Et surtout lié au talent de la photographe. De m’avoir mis à l’aise. D’avoir débrouissailler le terrain avant.
J’ai répondu à l’appel d’un projet d’une exposition Sur les handicaps pour l’association Different is Beautiful.
Cela ne se voit pourtant pas que j’ai un handicap, n’est-ce pas ?
Bref, j’ai rejoint Francesca Clayton pour cette séance photo. J’ai pu prendre un temps pour échanger avec elle. Juste poser mes bagages, un peu lourd, en toute franchise.
Au début, je ne souriais pas, encore rempli d’émotions. Les clichés s’enchainaient malgré tout. Avec tout ce que j’étais, naturellement. Sans artifices.
Puis je m’étais détendu. Un sourire était venu. « Vivien, tu vas bien ».
Ce n’était pas une question. Mais bien une affirmation. Et c’était vrai. Je me sentais mieux.
Accepter de se prendre en photo Avec mes imperfections.
Mon sourire un peu de traviole. Mon trait blanc en plein milieu de mes cheveux. Une ancienne cicatrice plus précisément. Mon front un peu proéminent, élement visible de mon syndrome de CHARGE.
Tout cela ne m’empêche pas d’être visible dans les réseaux sociaux. Et encore plus sur scène.
Depuis cette séance, des choses se sont enclenchées en moi. Cela a apaisé mes angoisses, mon anxiété qui trainaient depuis trop longtemps.
Puis j’ai promis à Francesca de me lancer dans mon projet spectacle itinérant en vélo. Car c’est cela qui me fait avancer, vibrer et qui me fait sentir aligné avec ce que je suis.
J’en ai 9 exactement de ces photos, très variées dont certaines sans sourire et d’autres plus comiques. Juste moi tout simplement. Avec mes parts sombres et mes parts joyeuses.
Je vous les montrerai en illustrant d’autres posts.
Yuki m’aide à me détendre. A débrancher mon cerveau. A rester sourd aux rumeurs du monde.
Se mettre en posture de repos. Sentir ma respiration. Sentir l’air qui sort et rentre de ma narine.
Sentir mes pieds s’ancrer dans le sol, mes tendres fesses sur la chaise, Mon dos raide comme un balai.
Puis laisser passer mes pensées, Et des larmes montent, pleurer. Et si un sourire vient, jubiler. Vivre les émotions en paix.
Me laisser cueillir par un murmure, Un souffle, une vibration. Puis s’étirer, réveiller mon corps.
Cela vous dit de faire cette pause ?
PS : Yuki est une petite chatonne de 3 mois arrivée à la maison, il y a un mois ! Etant allergique, je prends de cachets de temps en temps quand mes yeux piquent et mon nez coule !
Mon séjour était exactement au domaine de Chadenac, près du Puy en Velay. Un super lieu très familial où j’ai pu passer de très bons moments en pleine campagne.
Et surtout je me suis régalé à faire des photos lors d’un coucher de soleil !
C’est ballot, va falloir que je fasse le tri dans mes photos du blog car je n’ai plus de place pour les prochaines photos. Est-ce que je supprime des articles les plus anciens avec photos ? Qu’en pensez-vous ?
En partant de Stavanger, je me sentais déjà sur le retour même s’il y avait encore 8 heures de route jusqu’à Oslo, puis deux heures après, j’enchainais sur le flixbus pour la France.
Mais ne grillons pas les étapes.
Le début du voyage se passait énormément dans les fjords, avec des routes sinueuses mais non ennuyeuses. Une petite ville m’a interpellé : MOI ! Pas ma personne, hein ? Cela devait bien se dire M…O….I Elle était au bout d’un grand fjord, étroit aussi par endroits.
Je fus surpris de voir un gué de chemin de fer coupant le fjord. Par manque de budget ?
