Boite à outils du travailleur social
- Téléphone portable, avec répertoire des contacts nécessaires dont le samu… on ne sait jamais
- Pansements, cotons et alcools pour soigner petits et gros bobos.
- Un micro HF pour moins tendre l’oreille et écouter de manière confortable
- Un crayon et bloc notes… pas la peine de dire pourquoi, hein ?
- Une canne à pêche pour attraper les gamins ou les adultes fugueurs… ah non, cela ne rentrera pas dans la boite à outils
- Un couteau suisse évidement pour des réparations de dernière minute (Bricolage, voiture qui tombe en panne)
- Une gourde d’eau ou un thermos de café pour se déshydrater et tenir jusqu’au bout de notre intervention.
- Des baskets inusables pour pouvoir courir dans tous les sens
- Un coussin transportable pour nos pauvres fessiers lors des réunions d’équipe, des réunions institutionnels, etc.
- Un petit mémo des sigles au cas où on aurait un trou de mémoire.
- Une télécommande pour faire baisser le volume des personnes qui hurlent à longueur de journée.
- Le petit plus de 2020 :
– un masque transparent. Pour en savoir plus, c’est par là : Le masque inclusif !
– Du gel hydroalcoolique qui sent bon !
Tout cela dans un sac à dos aux multi-poches, aux tissus indéchirables, imperméables.
Avec, en bonus : Un masque de cire reprenant exactement la forme de votre visage avec un grand sourire :
Souriez même si vous êtes déprimé.
La boite à outils vous est offerte*
sous conditions : paiement d’une somme de 1.152.145 euros soumis à la TVA.
Quel imaginaire! Personnellement, j’aurai tendance à y ajouter
– un grand chapeau haut de forme, pour en sortir des solutions miracles
– un pied de biche pour défoncer les bonnes portes quand c’est nécessaire.
Et j’espère que vous vous réhydrater avec votre gourde. Le travail est déjà suffisamment épuisant comme cela, je ne vous souhaite pas en plus une déshydratation 😉
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Merci beaucoup.
ça fait bien 4 ans que je n’exerce plus mon métier, hélas mais je suis toujours proche de ce milieu malgré tout.
Bonne journée à vous,
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Compliments. Je ne connais pas le domaine social, mais…j’aime marcher. La rue et moi nous apprivoisons. Je la sais hostile, je sais que si j arrive a la traverser, j en sortirai grandi. Je croise ceux qui n y restent pas, et ceux qui doivent l affronter. Les seconds ont un avantage de taille : ils se savent en danger, comme exiles, ils ne connaissent pas (plus) ce confort qui rend si indifferent. En sursis, s ils ne reagissent pas ou osent demander de l aide ce sera fini. Les premiers sont-ils deja morts ?
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Hello Vivien
Un seau de patience bien plein, un sac de sourires si tu casses ton masque en cire, et des neurones toujours prêts à se sortir des situations extraordinaires 😆
Gros bisous
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Que du positif! Genial 😉
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