas peur de renouer le dialogue et d’entreprendre une démarche de pardon. Le pardon n’est pas oublier mais accueillir ce que l’autre a fait et croire en lui, en elle. Le pardon crée un lien de confiance de plus. Un seul pardon, ne suffit pas mais sept fois pardon, sans cesse.

Les conflits peuvent être constructifs si on prend les moyens de se comprendre par la suite, de se dire les choses, sur ce qui nous habite vraiment, être en vérité.

Je vous souhaite du courage dans ceux qui vivent des conflits au sein des familles, au sein des réseaux d’amitiés.