Etre conférencier, c’est un métier

Etre conférencier, c’est un métier.
Comédien aussi.

Ce n’est pas seulement être sur scène.
Il y a toute la partie de l’iceberg derrière.

L’écriture tout d’abord.
Choisir ses mots, les tournures de phrases.
Comment dire avec justesse ce qui nous fait vibrer
Trouver les transitions entre chaque partie de son discours, de son jeu.

Puis vient les répétitions.
C’est la partie la plue ardue.
Ce matin, j’ai répété une partie de mon spectacle avec mon coach artistique Laurent Lacroix.

Cela a été rude pour reprendre chaque posture, déplacement ou pas.
Revenir à une partie du texte qui n’est pas satisfaisant.
Repartir sans trou ni même avoir un fou rire car je me suis planté sur une phrase qui n’avait rien à voir.

Répéter jusqu’à trouver la bonne attitude, le bon tempo dans la voix.
Et cela peut durer un certain temps parfois.

En visionnant l’extrait, je me rends bien compte des progrès à faire, sur les déplacements, mon phrasé.
Bref, j’ai hâte de te montrer un rendu le mieux possible! 😋

Après les répétitions.
C’est la communication sur mon travail.
Faire la promotion, se faire connaitre.
Un travail de longue haleine.

Ensuite, c’est le travail de négociation.
Discuter du prix, des conditions de travail.

Enfin, il y a la gestion du trac avant chaque début de représentation.
Se recentrer pour ressortir tout ce qu’on a dans ses tripes et faire passer le plus justement le message à transmettre au public.

Sur scène, c’est le paradis ou quelque chose qui se ressemble.
Je me donne complètement.
Une folle énergie.

Pour finir, dans mon travail, je me rends encore plus disponible pour les questions-réponses.

Bref, ma vie de conférencier-comédien, ce n’est pas qu’être sur scène !

Comment le voyiez-vous notre métier ?

Notre handicap n’est pas un choix

Il y a quelques chose que j’aimerai te dire par rapport au handicap !

🤨 Avec cette phrase : « il suffit de le vouloir ».
😬. Bein non, hélas !

🤔 Malheureusement, nous ne choisissons notre handicap, même psychique, même si elle est invisible.
Les addictions par exemple ont pour cause des souffrances non résolues.

🫤 Nous ne maîtrisons pas complètement sur ce qui se passe dans notre corps et notre cerveau.

🫢 Le mental ne suffit pas parfois à cause d’un environnement délétère par exemple.
Surtout si nous avons des troubles psychiques, qui touche une personne sur 5 soit 13 millions de personnes.

🥴 Si nos besoins ne sont pas reconnus ni considérés, comment pouvons-nous agir être avec confiance et en sécurité ?

🔴 Je ne suis pas pour du « coaching » ou management qui émule par la compétition, la comparaison. Ou bien casse la personne en cas d’échec croyant bien faire, pour forcer la personne à réagir.

Je ne veux plus entendre :

  • « C’est dans ta tête ».
  • « Si lui a réussi, tu peux le faire »
  • « mon jeune de 12 ans réussit mieux que toi »

🟢 Le mieux c’est d’être à l’écoute, de relever les points de progression sur notre parcours.

🟢 Handicap ou pas, nous avons besoin d’un entourage bienveillant, stimulant, à l’écoute !

Nous ne sommes pas responsables de notre handicap.
Mais nous sommes responsables comment nous souhaitons vivre avec !
Et notre entourage aussi à sa part de responsabilité.

💙 Bref veillons à chacun de nous, avec le mieux que nous pouvons.

Changeons notre regard sur les handicaps et surtout comment les personnes en vivent, sans jugement hâtif !

Es-tu concerné par le handicap ?
Soit toi ou dans ton entourage ?
Au plaisir de te lire pour connaître ton vécu !

PS: que je te rassure, la photo n’est pas d’aujourd’hui ! 😅

Vivien se livre sans tabou

Suite à des questions reçues sur Linkedin, je me suis pris au jeu de répondre par un carrousel, sans filtre !

