La Tristesse baisse la tête et avance malgré tout sur le chemin.
Elle a envie de pleurer et de s’isoler pour ne pas déranger les autres.
Peut-être rejoindre la Honte qui s’est réfugiée sous un arbre noueux.
La Colère bouillonne et serre les poings. Il a envie d’hurler
Et de tout taper sur son passage. Pour se défouler, il court
Et dépasse la Joie qui l’énerve, l’agace.
La Joie respire paisiblement avec un grand sourire,
Son regard balaie l’horizon qu’elle trouve magnifique.
Elle observe ceux qui sont restés derrière et les attends,
Sait-on jamais ?
Le dédain et Le mépris marche sur le coté, de travers pour éviter les simples.
Un petit rictus de dégoût pour signifier qu’ils ne sont pas en phase avec eux.
Ils se sentent supérieurs et ont une posture de défiance, de méfiance.
La douleur aimerait bien rejoindre la tristesse
Pour panser ses plaies et dire des mots si possible.
La nostalgie pense à ses heures heureuses perdues.
Est-ce que le futur s’annonce aussi bien. L’Inquiet marche à côté d’elle,
Se cramponnant à son bras. Moins que l’angoissé qui est tendue et respire difficilement.
La peur devient bleue et tremble quand elle voit le chemin se perdre dans la forêt.
L’excitation et la jubilation ont hâte de s’aventurer et découvrir l’imprévu
Au risque de la surprise et des rencontres inattendues.
La Tendresse essaye de tempérer les ardeurs avec douceur.
Le Contentement fait office de médiateur et marche au côté de la Fierté.
Cette dernière se réjouit de canaliser ses amies émotions,
D’essayer de les mettre à leur juste place.
Chaque émotion a son rôle à jouer dans la ballade
Pour rejoindre la Sagesse qui les attend au côté de l’Amour.
La mélancolie permet sans doute la sérénité et la lucidité!
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Cris et écrits
Des cris pour des écrits ou peut être des écrits pour des cris. Le cri, pas le mot.L’écrit n’existe pas sans mot. Ecrire pour ne pas crier. Des cris qui empêchent l’écrit.
Des cris de douleur, la première, l’initiale, l’iniatrice,le premier cri de la naissance, douleur oubliée, enfouie pour respirer.
Des cris de colère contre l’injustice, fondamentalement humaine, contre l’intolérance, contre la violence, bestiale et inutile voire inefficace.
Des cris de peur, d’angoisse, de cauchemars, d’imaginaire noir ou gris.
Des cris d’Amour, non entendus, non reçus, d’appel à l’autre, cris sans fin dans une finalité du corps vivant.
Des cris dans le désert avec l’écho pour seule réponse. Désert de sable , de pierre.Désert des autres. Désert de soi.
Des cris pour des écrits.
Des mots écrits pour des maux non dits.
Ecrits pour soi, écrits de moi à toi, de toi à moi, écrits à l’autre, de l’autre.
Ecrits, je crie, j’écris mes cris.
Et je ne crie plus.
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le cri de la naissance n’a pas lieu d’être si l’être humain se met à l’accueillir comme il se doit………..
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Une émotion a sa place parce que l’autre existe…
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🙂
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De tous les sentiments montrés, des attitudes que la pauvreté humaine sait si bien afficher à en insupporter, il en est un seul qui reste intouchable malgré les assauts répétés de la méchanceté que la médiocrité développe c’est l’Amour que l’on peut avoir en son Âme.
N-L
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