Evidemment, il y a eu beaucoup de tunnels. Et le plus etonnant, nous avons eu droit à un enchainement tunnel – viaduc – tunnel sans transition. Nous avions franchi un fjord très étroit et abrupt. Je n’avais même pas eu le temps de prendre une photo. D’ailleurs, je n’en ai pris aucun.
Nous nous arretions dans pas mal de villages, de villes. Un endroit m’a surpris, ce fut le départ d’un vélorail avec beaucoup d’enfants avec des gilets jaunes. le départ commencait direct dans un tunnel. Ce fut à Flekkefjord exactement !
Dans la continuité du voyage, je pris conscience que la route était peu adapté pour les vélos même si nous avons croisés deux cyclotouristes en 8h. Il y a eu un changement de chauffeur à Kristiansand au bout de 4h de route.
Comment pendant tout le voyage, j’avais éteint mon appreil, je voyais parfois le chauffeur parler dans le micro, je ne pouvais de toute façon rien comprendre vu qu’il parlait le norvégien.
Bref, arrivée à Oslo à la nuit tombante vers 22h, je descendais à la gare routière pour reprendre le flixbus à 23h55. J’en profitais pour me dégourdir les jambes et surtout de grignoter. J’étais allé dans un magasin toujours ouvert et j’étais toujours démuni devant la multitude de confiseries et de barres chocolatées. Pour changer un peu, je pris une barre un peu fine, avec un emballage noir appellé Nero. En sortant du magasin, je croquais dedans et tout de suite, un gpût infect envahissait mon palais. J’avalais le morceau avec dégout. C’était genre de la réglisse enrobé de chocolat. Je jetais avec dépit le reste à la poubelle. Pour me débarrasser du goût, j’achetais une valeur sure dans un distributeur : des snikers.
L’heure du départ, je montais dans le bus après avoir montré mes papiers et m’installé au fond du bus. Je m’étais bien équipé pour passer un bon voyage, en éteignant mon appareil auditif et en mettant un masque pour les yeux.
A l’aube, je voulus rallumer mon appareil auditif et là, le drame, rien ! Je serai donc dans le silence complet jusqu’en France.
Lors d’une étape à Copenhague, je pus échanger en anglais avec ma voisine de bus, par écrit sur mon portable. Par la suite, elle me transmettait par écrit les informations, et surtout à Rostock où elle me disait au revoir en tapotant sur son portable. J’ai beaucoup apprécié cette flexbilité.
Nous avons pu avoir un beau soleil tout en traversant le Danemark et sur le ferry pour l’Allemagne
Début de l’Allemagne après le ferry, vers Puttgarden
Changement à Berlin où mon deuxième flixbus a eu 40 mn de retard. Le reste du voyage se passa sans encombres même si je fus reveillé plusieurs fois lors des escales en plein coeur de l’Allemagne.
Fin de journée après être parti de Berlin !
Je pourrai vous avouer que le silence subit me pesait un peu. J’avais finalement de drôles d’acouphènes comme une radio au loin. J’avais l’impression d’entendre une voix feminine qui chantait sans s’arreter sur une seule note, et par derrière, un tenor ! Je n’avais pas de télécommande pour changer la station radio.
Bref, nous fûmes controlés qu’une seule fois, c’était à Belfort, étonnant, non ?
Enfin, j’avais hâte d’arriver sur Lyon.
Si on me pose la question si je me suis bien reposé pendant mes vacances en Norvège. Je vous dirai que non mais j’en ai bien profité.
Mon périple prit donc fin et sans photos pour une fois ! C’est ballot, je sais !
Une question pour vous : Qu’avez-vous le plus apprécié dans mon récit de voyage en Norvège ?
Où en étais-je ? Ah oui, sur le retour du lac puis je revenais en centre-ville. J’avais découvert par hasard deux jolis demeures dans des grands jardins
Puis en arrivant en ville, je tentais de retrouver la fameuse rue colorée !