Toujours sur le thème de la surdité, avec humour et il y a des surprises !

Si cela vous dit, vous pouvez m’écrire quelques questions et je vous répondrai avant Noël !

Le sourd rire du lundi

Un petit sourd rire du lundi !

Et certes il est tôt 😁
Jamais trop tard pour le faire avant l’aube.

🤔 La fameuse journée, c’était samedi dernier ! Mais c’est bien sûr tous les jours qu’il faudrait en parler !

🥸 Au quotidien, voir ce que nous pouvons améliorer.

📣 Au quotidien, entendre les besoins de chacun.

🦿Au quotidien , Marcher, rouler avec des idées pour une meilleure usage de nos espaces.

💪 Concrétiser, mettre en œuvre pour toucher du doigt que chaque personne peut vivre ses talents, sa vie dans un environnement adapté !

🧐 Que mets-tu en œuvre dans ton métier pour te rendre accessible au plus grand nombre ?

Sourd n’est pas égal langue des signes

😁 Sourd n’est pas égale langue des signes.
Comment ?
😳 Tous les sourds ne pratiquent pas la langue des signes ?

Et non !
👉 Il y a 6 millions de personnes sourdes et malentendantes.

483 000 personnes avec une déficience auditive profonde ou sévère
100 000 utilisent la Langue des signes Française (LSF)
On compte au total 250 000 français formés à la LSF

𝑆𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑠 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑒́𝑒𝑠 : 𝑆𝑢𝑟𝑑𝑖 𝑖𝑛𝑓𝑜, 𝑂𝑀𝑆 𝑒𝑡 𝑙’𝐼𝑁𝑆𝐸𝑅𝑀

👋 Trois modes de communication : L’oral, la langue française parlée complétée (une aide à la lecture labiale) et la Langue des signes.

🤔 Il n’y a que 600 000 personnes qui portent un appareil auditif ou sont implantés.
Il reste un nombre conséquent de personnes qui ont une surdité légère à moyenne qui se débrouillent comme elles peuvent.

👴 👵 Ah oui, la surdité ne concerne pas que les vieux. Enfin, ceux et celles qui sont jeunes depuis longtemps.

➡ Il y aura de plus en plus de jeunes qui vont devenir sourds tôt à cause du volume sonore de leurs air-pods, casques, entre-autres!
D’où l’importance de faire de la prévention et de sensibiliser !

😎 Et pour ma part, la langue des signes n’est pas ma langue maternelle. Car que j’ai grandi dans un environnement entendant. Et à l’époque, aucune solution existait pour une éducation bilingue Français / Langue des signes.

Donc, ne sois pas surpris si je privilégie la langue orale.
J’y suis bien avec même si je peux utiliser la langue des signes, bien sûr.
Je me suis formé l’année dernière pour avoir un niveau A.2

Donc c’est bien d’avoir appris les bases de la langue des signes.
✔ Mais le plus important, c’est de se renseigner sur le monde de communication de la personne sourde ou devenu-sourde, sans risquer de commettre d’impair.

Alors ? Qu’en penses-tu ?
Connais-tu le monde des sourds ?

Allez, je t’attends en commentaire, je suis tout ouïe

Première partie du spectacle de Karim Duval

😍 Un pur bonheur !

Tout cela grâce aux ondes positives que j’ai eu dans mon entourage.

Pour la première partie de Karim Duval à l’Espace Eole de Craponne.

J’ai gouté le silence de la salle, avant l’entrée du public.

Un temps de respiration, de me visionner sur scène face à une salle comble.

J’ai été très bien accueilli par l’équipe de l’Espace Culturel Eole – Cinéma à Craponne. Nous avons pu faire quelques réglages sons pour être sûr.

Je m’entendais clairement avec la puissance de l’acoustique et ce fut très agréable.

