Le temps du chômage

Me voici donc au chômage.

Ayant fini ma formation, j’entame mes recherches de poste.

Voici le début d’une longue marche sans savoir quand sera le prochain carrefour, signe d’un nouveau horizon d’emploi.

Même si l’on s’est préparé, ce n’est jamais facile.

Recherche de structures, envoi de candidatures spontanées.

Recherche d’offres d’emploi sur les sites spécialisés, envoi d’une lettre de motivation et d’un CV.

Activation de réseau. Semer, sans cesse semer parfois dans le vide.

Pour l’instant, je n’ai eu que des réponses négatives. C’est normal au début. On ne pourra jamais s’habituer surtout quand on est pas pris sur un poste qu’on a postulé.

Pour ma part, j’essaie de mettre en place une hygiène de vie. Le matin, envoi de candidatures et prises de rendez-vous avec des professionnels. L’après-midi, activités, détentes.

Il est pour moi essentiel de se faire entourer. Essentiel de ne pas rester seul. Je sais que ce n’est pas simple car il y a une part de honte de ne pas travailler, de ne pas ramener de sous à la maison, de ne pas être utile, de ne pas avoir sa place dans la société.

Dans mes activités, je fais surtout du bénévolat. Là, cela peut être gratifiant en attendant de s’épanouir dans un boulot. C’est important aussi de se faire du bien en allant voir des amis, comme des oasis ou des aires d’autoroute quand il n’y a pas de sortie possible.

Il faut réussir à se vendre, à se rendre disponible, à prouver que l’on est fait pour ce poste. Et prendre garde à la chute quand la désillusion arrive.

Alors, je souhaite du bon courage pour ceux qui sont en recherche d’emploi et qui galèrent. Et de toujours croire en eux, de toujours se faire confiance même si ce n’est pas facile tous les jours.

Hasta la vista !