Avant de récuperer mon bus, je me suis fait plaisir avec un petit cookie chocolat pistache et un chocolat chaud. Tout était délicieux.
J’ai pu prendre mon bus à 13h15 direction Oslo pour 8h de bus. Je vous raconterai mon voyage dans un prochain article !
PS : J’ai compressé les photos pour cet article, est-ce que cela se ressent dans votre lecture ?
Stavanger est l’une des premières villes de Norvège, riche d’histoire avec carrément des traces du 10ème siécle. Maintenant, c’est un grand centre de l’industrie pétrolière. Et pour la petite anecdote, elle est jumelée avec Toulouse parmi 22 villes jumelées.
Bref, revenons à nos moutons. Après m’être reposé à l’hôtel, je m’étais dirigé vers le centre-ville et je tombais sur une grande rue malheureusement en travaux. Il y avait déjà pleins de monde sur les terrases et dans les restos à 19h. Arrivé devant une grande église rouge, j’aperçus un restaurant éthiopien.
Je me décidais donc d’y aller. Je ne fus pas déçu avec une très belle décoration et un accueil bien sympathique par un serveur abbysin d’un certain âge. J’avais commandé un des plats les moins chers possible, genre 223 NOK, genre 22 euros environs. Et bien, ce fut très bon et roboratif avec un bol de lentilles jaunes relevés, des crèpes sans gluten citronnées, une petite compoté de pommes de terres et carottes, et un peu de salade oignons et tomates.
Je repartis le ventre plein vers le port. Plus je m’approchais, plus une musique forte s’élevait. Il y avait un festival de musique en cours. Une multitude de jeunes grouillait dans les rues, bien habillés et maquillés.
Je ne trainais pas et en entrant dans une boutique pour chercher une courverture, en vain, je fis la connaissance d’une vendeuse française qui y était depuis un an.
Puis je continuais ma route pour monter au Valberget Utsiktspunkt dominant la ville. Ne me demandez pas de le prononcer. C’est une tour à incendie construite vers 1850 et qui est maintenant le musée des gardiens.
Je retournais à l’hôtel mais plus je me rapprochais, plus la musique était forte. Fichtre ! En fait, en montant dans ma chambre, je vis que la musique venait de la maison voisine. Ma fenetre donnait sur le jardin avec beaucoup de monde et une grosse sono. Je voulus fermer le velux mais il faisait trop chaud. Alors que je le laissais ouvert et enlevais mon appareil auditif. Je me couchais donc vers 21h.
Et le lendemain matin, je m’étais levé à 6h15. Une petite grasse matinée dis donc ! Bref, je rangeais mes affaires tranquillement pour aller prendre mon petit déjeuner de l’hôtel.
Ce fut assez particulier car tout était salé avec de la charcuterie et surtout des petits salades bien saucées. j’ai gouté et ce fut étrange comme goût. J’ai même tenté une tranche de fromage orange-maronnasse. Spécial !
Bref, après avoir mangé, je pris mon sac et partis marcher à travers la ville pour aller voir le grand lac, Mosvatnet et y faire le tour.
Puis je revins vers le centre-ville avec le soleil qui avait bien pointé son bout du nez !
Dès le début du voyage, mes yeux commençaient à tomber. Je m’assoupissais facilement alors que je ne voulais point. je voulais profiter du paysage ! Raté ! je m’étais endormi 30 minutes jusqu’à que le bus s’arrêt pour prendre le ferry à Halhjem. Le temps était gris, les nuages un peu bas. Les paysages se découpaient en peu dans le flou. Les photos étaient compliqués à prendre.
