Au gré de ma balade, je te vois, seul, à l’orée du bois.
Je vois de la fumée qui s’élève de ton hêtre.
– Ah mais laisse moi. Je réfléchis. Cela te chêne ?
Je m’aère, je vapote, je m’évente. Je suis au bouleau, tu vois !
Je me rends disponible si jamais des fesses viennent me rendre visite.
Il vient de pleuvoir. Ta chaleur est certes accueillante
mais le soleil nous invite à la marche. C’est son charme.
Ingrat. Je boude. Que je d’ormes.
Que mes vapeurs répulsent les moustiques et viennent te piquer.
Sympa, merci ! Pour l’instant, ça va, je touche du bois.
Fume, si tu veux, tant que tu ne deviennes pas cendre.
Pas de piété, hein ! Je ne veux pas de ta compassion !
Il n’y pas de risque que je sente le sapin.
Allez, j’y vais mais je ne te laisse pas au ban de mes pensées.
C’est fin, c’est très fin. File avant que je me f’hache.