Il est 14h05. Je rends visite à Mr Clampinet. Juste pour une visite de contrôle. Pour faire le point.
A peine qu’il m’ouvre la porte, une forte odeur fouette mes narines. Du poisson pourri. Son appart shlingue à donf. Je vois dans son salon des packs de bière vide rempli sde cendres et de poussières. Fichtre, le ménage laisse à désirer. Pire, l’hygiène. Mr Clampinet est en marcel vert fluo et en bermuda marbleuviojaune. Il m’invite à s’asseoir sur un tabouret. Enfin, un truc pour s’assoir dessus. J’entends craquer. Je reste sur mes appuis. Tout discrètement. Mr Clapinet prend une de ses chaises improbables en fer et en plexiglas vermoulu. Les murs sont parsemés de trucquiwis. Il me fait part de ses recherches de boulot. Il se fait à chaque fois remballé à peine franchi le seuil. Il ne comprend pas pourquoi. Je lui avais pourtant expliqué l’importance de la tenue vestimentaire et du parfum. C’est là qu’il me balance :
« Je mange de l’ail pour me donner du courage ».
Mais quel plouc ! Je reste calme. Je me redresse.
Paf, je m’effondre par derrière, la tête dans une poubelle pleine. Mes cheveux sont des algues et des lichens venus du lointain Sibérie. Mon visage juvénile est criblé de moucherons voraces. Je me relève et me débats avec toute cette saleté. Mr Clampinet part chercher une servietorchon. Que du bonheur en apnée ! Je me reprends et lui donne rendez-vous à la mission locale demain. Pour être dans des meilleures conditions. En me retournant, je me prends la tranche de la porte de la cuisine. Sonné, je marche par inadvertance sur le chat endormi. Miaulements féroces et mes jambes sont lacérés sans ménagement. Et là, Mr Clampinet prend la queue de son chat, le soulève, l’engueule et l’envoie à travers la pièce pour atterrir avec délicatesse sur le soi-disant clic-clac !
Endolori et shooté, je salue mon hôte. Je descends les escaliers. Arrivé au rez de chaussée, je loupe la dernière marche et me rétame complètement sur le carrelage du hall.
Vive le social, c’est que du bonheur.
Quelle histoire, j’étais en immersion à la lecture de ce billet -_-
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😉
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Mouarf, la prochaine fois que tu viendra chez moi, je te montrerai ma jolie collection de capsules de bière !
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ha ha je suis bien curieux tiens! Tu voudrais pas nous faire une photo! 😉
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je peux pas mon appareil est collé sur la table par… du… heu… truc gluant ^^
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Hey ! Tu es le petit frère de claude Ponti ? J’adore qu’on invente des mots !
Ravie d’avoir lu ce billet ce matin, il me tarde de découvrir le reste de ton blog. À bientôt !
Camille
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J’ai pris du plaisir à lire ce récit et vers la fin,j’ai manqué d’éclater de rire.C’est toi l’auteur?Si oui.Bravo.
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Merci! Oui, c’est bien moi qui l’ait écrit! 😉
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Voilà, c’était là que je voulais poster, tu l’auras compris 🙂
Donc merci pour ce grand éclat de rire… un métier fabuleux que le social 🙂 !
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😉 J’avais bien compris!
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