Pour ne pas changer mes habitudes,je m’étais levé à 5h30. Mon objectif était d’aller voir la forteresse avec le Rosenkrantz Tower. Le ciel était toujours gris et il vait plu cette nuit, donc pas de possibilité de s’asseoir sur un banc.
Certes, il y avait quelques trouées de ciel bleu mais le soleil prenait son temps pour pointer son bout du nez. Je continuais mon parcours à travers les rues silencieuses.
Double objectif : . Arpenter les rues étroites de Bryggen sans touristes . Acheter des cadeaux pour ma famille
Musée avec un bâtiment moderne sans interêtMariakirken – Eglise du 12ème siècleFacades de Bryggen
J’avais donc largement le temps pour démabuler.
Enfin, vers 8h, les grilles étaient ouvertes pour rentrer dans les ruelles.
Ensuite, j’ai pu aller voir différentes boutiques de souvenirs avec énormément de goodies, de trolls en peluches ou statuettes, des magnets, des pulls ou chaussons en laines etc… Oui, je sais, je n’ai pas pris de photos de ces magasins.
Comme mon bus pour Stavanger était à 12h30, j’avais largement le temps d’aller marcher à travers Bergen. J’avais déjà mon sac à dos au complet après être repassé à l’hôtel pour ranger mes affaires et mettre les draps au sale. Je pris donc la direction de l’université de Bergen pour ensuite aller dans un grand parc urbain. Je pris le temps de dire au revoir au fameux pécheur tenant un poisson. L’avez-vous reconnu ?
Enfin, je fis le grand tour d’un lac urbain, le Store Lungegårdsvannet, littéralement, Grand lac de la ferme de Lunge. Une grande partie est en travaux et une autre partie longe les grandes axes et les voies férroviaires. C’était assez particulier. Il y avait beaucoup de cyclistes et surtout des coureurs qui courraient bien vite à mon goût.
Arrivée à gare routière, je pris le temps d’attendre le bus pour enfin partir 12h30. Je m’étais bien installé et je me préparais à quelques suprises. Je ne fus pas déçu.
Vendredi 24 juillet à 16h, j’embarquais sur le navire pour visiter un fjord sur une durée de trois heures.
Le bateau était à moitié rempli er ce n’était pas plus mal. Nous pouvions circuler sans se gêner entre le pont et l’abri avec des chaises très confortables. C’était trois jeunes hommes qui géraient le service dont deux aux commandes de la navette et l’un qui gérait le service du bar et du public.
Capitaine troll du navire
Le début du voyage fut un peu monotone avec un relief léger, beaucoup de maisons sur les collines et une étendue d’eau assez conséquent. Je m’étais posé à l’abri car le vent était frais.
Au bout de 40 minutes, enfin, les rives furent plus encaissées, et les maisons plus isolées, des cabanes rouges esseulés sur une ile ou dans une crique. D’autres fjords partaient de part et d’autres.
Les touristes, comme moi, commencions à prendre quelques photos ou vidéos. Nous longions un petit village avec une église blanche, avec des petites iles sur le côté, Vikaneset plus exactement.
A ce moment là, le navire prenait son temps pour que nous contemplions le cadre et surtout ils avaient mis de la musique pour enjoliver le tout.
Puis nous continuions notre route avec un défilé de plus en plus étroit surtout à Mostraumem, où c’était la taille d’une rivière. Ce fut assez profond pour que le bateau puisse passer.
Enfin, nous arrivions à Mo, tout petit hameau au fin fond du fjord.
Le navire en a profité pour se mettre complètement au pied d’une cascade avec encore une musique épique.
Puis nous repartons dans l’autre sens. J’essayais de regarder un peu plus le rivage quand soudain j’aperçus un cormoran. Oh joie, hop en photo. Un des rares oiseaux marins que je pris en photos !
Le retour fut tranquille et j’étais posé pour la suite pour contempler le paysage ! Comme il était déjà 19h au retour à Bergen. J’étais bien fatigué. J’étais rentré à l’hôtel pour aller dormir, avec extintion des feux à 20h30.