Dans le ferry, nous avons du descendre du bus pour monter sur le pont ou se mettre à l’abri. Une longue traversée de 20 minutes jusqu’à Sandvik. Les paysages furent encore bien couverts de fôrets. Et c’est en arrivant sur la petite ile de Føyno par un viaduc que je découvrais mes premiers tunnels maléfiques. Enfin, maléfique, j’exagère bien sûr ! Cela a commencé par une grosse descente à 8% pendant un moment pour remonter brusquement du même niveau. C’était très désagréable pour ma part. Et nous en avons enchainé au moins 5 tunnels de ce style avec un très long, j’avais l’impression que nous descendions au centre de la terre. Je fus étonné par la suite par l’ubarnisation d’une grande partie de la région du comté de Rogaland, car il faut quand même prendre un ferry et moults tunnels et ponts pour y arriver.
Enfin, nous traversions de paysages moins arborés, avec des landes, avec des vues plus dégagés.
Nous avons du reprendre un deuxième ferry à Arsvågen. Il parait qu’il y avait trois grosses épées en statues que je n’ai point vu. Le trajet fut plus court pour aller jusqu’à Mortavika. Le soleil était avec nous et nous avons mieux profité du paysage, avec les montagnes au loin qui se découpaient à l’horizon.
Je ne vous avais point dit. Mais j’avais très peu mangé durant ma journée, juste une banane et de l’eau. Mon ventre n’était point content et réclamait de la soupe reconstituante. Je m’étais décidé que j’irais au resto en arrivant à Stavanger.
J’avais enfin hâte d’y être. Nous arrivâmes sous un beau soleil et après avoir récupéré mon sac, je pris la direction de mon hôtel, en prenant une sacrée montée, heureusement courte.
J’ai oublié de vous dire que nous avons eu le même chauffeur pendant 5h. Il a pu se poser sur les ferrys !
Bref, à l’hôtel, Je fus bien accueillie et m’installlais dans ma chambre, seul cette fois-ci sous le toit. Je m’étais reposé avant de repartir en ville pour diner.
Et bien je vous raconterai la suite de mon séjour à Stavanger dans mon prochain article. Et il y aura plus de photos !
Pour ne pas changer mes habitudes,je m’étais levé à 5h30. Mon objectif était d’aller voir la forteresse avec le Rosenkrantz Tower. Le ciel était toujours gris et il vait plu cette nuit, donc pas de possibilité de s’asseoir sur un banc.
Certes, il y avait quelques trouées de ciel bleu mais le soleil prenait son temps pour pointer son bout du nez. Je continuais mon parcours à travers les rues silencieuses.
Double objectif : . Arpenter les rues étroites de Bryggen sans touristes . Acheter des cadeaux pour ma famille
Musée avec un bâtiment moderne sans interêtMariakirken – Eglise du 12ème siècleFacades de Bryggen
J’avais donc largement le temps pour démabuler.
Enfin, vers 8h, les grilles étaient ouvertes pour rentrer dans les ruelles.
Ensuite, j’ai pu aller voir différentes boutiques de souvenirs avec énormément de goodies, de trolls en peluches ou statuettes, des magnets, des pulls ou chaussons en laines etc… Oui, je sais, je n’ai pas pris de photos de ces magasins.
Comme mon bus pour Stavanger était à 12h30, j’avais largement le temps d’aller marcher à travers Bergen. J’avais déjà mon sac à dos au complet après être repassé à l’hôtel pour ranger mes affaires et mettre les draps au sale. Je pris donc la direction de l’université de Bergen pour ensuite aller dans un grand parc urbain. Je pris le temps de dire au revoir au fameux pécheur tenant un poisson. L’avez-vous reconnu ?
Enfin, je fis le grand tour d’un lac urbain, le Store Lungegårdsvannet, littéralement, Grand lac de la ferme de Lunge. Une grande partie est en travaux et une autre partie longe les grandes axes et les voies férroviaires. C’était assez particulier. Il y avait beaucoup de cyclistes et surtout des coureurs qui courraient bien vite à mon goût.
Arrivée à gare routière, je pris le temps d’attendre le bus pour enfin partir 12h30. Je m’étais bien installé et je me préparais à quelques suprises. Je ne fus pas déçu.