Le pouvoir dans le social?

Comment les personnes peuvent dormir sereinement ?

Ceux qui détiennent les rênes du pouvoir et détournent l’argent à leur profit, privant des milliers d’enfants et d’adultes de vivre dans de bonnes conditions d’accompagnement et de vie sociale et sanitaire correcte.

Et la Justice, dans tout ça ?

A quoi bon manifester vers les ténors du pouvoir aveugles et sourds ?

Ne vaudrait-il pas mieux se tourner vers la justice, saisir les droits de l’homme, porter plainte et amener tous les preuves possibles des mauvaises conditions de travail ? Je sais qu’il y a pas mal de choses qui se font de ce domaine mais cela reste silencieux !

Où mettre de l’énergie qui soit vraiment porteur de sens et qui puisse faire avancer les choses ?

Comment faire prendre conscience de l’absurdité de leurs actions dénigrant les plus pauvres, les plus misérables ?

Heureusement, qu’il y a des structures qui fonctionnent bien. Et bien qu’ils témoignent de leur savoir-faire ! Qu’ils nous transmettent des ondes positives et échangent de bonnes idées pour mieux appréhender l’accompagnement des jeunes et moins jeunes.

Soyons source de propositions à côté des points négatifs.

Ok, cela fait 4 ans que je ne suis plus dans le milieu social mais je suis toujours aussi sensible sur les dysfonctionnements adhérents de certaines structures.

Alors courage à ceux qui ont manifestés pour faire connaître leurs revendications. Restons cohérents et crédibles avec des exemples concrètes à l’appui.

Réflexion sur le travail

3 millions deux vingts deux milles chômeurs, c’est une aberration.
Pourquoi j’ose dire ça ? Une aberration parce que des salariés croulent sous le travail, font des heures supplémentaires, et une partie infime gagne des fortunes. Et les chômeurs se battent face à des chimères leur prétextant des problèmes économiques. Et pourtant, ceux qui sont dans la précarité sociale touchent des minima sociaux et sont en attente, en recherche de travail.
Où est-il le goût du travail où l’on gagne de l’argent à la sueur de son front ?
Le système social dans lequel nous sommes et les travailleurs sociaux dans des tensions énormes à gérer. Ils doivent permettre aux gens de s’insérer dans la société. Et pour s’insérer dans la société, on passe par le travail. Et comme il n’y a pas de travail, ils rament, ils peinent à donner un sens à leur travail. Les politiques sont dans une logique de finance, de coupes budgétaires qui nous broient.
Une injustice sociale se crée et des escroqueries se produisent à grande échelle profitant de la naïveté des gens, tel que l’utilisation des crédits. Ils consomment plus alors qu’ils n’ont pas les moyens de combler leurs dettes. C’est la spirale de l’endettement.
Le droit du travail est tellement réglementé, rigidifié qu’il est difficile de créer des emplois, de trouver des alternatives. Les RSA, RMI, allocations maintiennent en partie les gens dans l’assistanat, en étant désœuvrés le fait qu’ils galèrent pour trouver un boulot. Désœuvrés, déconnectés car ils ne sont pas reconnus pour ce qu’ils sont, pour ce qu’ils font. Heureusement, il y a des entreprises d’insertion, des chantiers d’insertion qui essaient de redonner à des gens le goût du travail et d’être récompensé pour ce qu’ils font.
Comment redonner du sens à notre travail dans les pouvoirs publics ne permettant pas aux gens de s’en sortir par eux-mêmes ? Hélas, la précarité entraîne les gens dans une spirale infernale tel que la non-confiance, la violence, l’alcool, etc.. Je fais un peu des raccourcis mais j’essaie d’ébaucher des idées.
Peut-on dire que le bénévolat tue le travail salarié ? Certes les associations n’ont pas les moyens de se payer des salariés mais peut-on imaginer que le RSA et autres allocations d’aide peut permettre aux gens d’être rémunérés pour ce qu’ils font ?
Pour ma part, je touche des allocations chômages en attendant de former en septembre prochain. Je fais du bénévolat et je considère que les allocations me payent les heures de travail. Je trouve ça plus juste que ces sous que je reçois comme une récompense. Évidemment, il faudrait que ça soit sur un temps qui permet ensuite aux gens aidés de trouver un vrai contrat de travail.
Je sais que ça existe des structures qui fonctionnent sur ce principe.
Il y aurait encore développé. Qu’en pensez-vous ?

Le social, une option?

Que dire aux gens pour leur faire comprendre que le travail social n’est pas une option ?
Jusqu’à quand les décideurs braderont le social et que tout explose un de ces jours ?
Quelle force réunir pour montrer que le lien social que nous construisons est un travail de longue haleine mais qui ne peut que porter du fruit. Des richesses humaines, des valeurs humaines à faire grandir, à prendre en compte pour que la société évolue, grandisse.
Le social n’est pas un gadget.
Quand comprendront-ils ceux qui détiennent le pouvoir que les liens sociaux sont primordiales pour la cohésion, la paix entre les différences ?
Combien de morts, combien de misères faudra-t-il pour que les fous d’argent et de pouvoir prennent conscience ?
Comment transformer la solidarité en un vecteur de croissance, en ciment sociétal ?
Je sais que des gens sont tellement préoccupés par leurs soucis quotidiens, leurs responsabilités lourdes à porter qu’ils n’ont plus l’énergie de prendre de la distance.
Je voudrais encore continuer à écrire pour faire prendre conscience que le social est primordial. Je ne vois pas le social comme un assistanat mais comme des liens à créer, à tisser, à entretenir.
Il me semble important de soutenir les travailleurs sociaux au contact des personnes en précarité social. De reconnaître ce travail, de reconnaître les différents visages de la misère et que la misère ne soit pas un tabou mais un défi à relever.
Il existe des actions qui permettre au gens de sortir de la précarité. Arrêtons de râler, de critiquer. Osons dire ce que nous voulons et mettons le en pratique.
Osons aller à la rencontre des différents métiers. Sachons reconnaître nos compétences, nos actions sur le terrain. Arrêtons une fois pour toutes les querelles de clocher. Arrêtons une fois pour toutes les conflits d’intérêts. Cherchons sans cesse que toute personne soit entendu, compris, reconnue, soutenu, accompagné. Osons la confiance pour reprendre les liens et combattre la corruption.
Soyons puissants en humanité ensemble.
Ne ruminons plus. Nous ne sommes pas seuls. Ne restez jamais seuls en cas de coup dur, en cas d’échec. Échangeons et mettons nous en avant.
J’y crois en votre dynamisme malgré la crise, malgré les violences politiques, malgré les violences institutionnels.
Stéphane Hessel dit bien : « Indignez-vous » mais cela me semble insuffisant. Il faut se mettre en mouvement à plusieurs, avec ce qu’il est, avec ce qu’il peut faire.
Gardez courage avec endurance!