Avec mon appareil-photo en bandoulière et mon sac-à-dos, je partis direction Nordnes, Je passais d’abord par le festplassen, un joli square avec un grand bassin et de multiples jets. Il n’y avait personne. Le temps était gris mais il faisait doux, à peu près 19 degrés !
J’arpentais une espanade jusqu’à un théâtre moderne, aux couleurs délavés, et devant, une sculpture très étrange avec des yeux qui ne me semblait pas souhaiter une bonne journée. Après recherche d’informations, c’est Henrik Ibsen, un dramaturge et metteur en scène du 19ème siècle. Et ses yeux sont en fait des lunettes. C’est mieux, non ?
Bref, je fus surpris par le dénivelé des rues pour aller du côté sud de Nordnes. Je découvris un autre port et je découvris une zone de cinémas, restaurants qui étaient aupavant des fabriques de conserves de Sardines.
Je continuais ma route pour passer à travers une résidence moderne et enfin monter des escaliers jusqi’à un parc. Je pus donc savoir la fraicheur des arbres. Mais je fus déçu de ne pas entendre les oiseaux.
Sur la droite de la photo, un totem offert par la ville de Seattle pour le jumelage
Au bout de ce parc, une belle vue sur la rade où l’on voyait au loint d’autres iles, d’autres villages. Puis là, un gros bateau. Je n’ai pas pu deviner ce que cela pouvait être. Là où j’étais, il y avait un aquarium pas loin mais j’ai appris par la suite que c’était en cours de déménagement. On pouvait y trouver des phoques entre autres. Un vent frais soufflait et je n’étais pas chaud pour m’installer sur un banc et contempler. J’avais donc repris ma marche en passant à côté d’un lieu de baignade.
6h30 et j’avais bien marché. Je me posais sur un banc par mi d’autres bancs face au port. Quelques personnes attendaient et je compris qu’une navette allait se pointer. Elle arriva d’ailleurs à quai et de manière spontané, je suis allé voir le stewart. J’avais réussi à me faire comprendre avec mon anglais aproximatif pour avoir plus d’informations. Ce fut donc une navette pour travers le fjord avec une durée de 20 mn. Je pris donc un ticket sur place pour une durée d’une heure, donc un aller-retour. Ce fut très confortable et je fus ravi de ma décision.
De retour au port, je décidais de monter jusqu’au floyen, l’un des panoramas de Bergen. Je reconnais que j’avais pas préparé mon itinéraire car je m’étais trompé de route. Je me suis retrouvé dans des impasses et je dus retourner en arrière pour enfin retrouver un chemin qui indiquait le floyen.
Arrivé à Floyen, je fus soulagé parce que mes jambes n’en pouvaient plus ! Enfin, une belle vue malgré les nuages.
Puis j’en ai profité pour aller voir un petit lac à 400 mètres. Cela aurait été dommage de ne pas y aller.
Ensuite, j’ai pris la décision de redescendre en funiculaire et je me suis un peu trompé dans les tickets car je ne comprenais pas tout. J’ai faillé de ne pas prendre le funiculaire car je n’avais pas pris le bon. Heureusement, la conductrice avait compris mon désarroi et me fis entrer.
Après un détour à l’hôtel pour me poser, je suis allé retrouver un contact français que j’ai eu par facebook à 11h. Pendant 4 heures, il m’a parlé de sa vie en Norvège, des conditions d’accès au pays, les papiers, le système de santé, la richesse du pays etc. Nous avons d’abord pris un café à Bryggen, un quartier historique de Bergen puis nous sommes allés manger dans un resto. Mon premier d’ailleurs et mon seul repas du jour !
Enfin, j’avais fait un choix pas raisonnable car c’était quand même cher. Mais étant en Norvège et que je n’étais pas sûr d’y revenir, j’avais donc décidé de faire un périple en bateau dans un fjord pendant trois heures à 16h.
Et cela fera partie d’un post à part quand j’aurai fini de raconter ma virée sur Bergen. Patience, donc !
Et oui, ma journée à Bergen fut très dense ainsi que le lendemain matin. Je vous raconterai donc tout ça demain.
Arrivée vers 17h30 à Bergen, sous en temps gris et doux, je pris la direction de mon hôtel. C’est plutôt du style auberge de jeunesse qui se trouvait au quatrième étage d’un immeuble. J’eus droit donc à un lit, en hauteur dans un dortoir de 10 lits, 5 lits superposés donc.
