Alix n’en peut plus avec ces bambins.
Même son mari Jean est épuisé avec son travail en plus.
Ils tiennent depuis trois ans
Depuis que la première est née, Esther.
Le deuxième enfant, Kimo ne fait pas ses nuits.
Alix est super crevé mais elle est hyperactive.
Le ménage, les couches, les bains, les repas
Et bien sûr répondre aux sollicitations de ses enfants.
Parfois elle aimerait les balancer par la fenêtre.
Non, cela ne se fait pas. Pas du tout même.
Elle a déjà fait g arder ses enfants mais rien en change.
Elle sent qu’elle ne récupérera jamais.
A quand le répit ? Elle ne veut plus solliciter.
Elle veut être forte et pourtant, au fond d’elle….
Elle sent que ce n’est pas raisonnable.
Elle voudrait bien mais elle ne veut pas se séparer de son dernier.
Il est encore trop fragile. Cela ne fait que six mois qu’il est né.
Comment fait-elle pour tenir ? Elle se le demande bien.
Peut-être qu’elle arrive à prendre les petits bonheurs de ses enfants
Comme des décharges d’énergies.
Quand il y a un câlin, un sourire qui vient.
Un nouveau mot, un nouveau geste d’un de ses enfants.
Les instants de tendresse et craquants quand son bébé joue,
Ou bien babille. Quand Esther dessine ou chantonne.
Parfois son mari prend le relais. Primordial le tiers.
Elle songe aux mères seules. Quelle galère !
Elle repense à ses amies qui ont aussi des enfants.
Alix est épuisé mais elle est heureuse malgré tout.
Heureuse d’avoir des enfants et surtout cette chance d’en avoir.
Elle sent que le mental est important pour tenir.
Elle ressent que le repos est parfois nécessaire.
Elle essaie de jongler avec tous les aléas quotidiens
Et de se mettre au rythme des enfants.
Elle arrive à réfléchir quand même,
A prendre du recul sur ce qu’elle vit,
Avec son mari et ses enfants.
Même à deux heures du matin, après avoir rassuré la grande,
Elle peut se rendormir et ne pas se décourager.
Elle sait bien que c’est pour un temps mais que c’est long.
Elle sait bien qu’élever ses enfants prend du temps
Et que ça semble se répéter indéfiniment.
Alix est épuisé mais elle vit toujours
Et surtout ne reste pas seul face à ses détresses.
Elle prendra toujours le temps de téléphoner à des amies.
Pour apaiser son épuisement, pour avancer.
Bon courage à toutes les mères… et aux pères !