Vendredi 13 aout
Les jours passent et se ressemblent presque. Réveil à 6 heures du matin pour les premiers soins. Petit-déjeuner à 7h30. Kiné à 10h. Repas à 11h30. Visite normalement entre 14h et 20h. Ostéopathe à 16h. En revenant à la chambre, j’espère toujours avoir une bonne surprise. Mais rien de palpitant depuis fin juin. Je suis triste, Papa. J’ai envie de pleurer. J’ai l’impression d’avoir un container dans ma poitrine et qu’il suffirait d’un petit robinet pour tout lâcher. Mais je reste confiant, tu sais. Même triste, cela ne m’empêche pas de sourire aux infirmières, de rire en lisant des bandes dessinées. Mais quand je suis seul pendant un temps, j’ai l’impression de m’enfoncer dans le lit de solitude….
C’est quand même fou ce qu’on peut vivre en une journée. Je te disais que j’étais triste depuis quelques temps et là, je suis dingue de joie. Complètement hilare, Papa. Une grand-mère est venue me voir à l’instant. En fait, c’était la mère de ma mère que je n’avais jamais connu. Elles s’étaient fâchés et ne se parlaient presque plus. Ma grand-mère avait appris que j’étais à l’hôpital par hasard, hier. Elle est venue de très loin. Grâce à elle, j’ai su où j’étais vraiment né. Je retrouverai ta trace Papa !
( A suivre…)
Salut le souffleur de mot !
Je te mets le commentaire ici
mais j’ai lu les autres billets.
C’est très poignant ton récit ;
Bonne soirée !
Pierre !
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Merci Pierre!
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