Une belle vue s’étendait sur les toits de la Ville et surtout sur les maisons colorées adossées à la colline.
Après avoir préparé mon lit et mis mes affaires non nécessaire dans un casier, je partis marcher vers le port, et plus exactement vers le marché aux poissons.
Un vrai enchantement de pouvoir flâner dans les rues colorées et fleuries. J’ai pu réussir à m’acheter enfin des timbres et envoyé deux cartes postales pour ma fille et mes parents. Je contemplais la diversité architecturale entre les bâtiments modernes et les bâtiments anciens. Il y avait beaucoup de touristes qui circulaient, de plus en plus en arrivant au port.
Essayez vous souvenir de ce lieu. Elle reviendra sous le soleil, sous un autre angle !
Au marché au poissons, un brouhaha soutenu m’envahissait et je fendis la foule rapidement pour trouver un lieu plus calme. Il y avait bien sûr des étals de poissons, des boites de converses et notamment de la viande de baleine. Un vendeur me tendit un morceau pour gouter. Par acquis de conscience, je n’ai vraiment pas voulu essayer.
Je repartis par un autre chemin pour repartir à mon hôtel. Il était juste 19h30. Je m’étais fait mon programme de la journée de demain, ou presque puis j’avais éteint à 20h30. Oui, je sais, c’est tôt mais j’étais épuisé. Heureusement, j’avais mon masque pour les yeux pour ne pas être gêné par la lumière du jour
Le lendemain, je me levais à 4h30.Tout le monde dormait, ronflait. Je fis le maximum pour ne pas faire de bruit en descendait du lit qui grinçait au moindre mouvement. Surtout ne pas éternuer. Je m’habillais et me préparais pour partir à l’expédition.
Enfin, j’exagère un peu, je sais.
Bref, mon objectif était d’aller au bout de Nordnes, un des quartiers de Bregen !
Ce mercredi 23 juillet, j’étais donc bien arrivé à Oslo à 7h30 par le Flixbus. Même avec les 35 heures de bus dans les pattes, j’ai décidé d’aller marcher, sans utiliser les transports en commun.
J’étais quand même allé à l’hôtel pour déposer une partie de mon sac à la bagagerie. Au moins, je pouvais gambader plus légèrement. Après avoir bien rempli ma gourde et mis mon appareil photo, je partis à l’assaut de la capitale norvégienne.
J’ai tout d’abord commencé par la citadelle d’Akershus. Il y avait peu de monde et j’ai pris un bon moment pour découvrir les moindres recoins de l’extérieur de la cidaelle.
Puis une belle vue sur Aker Brygge
Et au loin, en zoomant, j’ai vu l’Holmenkollbakken, le tremplin du saut à ski, l’un des plus vieux au monde qui date de 1892.
Puis je suis reparti vers le centre d’Oslo pour rejoindre le Karl Johan Gatan, une très longue avenue entre la Gare et le chateau Royal !
Un élan empaillé, fichtre !Le château royal
Puis j’ai continué ma route derrière le château jusqu’au Vigelandsparken, un parc où un artiste a crée beaucoup de sculptures sur la vie quotidenne des norvégiens.
Puis parfois je découvre des choses étranges comme ce bac à livres pour les brûler ensuite ? De l’humour norvégien, sans doute !
Je m’étais quand même posé à l’ombre, sur un banc, car il faisait bien beau et chaud. J’avais pu trouver un autre endroit pour réemplir ma gourde. j’avais demandé à une personne, près d’une église. Elle m’a emmené dans le presbytère pour la remplir à la cuisine. J’ai donc constaté qu’il n’y a de fontaine publique. Puis au début du parc, j’avais une envie pressante et il fallait que je libère aussi ma carte bleue pour 15 couronnes suédoises, en gros 1 euros 5 pour acceder aux WC.
Bref, à partir du parc, j’ai pris mon élan pour faire un long trajet jusqu’à une rivière qui traverse Oslo, nommé Akerselva. Enfin, c’était plutôt un torrent qui dévalait les pentes d’Oslo avec pleins de cascades.
