Vivre avec le syndrome de charge : mon témoignage

Il était temps que je vous narre
Une maladie qui me laisse goguenard.

Une maladie qui met bien le bazar.
Je pensais continuer ma vie peinard.

Et bien non, c’est une maladie rare
Invisible, digne d’un mauvais polar.

Vous pourriez croire que c’est un canular
Et pourtant, c’est un vrai traquenard
Qui me guette quand je sors du plumard.

Le syndrome de charge, une tare
Qui m’a cueilli à la naissance, au hasard.
Des symptomes varient comme un tintamarre.

Je ne suis pas que sourd, pour ma part.
Je n’ai pas d’odorat, une fatigabilité hilare.
Je ne suis point fragile, surtout pas faiblard.

Cela pourrait être pire, je suis un veinard.
Malgré tout cela, je vous le déclare
Que tout est toujours possible, sans fard.

Sans me cramer, j’oserai encore larguer les amarres.
Toujours à oser, vivre, être débrouillard
Mais autrement pour témoigner, rire des barres.

PS : Je ne pouvais pas attendre pour partager avec vous ce poème.
Promis, j’ai prévu de couper complètement des réseaux sociaux du 1er mars au 24 mars. J’ai largement réduit bien sûr !

PS2 : Photo prise par Benjamin AIR

5 réflexions sur “Vivre avec le syndrome de charge : mon témoignage

Soyez pas timides, venez oser dire des mots!