Les petits bonheurs d’un travailleur social ? (D’après mes expériences)
- Après des semaines de cris, de boucan, une matinée calme après avoir instauré un cadre sécurisant, apaisant auprès des jeunes.
- Quand un de tes jeunes avec des troubles autistiques arrive à s’exprimer par un geste ce qu’il ressent après plusieurs semaines de frustration.
- Quand un jeune ne part plus en colère quand on lui dit non.
- Lors d’un atelier musique, un jeune arrive enfin à produire un rythme et qu’il est attentif au aux autres. Le must, c’est quand la psy vient et dit : « C’est énorme, il n’a jamais fait ça ! »
- Qu’après plusieurs semaines de contact avec les jeunes tu arrives enfin à établir un lien de confiance avec leurs parents.
- Quand un jeune te redemande de faire le jeu alors que t’avais galéré pour le préparer et qu’il ne finissait jamais un jeu.
- Quand ce matin-là, la jeune avec une déficience intellectuelle n’a pas mis ses crottes dans toute sa salle de bain.
- Quand un jeune polyhandicapé arrive à se détendre après des jours de douleurs, et par la suite, il fait un petit sourire.
- Quand un jeune rend un service et que c’est énorme pour lui de le faire.
- Quand entre collègues, on se comprend et que nous posons des actions qui apportent ses fruits.
- Quand on sent une vraie cohésion de groupe qui s’établit dans l’équipe.
- Quand notre hiérarchie nous dit merci pour telle action.
- …
Y aurait encore pleins de choses à dire, tellement les petites victoires sont parfois insignifiants mais essentiels pour notre boulot.
Tout est dans l’endurance, la persévérance dans notre passion du métier.
J’invite vraiment chacun à relire régulièrement sa pratique, en le partageant avec ses collègues ou autres éducateurs qui peuvent comprendre et entendre.
Je souhaite à chacun d’oser être ce qu’il est, avec ses convictions pour faire émerger des petits victoires, et d’y toujours y croire.
Et vous, quelles sont vos petites victoires ?
Pour moi, chaque jour est une histoire. Avec modestie.
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