Je voulais rejoindre par la suite Grünerløkka, un quartier aux immeubles colorés. Bon, je n’ai pas été inspiré pour faire des photos.
J’ai ensuite galéré pour aller au jardin botanique, un lieu prisé par les habitants.
J’avais tenté d’y mangé mais c’était plein. Je m’étais donc installé sur un banc pour manger ma banane car j’en avais acheté dans un magasin appelé Niervesen juste après le château royal. Je commencais à avoir bien mal aux jambes, déjà 20 kilomètres en tout.
A la sortie de Grønland, un quartier très multiculturel, je suis retombé sur la rivière Akerselva !
J’étais de retour au niveau du complexe commercial dans la gare routière et la gare ferroviaire, quand soudain, la pluie s’était mis à tomber fortement. J’avais laissé mon K-Way à l’hôtel avec l’assurance de mes hôtes que le soleil brillerait toujours. Heureusement, j’étais bien à l’abri et j’en profitais pour chercher des timbres. J’avais galéré à en trouver, en vain ! Quand la pluie se calma, je pus ressortir pour aller voir la cathédrale d’Oslo.
Ensuite, j’étais revenu me poser à l’Hôtel pour m’installer dans un dortoir et ranger mes affaires dans un casier fermé avec un cadenas. Il y avait déjà un gars qui dormait, faisait sa sieste !
Puis je suis reparti marcher vers le port, malgré mes jambes douloureuses.
Je pus enfin voir l’opéra très moderne au loin mais j’étais trop épuisé pour y aller complètement.
Sur le retour, j’ai pu aller m’acheter mon seul repas de la journée, un poké bowl et m’installer près de la forteresse.
Il n’était que 18h30 quand je suis revenu dans ma chambre pour enfin m’endormir à 19h !
Le lendemain matin, réveil à 4h30 du matin. Je suis allé déjà me balader dans les rues vides d’Oslo. il faisait déjà bien jour !
Après un bon petit déjeuner, je pris la direction de la gare !
Après un affût infructueux entre bois et prairie, je suis descendu dans le bois que j’apprécie, près de chez moi. Alors que je m’appretais à partir, je jette un coup d’oeil sur un arbre qui a été déchiqueté au sommet par un tempête. Et là, je vis pleins d’oiseaux virevolter. Je prends mon téléobjectif et c’était tout pleins d’oisillons.
Trois mésanges charbonières juvéniles. Ils étaient 5 environ à se chamailler, à chercher les meilleurs coins pour attraper des petites insectes. Un jeune rouge-gorge tente de s’immiscer mais il se fait chasser sans ménagement par les mésangesCela furete dans tous les sens , au sommet de l’arbre complètement éclaté. Les parents mésanges sont là aussi pour veiller au grain. Toute la famille mésange étant partie, un petit grimpereau grapille discretement. Arrivez-vous à l’apercevoir ? Le voyez-vous mieux ? C’est subtil, je sais ! Dommage qu’il soit flou. J’attendais qu’il monte au sommet et bien visible avec sa silhouette typique. C’est bon, vous l’apercevez ?
Tout ce cirque a duré même pas 10 minutes. Très court finalement car après plus rien, plus d’oiseaux !
Ce matin, je suis parti à la fraiche vers 5h45. Je n’arrivais plus à dormir car trop de cauchemars au vu de l’actualité géopolitique et climatique. Pour me changer les idées, j’ai pris mon télé-objectif !
Et j’ai eu deux oiseaux que j’avais jamais pris en photo !
Pie-grièche écorcheur mâle
Et La pie-grièche écorcheur femelle
Une jolie satisfaction pour commencer ma journée !
J’ai eu un appel de la nature ce matin. Ayant pris mon téléobjectif, je suis allé flâner dans la campagne et j’ai pu saisir quelques oiseaux avec grand plaisir.
Milan noir, avec les monts du lyonnais en arrière plan Faucun crécelle en plein vol sur place, avec 4 insectes qui lui tournent autour Tarier Pâtre, en prenant la photo, j’avais ma belle-soeur au téléphone ! 😀 Pigeon ramier ! S’il voulait passer incognito, c’est raté !