🤗 10 minutes avant le début du spectacle, j’étais dans les coulisses pour sentir l’ambiance, le brouhaha, les rires. Puis j’ai éteint mon appareil pour me relaxer 5 mn à fond, mes pieds bien ancrés dans le sol.

Avant de me lancer, un gros check avec Karim pour s’encourager.

Après que l’on m’ait annoncé, je suis parti sur scène.

J’ai entendu clamer au loin mon prénom.

Il y avait quelques personnes qui me connaissaient.

Joie encore plus forte.

🗣 Je jouais mon micro-spectacle avec sérénité et plaisir.

Après une boutade, je fus applaudi. J’ai été surpris. J’ai attendu un peu et j’ai repris avec encore plus d’envie, d’énergie.

J’ai entendu rire et c’était très agréable de les entendre.

😊 Quand j’avais fini de ce que j’avais à dire, j’étais heureux !

J’ai pu remercier et annoncer mes prochaines dates.

Mon passage a beaucoup plu selon les applaudissements.

📣 Enfin, j’ai lancé un « Restez tout ouie, place à Karim Duval »

😀 Son spectacle a été un bijou d’humour, bien tranchant et bienveillant sur la génération Y puis aussi un peu de tout finalement.

Le public s’est régal.

Je l’ai bien entendu avec les éclats de rire tous les 15 secondes au moins en moyenne.

💚 Merci à NATHALIE GANDELIN pour la photo et qui était présente dans la salle.

Pour les prochaines dates, vous pouvez allez jeter un coup d’œil sur mon site internet : https://vivienapprendreaecouter.com/agenda/

Une nouvelle expérience de théâtre

Je vais rentrer dans une nouvelle dimension.

Et j’ai un énorme trac.

Pourtant, je suis à l’aise sur scène et j’ai bien joué 55 fois. Mais…
c’était devant 30 personnes en moyenne.
Le maximum que j’ai fait c’est 90 étudiants.

Je vais jouer dans un autre contexte,
Un autre environnement.
Une nouvelle ambiance.

Demain soir, je vais faire la première partie d’un humoriste connu.
Très connu sur Linkedin.
Devant une salle pleine.
Personne ne saura qui je suis.
Le public ne s’attendra pas à ma présence.
Le grand inconnu face à leurs réactions.

Je vais parler de la surdité en 10 minutes avec humour.
Une super occasion de sensibiliser un max de monde.
J’ai un certain type d’humour.
D’un autre gabarit que celui qui sera sur scène après moi.

Je prendrai le temps de peser mes mots,
De respirer,
De faire parler mon corps, mes gestes
De parler doucement mais avec énergie.

Garder confiance.
Je connais mon texte, mon sujet
Puisque c’est mon histoire,
Mes anecdotes, mes tripes.

Quelle est ma surdité ?
Mes rêves professionnelles ?
Comment je vis au quotidien dans un groupe ?
Je parle et je ne signe pas, pourquoi ?
Comment je comprends sans la langue des signes ?
Bref, leur montrer la diversité du monde des sourds.
Ils auront de quoi déjouer les malentendues.

Gérer son temps aussi
Car je n’ai que 10 minutes.
Je ferai sans doute 8 minutes
Mais de façon intense.

Etre bref et percutant.
Et surtout se faire plaisir.
Avec le sourire dans le ventre.
Etre bienveillant avec le public.

Ne rien attendre.
Se lancer, oser et risquer !

Alea jacta Est.
Je te raconterai ça vendredi matin.

As-tu vécu toi aussi, ce grand trac avant de passer dans une nouvelle dimension d’activité ?

Je fais un rêve

I have a dream

Je fais un rêve où l’on ne parle plus de handicap, de maladie, d’inaptitude.
Je fais un rêve où l’on évoque plutôt les compétences, les talents, les expériences.

Je fais un rêve où tout entreprise répondra aux besoins spécifiques de chaque salarié, de chaque client, de chaque partenaire.

