Dans le silence de mes jours,
J’aime prendre le temps d’observer les visages
Et à travers leurs regards, faire un voyage
Dans leurs souvenirs, dans leurs histoires.
Dans le silence de mes jours,
J’aime entendre le bruit disparaître
Dans les couleurs des arbres et du ciel d’azur.
Juste prendre le temps de s’émerveiller
Et souffler loin du tumulte quotidien.
Juste porter l’attention sur mon souffle.
Se recentrer et que mes pensées s’agitent moins.
Dans le silence de mes maux intérieurs,
J’essaie d’observer loin vers l’horizon,
Pour être saisie en un instant d’éternité.
Pour dégager les bruits de l’âme
Et se rendre disponible pour l’autre.
J’ai bien conscience des drames
Et la culpabilité ne sert à rien.
Toujours aller de l’avant, faire le premier pas
Et de temps en temps, souffler, se poser pour repartir.
Faire le silence de mon passé tourmenté,
C’est-à-dire l’apaiser car on n’oublie jamais.
Pas-à-pas, faire des choix dans le silence des émotions.
Prendre des décisions loin des colères ou des exaltations.
Dans le silence de mes nuits,
Je savoure les rêves qui me bercent
Malgré des cauchemars ou des nuits blanches.
Mais tout cela dans un silence choisi et agréable.
Dans le silence pesant ou angoissant,
C’est une toute autre histoire
Et je ne la souhaite à personne.
Copyright Vivien Laplane . Mai 2015