Que de péripéties, je vous assure !
Je m’en serais bien passé.
Depuis quelques jours, je savais que j’étais en rupture de sotck de piles auditives.
Plusieurs fois, j’étais passé devant des audioprothésistes.
« Oui, oui, faut que je me réaprovisionne » !
Et cela n’avait pas loupé.
Mon appareil auditif fit un délicieux signal,
m’avertissant que je n’allais plus rien entendre :
« Biiiiip biiiiip biiiiiiip »
Traduction : « Change de piles ou tombe dans un silence éternel »
Tout fut sous contrôle, ça va !
On était samedi matin.
Je savais qu’il y avait deux audioprothésistes dans ma ville.
A ce moment là, j’étais à une fête du centre social, en vélo avec ma famille.
Nous repartions comme d’habitude chez nous, dans une douceur relative.
Je laissais ma famille rentrer et pour ma part, je bifurquais pour descendre dans la fameuse rue où se trouvait les deux audioprothésistes, à 50 mètres entre les deux.
J’attachais mon vélo puis je me pointais chez le premier audio.
Fermé le samedi matin, sur rdv.
Diantre !
Je repris ma marche pour aller au deuxième.
Ouvet du mardi au vendredi.
Fichtre !
Comment ça ?
C’était un nouveau et je n’avais pas fait gaffe à leurs horaires d’ouverture.
Mais la plupart sont ouvert le samedi matin, m’écriais-je !
Bon, je fis 153 mètres jusqu’à la pharmacie en espérant trouver des piles auditives.
Cela peut arriver, je vous assure.
Des clous, des cacahuettes, que dalle !
Mazette de mazette.
Bon, je décidais de rentrer chez moi avec mon vélo.
Arrivé chez moi, ma femme me conseilla d’aller chez l’opticien.
Mais oui, je n’y avais pas pensé.
Comme j’étais déjà un peu fatigué, je pris la voiture.
Vous allez ricaner, l’opticien était à côté de la pharmacie où j’y étais 10 mn avant.
Il avait bien des piles, mais périmé depuis 2023.
Il me donna 2 boites de 6 et je repartis chez moi dans la fournaise de ma voiture.
Dans ma demeure un peu fraiche, je changais ma pile.
Nada.
Une deuxième nouvelle.
Silence radio.
Une troisième.
Toujours rien.
Et même une quatrième, hein, au cas où.
Dans mes rêves les plus profondes.
Il était déjà 12h06 !
Mon audioprothésiste habituel dans la commune voisine fermait à 12h30.
C’était décidé.
Alors que j’étais dans un silence complet.
A part un petit bruit de fond.
C’était mes acouphènes qui me tenaient compagnie.
Je repris ma voiture brulante
En espérant arriver avant la fermeture.
Je dévalais une petite route sinueuse, ombrageuse
Pour ensuite dévaler une grande rue.
Sur place, j’y étais à 12h20.
Ouf, mon audioprothésiste m’accueillit avec un grand sourire.
Je pris 3 boites.
Et elle me proposa de changer le tuyau de mon appareil.
Bien sûr, avec plaisir !
Tout est bien qui finit bien.
Une heure pour avoir tenté mes piles auditives.
Un geste nécessaire pour que je puisse entendre, et être en lien avec mon entourage.
Et surtout bien entendre et bien comprendre.
« Ah, quelle aventure » comme dirait Bebel.
Vous avez la ref ?
Cela vous ait déjà arrivé des mésaventures de ce style ?

Waouh ! Tu as frôlé la catastrophe. Tout est bien qui finit bien.
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La catastrophe, la catasptrophe, faut pas exagérer non plus. cela aurait été juste contrariant 😀
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En fait, je considère ton aventure comme un petit miracle, de ceux qu’on vit au quotidien sans y penser 😅🤪😊
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Quand même 😀
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