Après la grotte de Saint-Vit, voici quelques fleurs présentes dans le jardin alpestre.
Ah mince, il y a un lézard. Une fleur animale bizarre, je vous l’accorde.
Après la grotte de Saint-Vit, voici quelques fleurs présentes dans le jardin alpestre.
Ah mince, il y a un lézard. Une fleur animale bizarre, je vous l’accorde.
Une ballade de 30 minutes dans la forêt de Schlosserhoehe, entre Saverne et Phalsbourg, nous amène vers un beau jardin alpestre où se trouve la grotte de Saint-Vit.
En arrivant sur les lieux, on aperçoit les ruines d’une chapelle dont il ne reste plus qu’un pan de mur et des caves.
En arrière-plan sur la droite, on peut deviner la silhouette du château de Haut-Barr
Autrefois, la grotte était un important lieu de pèlerinage. Des malades atteints d’un mal mystérieux, venaient par dizaines en quête d’un miracle…
Nous sommes en 1518. Un mal étrange fait ses premières victimes. Les malades, soudain se trémoussent dans des mouvements effrénés que rien ne peut arrêter ! On a nommé ce mal la danse de Saint Guy. La médecine de l’époque est impuissante. On tente de secourir les malheureux par des prières…
Au bout de plusieurs jours de « danse », les malades épuisés étaient chargés sur des chariots qu’on ramenaient à la grotte, nommée « Hohler Stein », la pierre creuse. Une strasbourgeoise guérit et depuis les convois se multiplièrent. Les malades portaient des chaussons rouges marqués d’une croix blanche. Aujourd’hui, on connait mieux cette maladie infectieuse du système nerveux : la chorée de Sydenham.
Source des textes : Rando Alsace Vosges
Demain, je vous montrerai une galerie de fleurs de ce jardin alpestre !
Près du village de la Petite-Pierre, dans les Vosges du Nord, se trouve un fameux rocher sur un beau sentier, appelé le rocher du Corbeau.
J’ai pris mon envol pour aller le voir mais je n’ai quand même pas imiter le corbeau pour sauter du rocher. Pas fou, le mec!
Pourquoi Corbeau ? J’en ai entendu certes des croassements mais on en trouve partout. Je me suis dit peut-être que c’est une personne qui a été condamné à planter sa plume de délateur pour l’éternité. La preuve, ce tronc figé dans la roche.
Le rocher du Corbeau s’appelle aussi le Rabenfels. Elle a une hauteur de 13 mètres et 12 mètres de longueur.
En descendant plus bas, j’ai découvert ce splendide rocher.
Je crois voir une tête de loup au sommet
Qui veille sur le corbeau se taisant à jamais.
En allant au hasard dans les Vosges du Nord, près du Château d’Hunebourg, j’ai découvert cette grotte. Un panneau m’avait aidé quand même : « La grotte d’Amour ». Cela m’avait intrigué. Alors j’y suis allé.
En arrivant, ces rochers m’épiaient puisque j’étais seul. Ils se demandaient si une gente demoiselle allait me retrouver.
Des visages se dessinent sur les parois, les voyez-vous ? Est-ce que ces murs ont des oreilles ? On pourrait voir des géants endormis qui pourraient se réveiller d’un coup à ma seule odeur d’homme bien suant.
( Grand clin d’oeil à Hervé avec ces histoires de rochers)
Selon certains dires, une fée bleue aux cheveux longs s’y promènerait. Je ne l’ai pas vu, hélas : http://www.martineschnoering.com/article-13050729.html
Je l’ai vainement attendu en sifflant et elle n’est jamais venue. Daie daie daie. Daie daie daie.
J’ai voulu continuer ma route mais je me suis hélas perdu en route et ai du rebrousser chemin à travers les pentes boueuses jonchées de rochers. Promis, je n’ai plus joué aux cascadeurs.
Alors, demain, qu’est ce que je vous réserve comme surprise photographique ?
Ne pouvant pas attendre demain, je vous partage les photos des rochers qui soutiennent le château.
Nous sommes au bout des ruines coté Nord.
Hélas, je n’ai pas pu monter là-haut, l’escalier était bouclé par une barrière.
Sur la dernière photo, ce rocher coté sud s’appelle le Markhfels.
Vous le savez sans doute, c’est du grès rouge des Vosges avec du conglomérat principal au dessus. Des rochers de ce genre, il y en a à foison dans le massif des Vosges et d’autres photos de rochers comme la grotte d’amour (Oh quel suspense!!) viendront ces jours-ci.
Bonjour à vous, voici le panorama à 360 degrés autour du château de Haut-Barr
Donc au Sud, vous apercevez la tour du Brotsch. et le village de Tal-Marmoutier.
A l’est, la plaine d’Alsace. En fait, pas vraiment, c’est le Koshersberg avec ses collines et enfin la plaine d’Alsace. Bon, les alsaciens, j’attends vos corrections.
A l’Ouest, nous avons les Vosges centrales avec le canal de la Zorn (On le verra mieux dans un autre article) se dirigeant vers le plan incliné de Saint-Louis.