Je fais un rêve où chaque lieu peut être utilisé par toute personne, avec des rampes, des ascenseurs, des boucles magnétiques, des aménagements au niveau lumière, décors, contrastes de couleurs, des bandes podotactiles.

Je fais un rêve où la norme d’aujourd’hui ne soit plus la norme.
Je fais un rêve où l’humour dévaste tout pour favoriser l’entraide, le partage, la coopération.

Je fais un rêve où chaque entreprise aura à disposition tous les solutions qui existent pour compenser et permettre à chaque personne de travailler dans de meilleurs conditions.

Je fais un rêve où personne ne sera empêché dans ses projets et que toujours on recherche toutes les possibilités qui existent pour l’aider à accomplir son projet.

Pour tous ces rêves, j’essaie de le vivre au quotidien, petit pas par grands pas à travers mon travail, ma posture, mes relations, mes écrits.
Enfin, je tente car je reste humain, avec mes coups de fatigue, coups de blues face à la réalité parfois.

Mais je ne suis pas seul !
Mes réseaux de professionnels, d’amis, de famille sont là.
Et cela c’est précieux de le savoir.

Continuons ensemble d’accomplir ces rêves !
Et toi ? As-tu d’autres rêves ?

Lire ou ne pas lire ?

Pour moi, la question ne se pose pas.
C’est une nécessité.
Pourquoi ?
Quand je lis, je suis sûr d’éviter les malentendus.

La lecture a été pour une vraie délivrance quand j’étais jeune, surtout pendant mes années collège. Je me réfugiais dans la bibliothèque loin du harcèlement, loin de l’isolement lors de récré, à l’ombre d’un arbrisseau.
Je me régalais des romans d’aventure, des tranches de vies. En bande dessinée, je lisais Jeannette Pointu, Martin Milan, Les tuniques bleus. Et bien sur Tintin, Astérix et Lucky Luke.
Mon premier roman marquant a été  » 𝗦𝗼𝘂𝗿𝗱𝗲, 𝗺𝘂𝗲𝘁𝘁𝗲, 𝗮𝘃𝗲𝘂𝗴𝗹𝗲 » d’Helen Keller.

Lire a permis de forger mon caractère, ma personnalité, j’en suis certain.
« Dis moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es »
Cette citation me parle énormément.
Vous ne me verrez jamais lire les romans à l’eau de rose, ni les romans d’horreur. Très peu les science-fiction et la fantasy.
Bon, j’ai bien lu de la science fiction la semaine dernière d’un auteur du coin. Puis 𝗗𝘂𝗻𝗲 de Franck Herbert il y a un certain temps !

Ce que je préfère ?
Les intrigues historiques tel que les romans policiers où il y a vraiment de l’humour. Je suis fan de Keller avec sa série Bernie Gunther « 𝗟𝗮 𝘁𝗿𝗶𝗹𝗼𝗴𝗶𝗲 𝗕𝗲𝗿𝗹𝗶𝗻𝗼𝗶𝘀𝗲 » entre autres.
Les livres historiques ou géographiques avec des courts chapitres relatant des anecdotes croustillantes, intrigantes.

Je suis très sensible au style d’écriture.
Je me sens complètement libre de rejeter un livre qui ne me plait pas.
J’ai beaucoup de mal avec la vulgarité et la violence.

Quand je vois la fin du livre, je suis triste. Je tente de savourer encore plus les mots. Je profite plus intensément des personnages.

Chaque jour, j’ai besoin de lire.
Une suspension du temps pour rire,
Ou bien pour s’évader, frémir
Rêver, imaginer, tressaillir.

Et quand je vais dans une maison où il n’y pas de quoi lire, cela m’est déjà arrivé, je ne suis pas bien. Cela te fait la même chose ?

Je te ferai un carrousel de mes coups de coeurs !
Notre vie, c’est 𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲 𝘂𝗻 𝗿𝗼𝗺𝗮𝗻, n’est-ce pas ?

Et toi ?
Que préfères-tu lire ?

Photo prise en 1996, en Autriche !