Et Au nord, nous pouvons distinguer une autre ruine à gauche, ceux du château de Greifeinstein. Puis Saverne en contre-bas à droite. Puis en arrière-plan, le début des Vosges du Nord.
Et demain, vous admirerez les fondations rocheuses du château de Haut-Barr.
Belle journée à vous.
Voici le château de Haut-Barr, superbes ruines que j’ai visité tôt le matin. Vous le verrez en trois fois (Ses fondations et son historique, ses panoramas et les rochers sur lesquels ils se reposent)
Le château du Haut-Barr est situé à 458 mètres d’altitude sur trois rochers, dominant ainsi la ville de Saverne.
Il est cité pour la première fois en 1123. En 1168 sous l’impulsion de Frédéric Ier de Barberousse, l’évêque de Strasbourg acquiert le troisième rocher, le Markfels.
Le château s’agrandit encore avec la construction de la tour heptagonale puis de la chapelle castrale à Saint-Nicolas et à la Sainte-Trinité.
Au XIIIe siècle, le château du Haut-Barr sert de résidence aux évêques de Strasbourg, devenant une véritable citadelle épiscopale. […]
Le château ne sera pas épargné par le tremblement de terre de 1356, il sera reconstruit en 1360.
En 1525 le château sera assiégé par des paysans mais sortira victorieux de cet épisode.
En 1583 des renforcements défensifs destinés à s’adapter aux évolutions des armes à feu sont apportés au château par l’évêque Jean de Manderscheidt-Blankenheim, qui aurait institué au château la «confrérie de la Corne », une société de francs-buveurs qui réunissait tous ceux qui avaient pu vider, en un seul coup, une symbolique corne d’aurochs (un bœuf sauvage depuis lors disparu) contenant quatre litres de vin… De nouvelles enceintes ainsi qu’un imposant portail sont ajoutés au château.
En 1584 l’ensemble des chanoines catholiques quittent Strasbourg et viennent se réfugier au Haut-Barr. A la mort de Jean de Manderscheidt-Blankenheim en 1592, le château revient à Charles de Lorraine.
En 1607, la gestion du Haut-Barr est confiée au comte Hermann Adolphe de Salm-Reiffenscheid.
Le château sera démantelé durant la guerre de Trente Ans conformément au traité de Westphalie. Le château sera brièvement restauré en 1743 par les troupes françaises mais sera abandonné l’année suivante.
On accède de nos jours au Haut-Barr par une porte d’entrée Renaissance construite en 1583 par l’évêque Jean de Manderscheidt-Blankenheim pour déboucher sur une petite place juste devant la chapelle. Un escalier mène au sommet du rocher situé le plus au nord. Il constituait en fait le donjon du château. Le logis de style roman occupait le rocher central, on peut y voir de nos jours un oculus, élément peu commun dans les ruines alsaciennes, des fentes d’éclairages ainsi que des fenêtres géminées. Une passerelle appelée le pont du diable permet d’accéder au Markfels, le troisième rocher situé au sud de l’édifice et qui complétait le système défensif du château. Les vestiges des donjons Renaissance sont remarquables.
Source : Site des Châteaux-Forts de France
Demain, les différents panoramas qu’offrent ce château.
Cette belle maison alsacienne fut construite en 1605 par Henri Katz, receveur général de l’Evêché. Elle connut un agrandissement vers l’Est en 1668. Après avoir fait office de boucherie et brasserie, elle fut léguée à l’Hôpital de Saverne au 19è siècle, puis rachetée par la Municipalité en 1946.
Le poutrage de cette demeure située à côté de l’Hôtel de Ville est richement sculpté de personnages, fruits, feuillages et marques dans le style pittoresque et surchargé de la Renaissance allemande tardive. Ce poutrage est l’oeuvre d’artisans savernois, Nicolas et Hans FABER.(Source : Ville de Saverne )
Bonjour à tous, me voici revenu avec pleins de photos d’Alsace, plutôt de la région de Saverne et Phalsbourg, et Strasbourg pour la fin.
Pour commencer en douceur, le château des Rohan à Saverne.
En 1417, Saverne devient la capitale politique des territoires de l’Evêché de Strasbourg.
Elle sera la résidence officielle des princes évêques jusqu’à la Révolution.
Les collections historiques du Musée permettent de découvrir ce passé prestigieux.
Au XVIIIe siècle, les cardinaux de Rohan occupent le siège de l’Evêché de Strasbourg. En 1779, un incendie détruit à Saverne le Château épiscopal. Le cardinal Louis-René Edouard de Rohan-Guéméné le fait reconstruire par l’architecte Nicolas Salins de Montfort.
Les travaux, commencés en 1779, sont interrompus par la Révolution et la nationalisation des biens du clergé votée en 1789.
Pendant la première moitié du XIXe siècle, le château, en ruines, est menacé de démolition.
Entre 1853 et 1857, l’Empereur Napoléon III le fait restaurer pour y installer un asile accueillant les veuves des hauts fonctionnaires civils et militaires morts au service de la France.
Après la guerre de 1870, le château est transformé en caserne.
Acquis par le ville de Saverne en 1952, il abrite aujourd’hui le Musée, un relais culturel, une école primaire et une auberge de jeunesse.
( Source : Office de tourisme de Saverne )